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Garou - 36.2 - La cité des Anges

Aparté
1999-09-28


La cité des Anges

 

Mardi 28/09/99 - 17h05 à la tanière de la Légion du Crépuscule

Ludwig arrive à la tanière et semble chercher Waban ; il ne sent pas son odeur mais détecte un délicat parfum de pancake.

Voie en provenance de la cuisine : « il n’est pas là ! Je suis toute seule ! »

Ludwig suit la trace de l’odeur des pancakes jusque dans la cuisine et constate que Charlie est en train de cuisiner. Le plan de travail est jonché de coquilles d’œuf de farine et de coulure de lait et de pâte mais précautionneusement disposé au centre de la table se dresse un énorme plat de pancake fumant.

Ludwig : « Woah ! on a eu la visite d’un esprit du ver ou quoi ?! »

Charlie : « Ho ! ça va ; arrête de te payer ma tête ! Je vais ranger t’en fait pas… j’ai fait des pancakes pour mes élèves ; c’est pour mon pot de départ… demain aprèm je quitte Oceanside»

Ludwig reniflant le plat: « ho ! mais je vais regretter de n’avoir jamais pris de cours avec toi… »

Ludwig approche délicatement sa main du plat pour attraper un pancake mais Charlie exécute une fente véloce et vient frapper la main de Ludwig avec la cuillère en bois qu’elle avait à la main.

Ludwig : « Aïee ! mais qu’est ce qui te prend ? »

Charlie : « C’n’est pas pour toi ! …puis en plus tu ne t’es pas lavé les mains ! »

Ludwig se dirige vers l’évier pour se laver les mains : « … moi si je fais ça c’est pour rendre service et te donner un avis sur ta recette tu sais… »

Charlie : « Oui, bien sûr! La gourmandise n’a rien à voir là-dedans… bon, allez, vas-y, tu peux en prendre un, espèce de gourmand… t’es enceinte toi aussi ou quoi ?! ha ha ha…»

Ludwig s’empare d’un pancake, le pli en deux et le porte à sa bouche : « Mmm trop bon !... c’est presque aussi bon que le sexe »

Charlie : « haha, si le sexe avec toi ce n’est pas meilleurs que ça, je ne sais pas d’où te viens ta réputation de don juan! »

Ludwig : « ha oui ? on dit ça de moi ?! »

Charlie : « boh… arrête ; fait pas l’innocent ; tout le monde le sait… il n’y a que deux chaudières dans le Sept : Moonshine et toi… »

Ludwig avec un ptit sourire en coin : « …c’est culturel, vous ne pouvez pas comprendre… bon, tu sais où il est Waban ? »

Charlie : « Ben il ne devait pas apprendre un Don à Vicktor ? »

Ludwig : « Haaa ouai c’est vrai !… Bon, ce n’est pas grave, je vais lui laisser un mot… je m’absente quelque jours… je vais sur LA avec Muzuki »

Charlie : « ha ! qu’est-ce qu’elle a encore fait celle-là !! »

Ludwig : « non, non, rien du tout… afin pas que je sache… c’est moi qui lui ai demandé de m’accompagner je dois rencontrer un anthropologue là-bas … c’est concernant mes recherches sur la Mythologie Aztèque et disons que Misuky a des dons sociaux plutôt intéressant pour cette mission… »

Charlie : « ah ben oui, celle-là aussi c’est une chaude quand elle s’y met ! »

Ludwig baisse lentement les yeux vers le nombril de Charlie et avant qu’il ne dise quoi que ce soit Charlie lui lance un torchon au visage.

Charlie : « Fait gaffe à ce que tu vas dire petit impertinent ! »

Ludwig sourit mais semble aussi très ému : « Tu vas nous manquer Charlie …et malheureusement je crois qu’il est l’heure des au-revoir. » Ludwig prend Charlie dans ses bras puis lui fait un baisé sur le front : « Prend bien soin de toi et de ton ptit Coyote ; et tu nous donne des nouvelles ok ? »

Charlie : « Bien sur Ludwig ; à bientôt mon Frère… »

Ludwig dit au revoir à Charlie avec une dernière tendre accolade puis passe rapidement dans sa chambre pour récupérer quelques affaires. Il se met ensuite en route vers la tanière du Roster6 et à son arrivé il voit Misuky qui l’attend sur le pas de la porte. Misuky s’est faite belle pour l’occasion, elle est maquillée et porte une magnifique robe de soirée. Ludwig à peine mis un pied à terre de son fidèle destrier que Misuky saute dans ses bras.


Misuky : « Ludwig !! … t’as vu comme je suis belle ? Les filles m’ont appris à me peindre le visage et les cils, c’est joli hein ? …et ma robe t’as vu ? …par contre elles m’ont dit qu’il fallait des chaussures comme ça avec des tiges mais j’aime pas du tout, ce n’est pas pratique ! »

Ludwig : « ha oui ! c’est très réussi… Misuky tu es ma-gni-fique ! »

Misuky à un petit soupir de contentement et bas des cils plusieurs fois en regardant Ludwig : « On y va ? »

Ludwig : « oui, on va y aller ne t’en fais pas, mais accorde-moi une minute pour aller saluer tes sœurs … et puis tu es vraiment superbe Misuky, mais on risque de salir ta robe en faisant de la moto… tu devrais enfiler quelque chose de plus pratique pour le voyage non ? »

Misuky semble vraiment déçu, mais Ludwig ouvre son sac et lui montre son contenu.

Ludwig : « … ne t’en fais pas on se changera à l’hôtel… regarde moi aussi j’ai prévu un joli costume pour être assorti à toi… et ce n’est pas tout ! Regarde ; tien, j’ai cadeau pour toi ! »

Misuky un peu perplexe : « ben c’est quoi ce truc ? »

 

Ludwig : « c’est un casque pour faire de la moto… mais tu vois je l’ai fait personnaliser rien que pour toi, derrière il y a ton prénom et, tu vois, il a des oreilles de renard comme toi …c’est pour protéger ta tête… ça ne te plais pas ? »

Misuky ne comprend pas vraiment l’utilité de cet accessoire mais sourit à Ludwig pour lui montrer que l’attention la touche. Tous deux pénètrent dans la tanière des Roster6 et Misuky va rapidement se changer. Pendant ce temps Ludwig s’entretien avec Ocarina qui lui indique l’adresse de l’Hôtel ou descendra Patrick Johansson Keraudren ; un hôtel 5 Etoiles non loin du Museum d’histoire naturelle; le « PER LA ». Ocarina fait remarquer à Ludwig que cet établissement est d’un grand standing et qu’il est étrange qu’un professeur d’université descende dans ce genre d’hôtel, peut-être profite-t-il de cet évènement pour se payer des vacances ? ou peut-être a-t-il été invité ? toujours est-il que la réservation est à son nom et qu’il semble avoir réservé une chambre pour lui seul. Ocarina lui dit avoir fait quelques recherches sur le propriétaire de cet hôtel, il appartiendrait à un certain Aaron ANDERSON toutefois elle n’a rien trouvé d’alarmant sur lui. Ludwig remercie Ocarina pour ces recherches puis Misuky et lui se mettent en route en direction de la Cité des Anges.

Sur les premiers kilomètres Misuky s’agrippe fort à Ludwig et ne semble pas très alaise sur la moto ; il y a pas mal de circulation sur l’autoroute 5 à cette heure-là et le fait que Ludwig slalome entre les voitures n’aide pas. Ressentant la détresse de la petite renarde, Ludwig décide de quitter l’autoroute pour emprunter le chemin touristique qui longe la côte pacifique. Après environ 2h et demi de route paisible à admirer le coucher du soleil, Ludwig et Misuky arrivent aux abords du Museum d’histoire naturelle de LA et Ludwig se gare. Ludwig trouve un coin isolé pour pousser un hurlement d’annonciation puis interpelle un taxi qui les conduits jusqu’au PER LA hôtel. Misuky est survolté, son regard se pose partout à la fois, elle est comme submergée par une vague de nouveauté et ne cesse de questionner Ludwig. Les deux compères se changent dans le taxi et atteignent enfin l’Hôtel. A peine arrivé devant Misuky trépigne.

Misuky : « c’est là qu’on va Ludwig ? … hoo, c’est trop beau !! …c’est comme dans les films d’amour ! … le premier arrivé choisi la chambre !!! »

Ludwig : « non, mais attend Misuky !... »

Mais le temps que Ludwig paie le taxi, Misuky est déjà loin.


20h10 – PER LA Hôtel -  649 S Olive St, Los Angeles.

La façade de l’hôtel est imposante et ses murs de briques reposants sur de larges piliers décoratifs rappellent une architecture Art Déco des années 20. Ludwig presse le pas pour rentrer et retrouver Misuky. Elle est à la réception et vient visiblement de faire un caprice. Quand Ludwig arrive enfin à sa hauteur, elle est en train de discuter avec un homme d’une quarantaine d’année.

Misuky : « Non ! mais vous ne comprenez pas ! vous allez me libérer cette suite présidentielle sur le champ afin que mon mari et moi puissions passer quelques jours ici ! »

Directeur de l’Hôtel : « Ecoutez Mademoiselle, je ne vois pas de quel droit je pourrais faire cela ? Je vous demande de bien vouloir vous calmer, il doit y avoir un malentendu… »

Misuky qui lit le nom sur le badge du directeur : « Ben enfin Hector ! vous savez bien que cet hôtel est à moi ! Alors si j’ai besoin de cette suite, je vous paie pour que vous me la mettiez à disposition ! »

Hector semble dans un premier temps un peu abasourdi puis se reprend très vite : « Ho oui toute mes excuses madame … »

Misuky : « MISUKY ! »

Hector : « oui bien entendu, n’ayez crainte madame Misuky je vais faire le nécessaire et informer mes collaborateurs du changement de propriétaire. »

Misuky vexée: « Hum ! ça devrait déjà être fais depuis longtemps … allez, allez oust hors de ma vue ; allez faire votre boulot un peu ! »

Le directeur de l’établissement, s’affaire et commence à courir partout pour faire le tour de ses équipes pour les informer du changement de propriétaire.

Ludwig se tient le front et semble désespéré : « Pfff… Misuky… qu’est-ce qu’on a dit sur l’utilisation des dons ? »

Misuky : « Ben quoi ? oui je sais, pas de don sur les mages, vampires et garous d’Oceanside ; je me suis déjà fait gronder par Carolina… mais on est à LA et c’est un humain j’te f’rai dire… allez détend toi, fait moi confiance, on va passer un super séjour tu vas voir ! »

Ludwig : « ok, imparable en effet… bon, faut trouver Mr Keraudren au plus vite maintenant. »

Misuky désigne du doigt la standardiste et lui fais signe d’approcher : « c’est quoi ton prénom ? »

La standardiste : « Rebecca »

Misuky : « Rebecca, est-ce que Mr Keraudren est arrivé ? »

Rebecca : « heuu… non, je ne crois pas… »

Misuky : « Mon mari et moi allons au bar, je veux être informée au plus vite quand il arrive, et vous serez gentille de nous réserver une table pour trois personnes au restaurant. »

Rebecca s’incline : « Bien entendu madame »


Misuky et Ludwig vont déposer leurs petits baluchons dans la suite de l’hôtel, font un brin de toilette puis descendent au Bar. Ils discutent un peu de tout et de rien, des derniers évènements préoccupants sur Oceanside mais aussi de leurs situations personnelles : Misuky et ses nouvelles sœurs et Ludwig et sa future paternité.

A 20h52, Rebecca s’approche du bar accompagné d’un homme d’une cinquantaine d’année qui a les traits tirés, les cheveux grisonnants et une démarche un peu lourde reflétant un sédentarisme certain.

Rebecca : « Madame, votre invité est arrivé …par ailleurs, je vous informe que, comme vous l’avez demandé, le carré VIP du restaurant est prêt. »

Rebecca s’incline puis retourne à la réception.

Ludwig : « Bonsoir Mr Keraudren ; puis-je vous offrir un rafraichissement avant que nous passions à table ? »

Patrick s’approche de Ludwig pour lui serrer la main : « Bonsoir ; avec joie ; Mr Snibly j’imagine ? »

Ludwig : « Heu… oui bien sûr, mais appelez-moi Edward je vous en prie… Je vous présente ma collaboratrice Misuky.»

Patrick : « Madame… Edward, j’avais cru comprendre que nous devions nous voir que demain, si j’avais su j’aurai fait un effort vestimentaire »

Ludwig : « Ne vous en faites pas Patrick, vous êtes ici chez vous ! »

Misuky se lève et place délicatement sa main dans le dos de Patrick pour le guider vers le bar. L’homme mûr a l’air sous le charme de la jeune Misuky qui cesse de lui sourire et de lui porter un intérêt certain en ne le lâchant pas des yeux.

Ludwig : « Cher Patrick, je suis très heureux de vous rencontrer enfin et je dois dire que vos dernières recherches sur le peuple Nahualt et leurs croyances m’ont littéralement subjugué … vous êtes un véritable puit de savoir et j’adorerai que nous puissions partager un peu sur le sujet. »

Patrick a du mal à briser son lien visuel avec Misuky : « heuu oui, bien sûr… ce sera avec plaisir »

Patrick Johansson Keraudren subjugué par la beauté de Misuky n’est pas avare en parole et répond à toutes les questions que Ludwig se pose, parfois même avec un peu de zèle pour essayer d’impressionner la belle Misuky.


21h25 – Restaurant du PER LA hôtel

Patrick, Misuky et Ludwig se dirige vers le restaurant mais à peine entrée dans la salle VIP que Misuky à un pas de recul et regarde Ludwig d’un air inquiet. Comprenant que Misuky a perçu un danger, Ludwig renifle à son tour et au milieu des délicates odeurs de cuisine il remarque une subtile odeur Uratha. Assis à leur table, est installé un homme bien habillé, portant un canne et affublé de lunette ronde et noire totalement opaque, signe distinctif d’une cécité.

L’Uratha mystérieux : « Madame… messieurs …je suis honoré de vous recevoir dans mon établissement et je regrette de ne pouvoir me joindre à vous ; malheureusement j’ai à faire cette nuit… mais nous pourrons parler demain devant un petit déjeuné j’en suis sûr. »

L’Uratha se lève de son siège puis brandi sa canne en direction de Patrick, puis de Misuky et enfin de Ludwig ; tous tombent instantanément dans un profond sommeil.


Le 29/09/99 à 8h24 – Suite présidentielle du PER LA hôtel

Ludwig se réveille dans le lit moelleux de la suite de luxe, il est en caleçon et Misuky est endormie à ses côtés, elle aussi en sous-vêtements.

Ludwig murmure : « ho merde… mais qu’est-ce que j’ai foutu… »

L’Uratha mystérieux : « N’ayez crainte, je vous ai veillé et vous n’avez pas fait d’entorse à la litanie si c’est ce que vous craignez »

Ludwig se dresse sur le lit, se transforme en Glabro et se positionne en protection au-dessus du corps endormi de Misuky. L’Uratha mystérieux qu’il avait croisé la veille est dos à lui, près de la fenêtre il semble profiter de la douce chaleur matinale qui traverse la vitre de la chambre.

Ludwig menaçant: « Rrrr… Qui êtes-vous ! »

L’Uratha mystérieux se retourne : « Je me nomme Aaron Woodward ; Théurge des Enfants de Gaïa, Bêta du Syndicat d’Argent … je ne vous veux aucun mal… mais dite moi à qui ais-je à faire Mr Snibly ? Ludwig ? Mr Hold ? … j’ai du mal à comprendre… »

Ludwig : « Ludwig Stephan Dorn, Théurge des Enfants de Gaïa »

Ludwig reprend forme humaine et commence à s’habiller.

Ludwig : « Ecoutez… veuillez nous excuser si nous vous avons offensez mais nous avions fait des recherches sur cet hôtel avant de venir et nous nous sommes annoncé en arrivant ; nous ignorions totalement que cet hôtel vous appartenez… »

Aaron : « Inutile de vous excuser Mr Dorn, je suis ravi d’avoir pu échanger avec vous toute cette nuit »

Ludwig : « Mais de quoi parlez-vous ; je suis tombé dans les pommes dès que je suis rentré dans cette salle de restaurant ; que s’est-il passez ? et qu’avez-vous fait à Misuky bordel ?! »

Aaron : « Elle en a bavé hein ? Pas étonnant que vous soyez aussi protecteur avec elle … c’est vrai, j’ai utilisé mon fétiche sur vous… mais une chose surprenante s’est produite ; il semblerait que votre esprit soit plus complexe et résistant qu’il n’y parait Mr Dorn. Toutefois, sachez que la conversation que nous avons eu cette nuit a été très enrichissante pour moi ; bien que votre prose questionne plus qu’elle n’apporte de réponse, je dois bien l’avouer. Je tiens à vous remercier pour cela alors acceptez d’être mes invités, restez dans mon hôtel autant qu’il vous plaira… »

Ludwig : « j’ai du mal à comprendre… »

Aaron : « Cela serait trop long à vous expliquer et je ne suis pas sûr que ce que je pourrais vous dire vous permettrai d’y voir plus clair… mais je sais pourquoi vous êtes ici, alors veuillez accepter ce présent. »

Aaron s’avance près de Ludwig et lui tend une petite bourse pleine de sable.

Aaron : « Placez ce sac de sable sur votre chevet, il guidera votre sommeil et vous apportera le savoir de Mr Keraudren au fil de vos rêves ; quand le sac sera vide, vous n’aurai plus rien à apprendre de lui. …Vous m’excuserez mais je vais devoir vous quitter maintenant, profitez bien de cette belle journée… je vous conseille de gouter aux croissants, ils sont fabriqués par mon chef Français et sont juste Divin ! …Au revoir Mr Dorn je suis certain que nous serons amené à nous recroiser… mes amitiés au Sept du renouveau de Gaïa !»

Aaron claque des doigts avant de quitter la suite et Misuky se réveille.

Misuky se réveille en baillant : «haaa… bien dormi mon Loup ? …Moi j’ai fait un rêve trop bien ! et toi ? … tu fais quoi avec cette bourse pleine de sable ? »

Ludwig désorienté : « Ben écoute, je n’en sais rien… je ne me souviens pas de mon rêve si j’en ai fait un… quand a ça… Bon, on va prendre le petit déjeuné ? il parait que les croissants de ton hôtel sont à se damner ! »

Misuky éclate de rire : « hahaha mais qu’est-ce que tu racontes ! Ce n’est pas mon hôtel ! C’est toi qui m’as invité… »

Ludwig : « Ah oui, c’est vrai … j’ai dû rêver finalement… je ne suis pas bien réveillé. Aller profitons de l’hôtel quelques heures, un petit déjeuné, un plouf dans la piscine et à 14h00 on se remet en route pour Oceanside ça te va ?

Misuky : « Youpi ! Trop bien ! Merci Ludwig ! »

Ludwig et Misuky passe la matinée à la piscine de l’hôtel et après avoir pris un copieux et délicat déjeuné au restaurant de l’Hôtel se remettent en route pour Oceanside.