Mme Barrow

 19/02/00 – 19h30

ElyseumMusée de Cobalt

 

Je sens une certaine pression commencé à monter doucement. Nous recevons une des personnes les plus importantes jamais reçu par la Cour (voir la plus importante) : Mme Margerye Barrow. Sa venue a été plusieurs fois repoussée et il était temps qu’elle puisse venir. Je me retrouve avec Kachina et Sarah au musée pour sa réception. Nous apprenons que le Chambellan et le Bailli ne seront pas des nôtres car Mme Isabeau de Quevilly les a envoyés sur une mission urgente sur L.A. J’avais déjà fait le nécessaire pour sa réception et tout est prévu.

Alors que nous sommes dans la salle de réception, je suis averti par une goule que Ludwig " Reflet d'Opale " Stephan Dorn et Bobby Greenscales attendent à l’entrée. Je fais savoir qu’ils peuvent entrer. Quelques secondes plus tard, on frappe à la porte.

Je lance un « Entrez ! ».  Ludwig entre seul. Nous nous saluons. Je remarque qu’il a une chemise de couleur uni, inhabituel pour lui.

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Ludwig nous explique qu’il était venu voir le Grand Chambellan afin de faire le point sur la situation. Je lui explique qu'il a du partir précipitamment avec le Bailli et que je me ferais une joie de faire au mieux en leur absence.

Il nous fait part du projet de sa meute avec une autre de créer un véhicule d’intervention rapide adaptée. Un gros 4*4 correctement customisé pour les êtres surnaturels avec une équipe de choc préparée. Ils en feraient un de leur coté et voulait proposé que nous en fassions un du nôtre en collaboration avec eux. Sa Beta serait en charge de sa conception et de sa réalisation. Je me chargerais d’en informer le Chambellan.

De plus, il nous parle des entrainements que font ses troupes. Sarah précise qu’une entente avait été faite sur la possibilité de faire des entrainements communs. J’indique à Ludwig que nous avons aussi de notre coté lancé un programme du même acabit pour nos goules. Il me demande où se passe cette activité et je lui explique que c’est notre Bailli qui est en charge et qu’il le fait à un endroit distant d’ici. Il semble d’accord pour partager nos entrainements mais précise que cela devra se préparer avec Carolina Reaper.

Nous discutons ensuite de ce que nous pourrions faire expertiser par Mme Barrow, en plus de l’objet principal pour lequel est elle venue. Pour notre partie, il y aurait la @statue, la Clef Alpha, le Le masque de la dryade de Kachina ainsi que le Fragment du livre de Nod. Pour les garous, le Le sablier et l’autre Clef Omega. Alors que la discussion se fait, Kachina nous fait un retour sur la mission concernant le manoir de Rochecombe.

Les informations sur le Maître qui a pris la succession de Rocheblanche sont évoquées ainsi que l’être qui a fourni ses informations : un bonnet rouge. Un changelin ayant été au servi du Maître, qui a été trahi et qui aimerait se venger. Il est prêt à nous aider en contrepartie de pouvoir lui donner ce qu’il souhaite : un humain afin de pouvoir le posséder. De plus, un miroir pouvant combattre le Maître est évoqué.

Ensuite, Ludwig nous parle de ses avancés sur le réseau mycélien. Lui et Bobby ont fait des progrès ce qui permettrait dans un avenir proche de pouvoir connaître les informations détenus par le Livre de bord du capitaine Diego de Ordas.



Après avoir fait le tour des diverses informations, nous nous préparons à partir pour l’aéroport d’Oceanside. Ludwig propose alors de nous faire escorter sur Oceanside par des voitures du Set. Nous acceptons avec plaisir et nous sortons du musée. Je monte à bord de la limousine (une Mercedes classe C toutes options) avec Tetsuo au volant tandis que Ludwig, Bobby et Kachina accompagné de son raton-laveur nous suivent à moto. Bien entendu, Sarah nous suit en volant.


En arrivant à l’aéroport, nous passons par la sécurité, nous donnons nos identités à un homme gras du bide habillé avec la tenue de vigile classique qui nous informe que l’avion de Mme Barrow se trouve au hangar n°5. Les portes du hangar sont ouvertes, la limousine entre à l’intérieur suivi des 3 motos. Quelle n’est pas ma surprise quand je vois la taille du jet privé de notre invité. Il peut au moins contenir une cinquantaine de passagers. Des techniciens sont déjà entrain de s’affairer aux divers vérifications et maintenance classique. Le personnel naviguant est aussi en dehors de l’avion. Tetsuo arrête la voiture proche de l’escalier de l’avion. Je descend et m’approche de l’assistante qui attend juste à côté.



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« - Bonjour. Je suis Sulu Kusanagi, pourriez-vous avertir Mme Barrow que je suis arrivé s’il vous plaît ? » 

« - Oui, bien sûr, me répond-elle avec un accent vietnamien. » Elle met son index à l’oreille et dit quelques mots en vietnamien.

« - Ma maîtresse sera là dans quelques minutes. »

« - Merci. »

Je retourne auprès de la voiture pour l’attendre. Les motards se sont installés et ont retirés leur casque. Après quelques minutes, je me dirige vers l’assistante pour lui demander si Mme Barrow a bien reçu le message. Elle me répond directement que oui, elle sera bien la dans quelques minutes. Après un nouveau quart d’heure, je recommence l’opération en obtenant toujours la même réponse : un large sourire figé, quelques mots indiquant d’attendre et c’est tout. Au bout de 37 minutes, une silhouette se dessine dans l’encadrement du sas de l’avion.

Tous les regards se tourne vers elle. Une femme d’un blond de blé, cheveux bouclés mi-long, svelte, le port altier, ajusté dans son trenchcoat , descend les marches avec une élégance naturelle. Je m’approche alors du bas de l’escalier. Une fois à mon niveau, je la salue avec une inclinaison de 45°, les bras le long du corps. Quelle n’est pas mon  étonnement quand je la vois faire de même avec ses bras devant elle.

«  - 今晩は (Konbawa) me dit-elle » avec un léger accent britannique et une prononciation parfaite. Sur le coup, je suis un peu surpris. Je me reprends très vite.

«  - 今晩は(Konbawa) Mme Barrows» Nous échangeons ensuite quelques mots en japonais avant de reprendre en anglais.

Elle regarde les motards et leur fait un signe de tête. Chacun lui renvoi une salutation. C’est alors que Sarah apparaît, proche de nous. Mme Barrow, avec un sourire,  me fait remarquer qu’il y a beaucoup de monde pour sa réception.

« - Je ne suis pas venue ici que pour affaire, j’aimerais aussi pouvoir profiter de votre ville que je ne connais pas ainsi que The Asylum. Par ailleurs, je me suis permise de vous apporter des présents. »

Elle claque des doigts et apparaît au niveau du sas, une hôtesse de l’air qui descend avec un sac noir type porte-tableau. Une bosse se fait remarquer dessus. Alors que Sarah s’approche pour le prendre, je vois au visage de l’hôtesse qu’elle ne comprend pas. J’indique à Sarah de la laisser faire. Elle se dirige vers le coffre que Tetsuo avait ouvert. A eux deux, ils s’assurent que l’objet est bien calé dans le coffre et ne bougera pas pendant le trajet. Une fois fait, Mme Barrow monte dans la limousine avec moi, les motards monte sur leur motos, Sarah s’envole et nous partons tous pour l’Elyseum. Pendant le trajet, je présente succinctement les différents quartiers de la ville à notre invité.

Une fois au musée, nous nous rendons dans une salle de réception préparée pour l’occasion. Une fois entrée, elle se dirige directement vers l’assise qui est en bout de table. Je la suis et m’assoies à sa droite. Ludwig se place à l’exacte opposé alors que Kachina se met à coté de moi. Sarah reste debout, la porte en visuel. Je lui propose un rafraichissement mais elle me fait comprendre que les grands crus ne se mettent pas en bouteille plastique. Elle nous indique que nous pouvons l’appeler Margerye. S’ensuit la présentation de Ludwig qui fait passer le message concernant l’Ocean Act. Margerye prend ensuite la parole :

« - Bien. Si je suis ici aujourd’hui, c’est pour affaire, sachant toutefois qu’après les affaires il y a le divertissement. Cependant, je suis venue dans le but d’acquérir un objet pour mon commanditaire. Et afin de pouvoir travailler dans les meilleurs conditions, je suppose que le passage à un détecteur de mensonge sera un bon début. »

Nous sommes tous un peu abasourdi par la remarque, nous proposons quelques solutions et celle de Ludwig semble la plus rapide et la plus crédible : Il propose de faire appel à un esprit de la Vérité.

Il se place alors au fond de la salle et commence à dire quelques mots dans un dialecte. Dans un premier temps rien puis une balance de justice apparaît sur la table. Sur le support du milieu y est accroché une tête. Il continue dans un autre langage puis vient s'assoir avec nous. Je pose ensuite une première question à Margerye afin de vérifier si la balance fonctionne correctement :

Sulu : Est vous venue pour faire l’acquisition d’un objet ?

Margerye : Oui ainsi que de pouvoir profiter de la ville après avoir régler nos affaires. Pouvez vous me certifier que l'objet est bien ici et qu'il n'a pas été ouvert, altéré ou dégradé? 

Sulu : Je peux vous confirmer sa présence en ce lieu et qu'il est totalement dans l'état où il a été trouvé.

Ludwig : Pourquoi êtes-vous venue ?

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Margerye : Je vous répondrais que je suis venue pour affaires ainsi que le plaisir. Mon acheteur souhaite obtenir le Sang d’Eternité, toutefois j’aimerais aussi expertiser le Sigil d’Emeraude ainsi que le fragment de Nod. Pour être tout à fait honnête, je souhaite également présenter mon travail afin que nouvelles opportunités puissent se créer. Et par la même occasion faire en sorte que Oceanside soit un lieu de plus où mes compétences seront appréciées, remarquées et demandées.

(Au mot de Sang d’Eternité, Sarah quitte la pièce rapidement)

Ludwig : Sulu, peux tu me dire ou vous avez obtenu ce Sang d’Eternité ?

Sulu : Nous avons eu une info nous indiquant où il était situé. Nous sommes allés le récupérer. Nous savions que c’était un artefact puissant. Il me semble donc logique que sa valeur soit importante.

Margerye: Vous savez, la valeur des choses est proportionnelle à l’intéressement que nous voulons bien leur donner. Pour mon client, c’est le Sang d’Eternité. Prenons par exemple Ludwig, avez-vous quelque chose sur vous de grande valeur ?

Ludwig : Je ne pense pas.

Margerye : Avez-vous un objet auquel vous tenez beaucoup ?

Ludwig : J’ai mon bracelet. Il a surement peu de valeur pour vous.

Margerye : En effet, pour autant, pour vous, sa valeur doit être inestimable. Vous seriez près à dépenser beaucoup pour le récupérer. Voir plus. C’est la même chose pour mon client. Par ailleurs, Sulu, pouvez vous me confirmer que le Sang d’Eternité est à vendre ?

Sulu : Je peux vous dire que tout à un prix.

Margerye : Heureuse de l’entendre. Nous allons donc pouvoir faire affaire.

Ludwig : Pouvez-vous nous dire comment vous faites vos expertises ?

Margerye : Après de nombreuses années à étudier et voyager, j’ai pu accroitre mes compétences, mon savoir ainsi que mon expérience. J’opère seule et avec peu d’instruments. Je tiens cela en partie de mon clan, les Émissaires des crânes. Sachez également que mon commanditaire est un confrère vampire. Bien, maintenant que nous sommes d’accord sur notre rencontre, mettons nous au travail. Puis viendra ensuite le moment du divertissement. » Dit elle avec un grand sourire.


Nous nous levons tous, sortons de la salle, Margerye ayant récupéré le sac avec les cadeaux et Ludwig sa balance. Nous retrouvons Sarah et cheminons ensuite vers le 1er étage en passant par l’ascenseur afin de nous rendre dans l’aile où sont situés certains objets à expertiser. Une fois à l’étage, une grande pièce, haute de plafond, aucun mur à l’intérieur, seulement des grands piliers de soutien. Des baies vitrées donnant sur Vista. Placé ça et là, des espaces délimités, vitrés ou non, pouvant accueillir des objets, éclairés de façon à mettre en lumière les antiquités. La pièce est rempli au tiers de ce qu’elle peut accueillir. Cela fait un peu vide. Margerye, une fois sorti de l’ascenseur, se dirige directement vers le fragment de Nod. Nous la suivons.

Arrivé devant, nous pouvons voir que le morceau est fixé entre deux verre de plexiglas un peu plus grand que lui, totalement translucide, eux-mêmes maintenu par deux fils passé dans deux trous, quasiment invisible. Cela donne un effet de lévitation à l’objet. Margerye prend juste une minute pour faire une contre-expertise à sa propre expertise faite quelques mois plus tôt lors d’une vente aux enchères.

« - Cela correspond bien à ce que j’avais vu la première fois. C’est le moment de vous donner le premier cadeau que j’ai apporté. Cela ira très bien dans cette galerie qui ne demande qu’à s’étoffer. »

Elle ouvre alors le sac et en sort d’abord une boite en carton puis sort délicatement un tableau. Il  représente la Vallée de Zilha.

Margerye nous explique qu’elle a eu ce tableau en paiement et nous l’offre. Il a été peint par Cassandra Giacometti, toréador du XV-XVIe siècle, grande peintre de son époque.

L’œuvre en elle-même est une représentation de la première femme de Caïn : Zilha. En effet, avant de connaître Lilith, Caïn eu une relation avec Zilha. C’est à ce moment là qu’il eu la révélation du Golconde. Il décida toutefois de ne pas rester et parti pour ensuite trouver Lilith, où il découvrit la révélation de l’Infernalisme.

La vallée représente le calme et la sérénité qu’aurait trouvé Caïn avec Zilha. Au milieu celle-ci coule un ruisseau dont le liquide serait le sang de Zilha.

Margerye nous indique que ce tableau a été exposé dans des endroits très privés par des personnes importantes et qu’il mérite d’être vu et connu de beaucoup plus de monde. Je la remercie chaleureusement de son présent. Je demande à une goule de le placer dans un des espaces dédiés sur les murs.

Nous reprenons ensuite le travail par le Sigil d’Emeraude (Margerye ayant récupéré sa boite en carton). Nous savons que cela fait partie d’un ensemble dont les garous ont la table. Il se trouve dans la même lévitation que le fragment. Cette fois-ci, Margerye se concentre plus sur l’objet. Elle fait le tour plusieurs fois, regarde par-dessus, par-dessous, sort même un carnet de notes. Pendant ces quelques minutes, Kachina est reparti voir le tableau, Ludwig a sorti lui aussi un carnet et griffonne quelque chose, Sarah est parti vérifier les fenêtres et les portes et moi-même je me permets de lancer Perception d’aura afin de définir comment travaille Margerye. Je me rends compte qu’elle utilise aussi Auspex mais à un niveau supérieur au mien. Une fois qu’elle écrit dans son carnet, j’ose un coup d’œil afin se qu’elle peut bien y marquer. Elle tourne le livre vers moi et je vois que Margerye a noté plusieurs questions : Qui / Ou / Comment / Pourquoi. Sûrement un moyen mnémotechnique pour retenir les informations qu’elle a pu tirer de cet objet.

« J’en ai fini avec celui-ci. Serait il possible de passer à la pièce maitresse de ma venue ici. Il me tarde de le voir en vrai. »

Après rangé son carnet, elle récupère son sac qui contient toujours la boîte en carton. Nous nous dirigeons alors vers l’ascenseur afin de pouvoir rejoindre le coffre-fort. Une fois arrivée au bon étage, je sors en premier de l’ascenseur suivi de la troupe. Une goule nous attend devant la grande porte massive, faisant très bien son impression de robustesse et de solidité. La méthode pour ouvrir le coffre est on ne peut plus simple : Il suffit de passer un scan rétinien puis de récupérer les deux clés à l’intérieur de l’ouverture précédemment activé pour ensuite avoir deux personnes qui rentrent chacune une clé dans une serrure apparut après avoir décrocher les clés de leur emplacement. De là, chaque personne tourne la clé en même temps que son homologue pour activé le mécanisme hydraulique. Un bruit sourd enchaînant avec un son d’écoulement sont en accord sur le pivotement de la lourde et épaisse porte qui laisse entrevoir l’intérieur du coffre.

Pour certaines personnes, une odeur forte et reconnaissable se fait ressentir de suite : celle de Ian Micton. Pendant quelques temps, il a été logé ici. Nous rentrons, en faisant attention au rebord à enjamber, dans un pièce peinte entièrement en noire. Il y a bien entendu différentes surprises en ce lieu :

-          Sur des palettes en bois se trouve quelques dizaines de lingots en or. Un symbole d’aigle et une svatiska inversée dessus.

-          Une armure médiévale dans un état correct assemblé et pouvant donné l’impression de pouvoir bouger à tout moment.

-          La statue de Faust et Marguerite cachée sous un drap. Il valait mieux, tout est possible. La clé n’est pas loin d’elle, posé dans un coffret en métal avec à l’intérieur un support en mousse où y est taillé la forme de cette dernière.

-          Sur un porte-selle, la selle de Robert. Mais que fait elle la ?

-          Enfin, au fond de la pièce, sur un présentoir, posé sur une mousse à mémoire de forme, dans un coffret en métal poli, la fiole avec le liquide de l’Antédiluvien : le Sang d’Eternité.

Alors que nous nous approchons de fond de la pièce, Mme Barrow fait un bref arrêt devant la statue. Je lui dit que ce serait une des pièces que nous aimerions lui faire expertiser. Elle semble très intéressée par cette idée. En suivant le mouvement, je demande à Sarah de bien vouloir sortir du coffre-fort et de faire venir deux goules par sécurité. Elle s’exécute.

Le temps que Mme Barrow sorte et enfile ses gants blancs d’expertise, les deux goules sont arrivés. Je leur indique de se mettre de part et d’autre de la professionnelle pour parer à toutes éventualités. La tension monte d’un cran. Dans un premier temps, elle observe scrupuleusement la fiole sous tous les angles possibles mais toujours posée sur son écrin. Au bout de quelques secondes, elle va se saisir de l’artefact. Je sens mon corps se tendre par instinct. La spécialiste pose alors ses doigts sur la fiole, la saisi et commence à la bouger dans tous les sens. A un moment, elle place l’objet vers la lumière du plafond pour observer (contempler ?) l’intérieur. A cet instant, une sensation désagréable me traverse l’esprit : j’ ai un ressenti comme ci Mme Barrow était venue pour nous voler la fiole. Pour être plus précis : pour ME voler le Sang d’Eternité. C’est alors que je m’aperçois qu’elle-même à l’air perdu dans ses pensées mais elle se reprend et continue de garder l’objet dans les mains.

« Reposez cette fiole s’il vous plait Margerye ! »

Même moi je suis un peu surpris du ton employé, sec et froid, pour lui indiquer d’arrêter son petit jeu. Elle sait que le moment de reposer la fiole est venue pour autant Mme Barrow a vraiment du mal à ce défaire de cette élément de puissance. Une fois reposé, nous sortons du coffre. En observant l’experte, je vois bien qu’elle laisse couler un dernier regard vers la fiole avant de franchir le seuil. Nous remontons ensuite à la salle de réception. Sarah nous rejoins à ce moment-là.

Une fois en place, nous commençons les négociations pour la tractation de ce soir.

Afin de pouvoir lui faire correctement une offre, nous lui proposons un rafraichissement dans une autre pièce avec une boisson de première qualité et de toute fraicheur. Elle accepte volontiers et part avec sa boite en carton sous le bras.

Une fois entre nous, nous lançons le débat sur ce qui pourrait nous être le plus utile. Sont alors lancés plusieurs idées :

-          Un moyen de repousser ou contrôler les Wraiths

-          L’expertise de plusieurs objets

-          Le transport part un tiers du colis

-          Fournir un expert en alchimie

Après quelques minutes de discussion active, Mme Barrow revient, sans la boite en carton. Elle nous dit qu’elle est allée voir Isabeau de Quevilly puisque nous étions un peu trop long sur nos discussions. Nous nous excusons auprès d’elle et lui demandons de bien vouloir lancer les hostilités.

« He bien, pour l’obtention du Sang d’Eternité, je vous propose la somme de 1 M $ »

Un rire m’échappe.

Sulu : « Vous savez très bien que cela vous beaucoup plus que cela. D’après mon expérience, cette estimation est faible »

Margerye : « Vous faites deux erreurs Sulu. La première est que vous n’avez aucune expertise sur le sujet. Vous ne pouvez donc pas définir si mon estimation est juste ou fausse. Deuxième erreur, un estimation est faite en fonction de la valeur que vous voulez bien lui donner. J’en déduis donc que pour vous, elle est d’une grande valeur. Que proposez vous comme rémunération contre le Sang d’Eternité ?

C’est alors que nous commençons les vrais négociations. Dans un premier temps, nous lui soumettons l’idée de nous trouver un moyen de pouvoir gérer les Wraiths. L’experte prend son temps de réflexion et nous dit que c’est possible. Ensuite viens l’idée que l’acheteur devra s’acquitter de ses honoraires afin qu’elle puisse venir expertiser 10 objets. A ce moment-là, nous en apprenons un peu plus sur sa façon de se faire rémunérer. C’et 250 000 $ par expertise sans compter les frais « annexes » : transport, logement, repas, divertissement. Ayant des goûts de luxe, l’enveloppe moyenne est de 500 000 $. Ce qui ferait une somme totale d’environ 5 M $ pour le tout. Elle propose alors une contre-offre avec le Sang d’Eternité ainsi que le Sigil d’Emeraude. Nous lui indiquons que ce ne sera pas possible d’avoir les deux objets.

Elle fait mention d’une autre chose qui pourrait l’intéresser : d’avoir sous ses ordres une Coccinelles-des-Embouteillages. Kachina et moi nous nous regardons d’un air incrédule. Ludwig prend alors la parole pour lui dire que cela pourrait être possible mais pas dans les conditions qu’elle voudrait. Il nous explique ensuite ce que c’est. Il s’agit d’un esprit libre qui existe sous la forme d’un taxi jaune (une coccinelle) qui roule dans la ville d’Oceanside et qui permet de se déplacer avec des avantages. Il posséderait deux tickets permettant de pouvoir l’appeler et de monter à bord et il serait prêt à en céder un. Toutefois il l’a met en garde sur le fait qu’il n’est pas contrôlable et qu’il vaut mieux bien s’entendre avec lui pour profiter de ses services.  Nous lui parlons alors de la possibilité, via son réseau, de nous faire rencontrer un maître en Alchimie. Mme Barrow nous dit que cette transaction se ferait personnellement et serait en dehors de la négociation du Sang d’Eternité. Elle demande le fait d’avoir une galerie d’art au niveau de la marina d’Oceanside. Par le biais de l’Ocean Act, Ludwig lui dit que cela serait possible en faisant 50/50 entre les garous et les vampires. Je rechigne à payer pour un bâtiment qui serait en dehors de notre territoire mais je m’incline en précisant que le Chambellan serait sûrement d’accord pour cette proposition. Nous tombons d’accord sur cette échange. Un nom, une adresse et une phrase d’accroche nous serons fourni en contrepartie d’une propriété commerciale (galerie d’art) à la marina.

Concernant la transaction principale : le Sang d’Eternité et le ticket de la coccinelle des embouteillages seront cédés contre un moyen (livre, objet ou autre) qui permet de repousser les Wraiths ainsi que 10 expertises préalablement réglés par l’acheteur. C’est à ce moment que je pose une dernière condition : pouvoir rencontrer l’acheteur. Kachina et Ludwig, au vu de leur tête déconfite, n’en reviennent pas. Mme Barrow me rappelle, une fois de plus, que cela fait partie des clauses obligatoires pour mener à bien les négociations. Je décide alors de me retirer quelques instants pour réfléchir une dernière fois calmement. Je sors alors de la salle de réception.

L’appel du Sang d’Eternité a été très fort mais j’arrive à reprendre mes esprits. Je reviens dans la salle, m’assois, tous les yeux rivés sur moi, et déclare que le marché est conclu. Un soulagement se fait sentir dans la pièce.

Margerye : « Maintenant que les affaires sont finis, nous allons pouvoir passer au divertissement. Pouvons nous nous rendre à l’Asylum. J’aimerais quand même passé avant à mon jet afin de mettre une tenue plus appropriée si cela vous convient. Nous en profiterons pour faire rédiger les documents par mon assistante juridique. Je vous laisserai le soin de lui dicter les termes Sulu.»

Sulu : « Bien entendu. La limousine peut nous attend pour nous y déposer. »

Ludwig : « Cela ne sera pas nécessaire Sulu. Je vais montrer à Margerye comment fonctionne le ticket, si cela vous convient bien entendu. »

Margerye : « Cela me ferait très plaisir de voir à quoi il ressemble et le moyen d’en profiter. »

Ludwig : «  Très bien. Kachina, est ce que cela vous intéresse aussi, sachant que vous êtes aussi dans le domaine des esprits ? »

Kachina : « Oui, volontiers. Cela m’intrigue beaucoup de savoir quel est cet esprit. »

Sulu : « D’accord. Je vais passer voir la Baronne afin de la prévenir de la conclusion de notre marché. Je prendrais la limousine pour vous retrouver à l’aéroport. Sarah vient avec moi s’il te plait. »

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Les deux groupes se séparent. Je vais voir la Baronne afin de lui faire un compte rendu rapide de la situation. Elle semble plutôt soulagé de savoir que le Sang d’Eternité quitte l’Elyseum. Une fois fait, nous partons pour l’aéroport avec la limousine. Une fois sur place, une femme à la couleur d’ébène m’attend pour rédiger les documents. Elle se tient devant une machine à écrire à l’ancienne. Je m’y attèle directement. 2 fois pour avoir un double. Une fois fait, Kachina m’explique les différentes informations qu’elle a grapillé via le passage dans l’esprit coccinelle :

-          Un coup d’état serait en préparation à @San Diego contre Oceanside

-          Sur Los Angeles, la Camarilla voudrait faire un attentat contre la Baronne Tara Kearney

-          Jodilynn Blake a été vu proche d’Oceanside accompagnée d’un copain très costaud

Sachant que je suis arrivé quelques minutes après le groupe coccinelle et que la rédaction des documents ont aussi pris quelques minutes, nous attendons en bas de l’avion la fin de la préparation de Mme Barrow. Après 47 longues minutes d’attente, elle ressort avec une tenue des plus… collée à la peau. Je peux dire qu’elle fait son effet. Nous montons tous à bord de la limousine et partons pour l’Asylum.

Une fois arrivée, nous sortons de la limousine et arrivons à l’entrée des VIPs. Le videur me reconnait et fait le nécessaire pour nous faire entrer rapidement.  J’avoue qu’avoir Mme Barrow à mon bras a fait que tous les regards se sont tournés vers nous. J’ai l’habitude mais pas avec autant de force. Une fois dans la salle principale, un très grand espace avec une décoration chic style indus. Des personnes de tout âge (enfin surtout des jeunes) venant des beaux quartiers sont ici pour se défouler sur de rythmes trance-électro. Mme Barrow nous demande si nous pouvons aller à l’étage afin d’apprécier la vue. Nous nous dirigeons vers l’escalier donnant sur l’étage. Le vigile fait la même chose que celui de l’entrée et nous laisse passer rapidement. Au passage je lui indique de nous faire monter quelques alcools de qualité. Une fois en haut, il y a plusieurs carrés privés donnant sur la piste de danse. Nous en choisissons et nous y installons. Le temps que les boissons arrivent, Mme Barrow profite de la vue pour s’émerveiller de la vie trépidante et exubérante qui se trémousse sous elle. Après avoir bu quelques verres et observé son comportement, je propose à Mme Barrow de faire une descente sur le dancefloor afin de nous défouler nous aussi. Kachina et Ludwig préfèrent rester en retrait. J’enlève ma veste que je plie soigneusement et la place sur le canapé où nous étions assis. Je suis la belle qui descend les marches 4 par 4 tellement elle est excité.

Nous nous mettons alors, dans une premier, à suivre tranquillement le rythme de fond. Au fur et à mesure, nous dévoilons chacun notre tour quelques petits pas de dance. Après un bon échauffement, nous passons aux choses sérieuses. Les personnes qui étaient autour de nous se sont écartés pour profiter du spectacle. Tout en suivant un délicieux mélange du rythme de la musique et un rythme interne, Mme Barrow arrive à sortir des pas de tango puis de salsa pour revenir sur des pas de classique. Je suis ces changements de variations avec mon expérience. Ce qui à l’air de lui faire très plaisir. Nous faisons cela pendant 1h environ. Les gens se sont carrément arrêtées pour nous regarder donner une représentation artistique.

A un moment donné, je vois qu’elle a changé d’attitude et commence à chercher du regard quelque chose. J’essaie de suivre son regard tout en continuant mon exercice. Je la vois alors fondre vers une table situé contre le mur sous l’escalier. Il y a un couple de jeune en train de discuter. Les dégaines sont classiques pour l’endroit : le mec en costard sans cravate et la femme en tenue courte et avantageuse. Mme Barrow se rapproche de l’homme, lui passe une main derrière la nuque et lui chuchote quelque chose à l’oreille. L’homme lui fait un grand sourire. Je me dis que la nuit va mal se terminer pour lui. Heureusement que nous avons des salles privées en bas. L’experte pose alors sur la table basse une grosse liasse de billets puis elle pose la main sur le torse de l’homme et ensuite embrasse fougueusement la femme qui l’accompagne. Elle remonte ensuite à l’étage. Je la suis.

Une fois en haut, elle nous demande de passer dans la second partie de la soirée. Je récupère ma veste qui est toute froissée. Kachina m’explique qu’elle s’est assis dessus par mégarde en voulant nous surveiller. Nous nous dirigeons vers une porte qui donne sur un escalier de pierre qui plonge sous terre. Nous débarquons dans une autre salle avec aussi son ambiance musicale. Le ressenti est différent que celle d’en haut : la transpiration se mélange à l’odeur de sang et au parfum du plaisir. Toutefois, nous allons nous isoler de la foule dans un salon plaisir. Une fois à l’intérieur, elle me demande de remettre la musique qui passait dans la pièce que nous venons de quitter. Je m’exécute et active les haut-parleurs qui diffusent alors l’ambiance suave et intimiste de l’autre salle. Elle et moi reprenons un petit jeu de danse tout en modération.

aea7c2e3-616b-4c40-a175-5789ba7be818.pngC’est alors qu’elle sort de sa robe un sachet plastique avec des éléments rouges à l’intérieur. Tout le monde reste, quelques secondes, décontenancé.

Margerye : « Voici pourquoi j’ai tant voulu venir ici. Je savais qu’il était possible de s’en procurer dans la ville. Je ne pensais pas pouvoir en trouver directement dans votre Asylum. Il n’y a qu’en Californie que c’est trouvable. Est-ce que vous voulez essayer ? »

Ludwig : « C’est du RedSkull ? Si c’est cela je préfère passer mon tour. »

Sulu : « Je vous accompagne volontiers ! »

Kachina : « Je crois que je vais éviter aussi. J’aimerais être réactive si un problème survenait. » Tout en disant cela, elle s’approche d’une chaise, l’attrape, la casse avec sa jambe pour en récupérer un pied.

Je hoche de la tête pour lui indiquer que c’est OK. Alors que la dealeuse se penche pour poser le sachet sur la table basse, je remarque une marque dans son dos. Un gros tatouage en forme de cœur enlacé dans une triquetra sur fond violet est placé entre ses omoplates. Elle me montre comment prendre le RedSkull et je la suis. Nous reprenons notre séance de danse mais avec des mouvements plus ralentis. Tout en se déhanchant, Je m’aperçois que Mme Barrow commence à rentrer en transe tout en perlant par petites gouttes du sang sur tout son corps. Ce qui fait qu’avec la couleur de sa robe, il me semble qu’elle soit nue. Ses pupilles sont totalement dilatées. Elle n’a pas l’air de le ressentir et continue sa danse lascive en s’approchant de moi. De mon côté, j’ai une drôle de sensation. J’ai un effet de liberté totale et je fais tout ce qui me passe par la tête. J’arrache ma chemise puis je balance mes chaussures dans le mur, j’attrape mes chaussettes une à une et je les jettent en l’air. Arrive le tour du pantalon qui ne fait pas long feu et fini déchiré sur le canapé. J’attrape ensuite mon nœud-pap que j’accroche sur ma tête. Tout en faisant cela, je me suis rapproché de Margerye. Elle est quasiment à ma portée. J’ai l’impression qu’elle veut s’amuser avec moi…

Kachina la repousse violemment mais cela ne l’empêche pas de me griffer avec des ongles pointues. Je ressens une violente sensation dans tout mon corps puis…

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Ceci sont des faits qui m’ont été relatés :

Une fois que Kachina a repoussé Margerye, elle a attrapé son pieu et me la enfoncé dans le cœur. Enfin, elle a fait au mieux car j’étais entrain de convulser. Au moment où je suis tombé en convulsion,  une vapeur avec des formes de crânes est apparu. Ludwig a dû faire appel à un esprit pour maintenir Margerye le temps que l’effet de la RedSkull s’amenuise. Les deux attendent environ 1h pour que Margerye soit assez calme pour nous sortir de l’Asylum.

Je me retrouve dans un sac mortuaire, dans le coffre de la limousine. Tout le groupe repart pour l’aéroport. Uns fois sur place, Margerye a eu le temps de retrouver ses esprits. Elle fait apporter une feuille de papier, un feutre et son carnet d’adresse. Elle déchire la feuille en 2/3 et 1/3. Sur la petite partie, elle note un nom, une adresse et une phrase d’accroche afin de pouvoir approcher l’Alchimiste. Et en guise de dernier présent, elle révèle qu’elle a eu un flash pendant son trip.

Cela a un rapport avec le Sigil d’Emeraude. Elle a déjà vu quelque part une autre représentation. Sur la grande partie de la feuille,  elle dessine quelque chose à main levé.

Une fois fait, elle reprend son avion et s’en va. Kachina me ramène à l’Asylum. Tetsuo sait exactement se qu’il me faut en cas de sortie de torpeur. Et il y a ce qu’il faut ici. Dans une pièce isolée, un pauvre homme se fait saigner jusqu’à la dernière goutte. Sauf que pendant mon repas, j’ai le fond sonore de la boite de nuit dans les oreilles, ce qui fait qu’une fois fini j’ai la mélodie dans la tête…

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Instigator
Waban, Vent d'est

En date du 08 septembre 1999, a lieu sur Oceanside le 1er "Wabudokaï", un tournoi d'art martiaux qui vise à prouver la valeur aux combats des membres du Sept à travers un tournoi amical.

Organisé par Waban, Vent d'est, ce tournoi aura lieu en Penumbra, plus précisément au Théâtre du Sept Renouveau de Gaïa, un lieu créé spécialement pour l'occasion.

La finale de ce tournoi aura lieu lors du Conclave de l'Equinoxe, le 23 septembre 1999.

Celui-ci possède trois catégories.

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« C’est une marge d’erreur acceptable »


Franck est un Uratha qui a une passion pour les chiffres et qui exprime souvent son opinion à travers un pourcentage. Dans l’optique de créer un Sept indépendant et fort, la logistique ne doit pas être sous-estimé et c’est là que le Galliard entre en jeu. Si la meute de la Tour d’Ivoire détient les cordons de la bourse et gère le capitale bancaire de la meute, Franck est le chef d’orchestre des dépenses du Sept, le moindre dollar devant être dépensé dans un souci de rentabilité optimal. De plus, le Galliard possède une mémoire parfaite des chiffres, capable d’ingurgiter et de reformuler la comptabilité d’une grande entreprise, taxe comprise, ce qui lui a valu de surnom de « Hard-Drive », véritable disque dur de sauvegarde de la moindre interaction monétaire ayant eu sa validation … Et gare à ceux qui oseraient voler, ou pire, frauder, ils pourraient bien découvrir que le Galliard possède des crocs affutés derrière ses livres de comptes impeccables. Il a été recruté par Pepper pour le projet Ocean Act alors qu’il officiait comme Bêta dans une meute de Boston, la Rongeur-d’Os lui vantant celui-ci comme un challenge à la hauteur de sa réputation, ce qui ne fut pas pour lui déplaire, en plus de profiter d’un dépaysement total et d’une nouvelle fiscalité avec laquelle faire joujou.

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Dernier sous-niveau situé sous la ville d'Oceanside, c'est ici, dans un immense souterrain fruit d'un projet avorté en 1963 que se situe la base du Unknown.

A ce jour, très peu de personnes connaissent encore l'existence de ce lieu qui devait pourtant avoir été totalement enseveli sous des tonnes de roches et de terres, mais tel ne fut pas le cas ! Au lieu de cela, le culte tira parti du matériel d'excavation et pendant prés de 30 ans, centimètres par centimètres, ils reprirent les fouilles dans le plus grand secret, espérant trouver enfin le Tombeau de Rocheblanche. Si cela ne donnera rien, ils firent par contre la découverte d'une antique antichambre au cœur du réseau de tunnel et se qu'ils y découvrirent s'avéra bien plus surprenant encore ... 

A ce jour, le niveau est totalement désert !!! il semble bien que le Culte est abandonné les lieux depuis novembre 99, laissant derrière eux un réseau de tunnels lugubre et quelques créatures en surveillances.

Lors de leur première mission en temps que membre du Sept, la Meute du Rat'Gang nettoya le niveau -3 dans sa globalité ... se demandant bien "où" pouvait se trouver désormais le sinistre Culte Unknown.

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Alba Crucem ou Croix Blanche est une épée sanctifiée dont la Fondation de Los Angeles a fait cadeau à Gabriel afin de lui montrer son soutien dans l’ouverture du Node d’Oceanside. L’épée à deux mains aurait été forgé par les descendants de Toubal Caïn en personne et bénie dans les eaux du Jourdain. Elle fut utilisée par les templiers éveillés lors des croisades au moyen orient. Le dernier Templier qui en avait la garde faisait partie d’une loge américaine, ce dernier a disparu lors du conflit vietnamien aveuglé par des chimères de haine déguisées en parodie d’hommes vertueux. Alba a alors été récupérée par un mage de la Fondation de LA et soigneusement protégée. 

Épée longue à double tranchant style épée de Templier. Pommeau rond aplatie, fusée protège par du cuir de veau enroulé finement, garde en acier doré sur lequel est inscrit « Alba Crucem, Amery de Janzé » sur la première face sur l’autre repose des symboles templiers. La lame de l’épée mesure environ 90 cm, il y est inscrit dans la gouttière « Ira Dei Ferrum, INRI ».  L’acier de la lame est composé d’acier carboné, d’argent et d’orichalque (métal présumé légendaire par les dormeurs que certain mage Forgeron de renom savent créer) et à été forgé dans un feu magyque. Cette nuance de métal donne une couleur argenté aux reflets cuivrées à la lame. 

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