Une machine eressienne retrouvée auprès de l'ancien portail impérial de Combes.

Le paysan Cheiron trouva cette relique, alors inactive, face contre terre près du portail de Combes. Il la ramena au village, où les habitants installèrent l'artefact humanoïde dans une chapelle de bonne fortune dédié à la Gardienne - persuadé de la nature divine de la chose. Ils prirent l'habitude d'y déposer fleurs et prières. Certains allèrent jusqu'à graver leurs vœux sur la relique : elle fut ainsi recouverte de symboles et des quelques rares mots que les plus érudits savaient écrire.
Au milieu des graffitis ornant son torse, un numéro érodé par l'âge immatriculait la machine : M1 |C3.

Alerté par l'explorateur Balkas de son existence, Forgemer manda une expédition pour aller observer l'objet. Après une analyse méticuleuse menée par l'archéologue Flavia Aurelius Croc-d'Argent, cette dernière replaça la batterie alimentant M1 K3, lui redonnant conscience. Malheureusement, la machine ne disposait d'aucun souvenir et n'était guidée que par la vague idée d'une mission. Analyser. Enquêter. Explorer. Protéger. Ces quatre principes gouvernent les actions du compagnon mécanique.
De son passé MI K3 iel-même et ses compagnons ne savent que ce que son corps a voulu révéler : d'origine eressienne, la coque rouillée qui lui sert de corps est antique, tandis que ses entrailles et outils sont d'une facture plus récente et presque neuve. L'énergie alimentant la relique est une batterie d'âmes, une technologie propre à la cité-état que peu prennent le risque de questionner. Voir, toucher, parler avec l'armure vivante a été pour chacun des membres de S1E01 - Un portail bien gardé un événement mémorable. La curiosité de M1 K3 leur est acquise - ainsi que son obsessionnelle fidélité.