1. Characters

Orientalis

This character is dead.
Soldat
PNJ


Orientalis est norroise d'origine même si elle n'en connaît pas les coutumes. En effet, depuis son plus jeune âge, elle était esclave aux champs et a pu s’en sortir grâce à l’académie militaire de la famille Claudius où elle a pu faire ses classes dans une période où cela manquait de soldats. 

La cavalerie ne lui plaît pas trop cependant alors elle s’est reconvertie dans l’infanterie.

Funérailles d'Orientalis

[Le 18 de Forgeron, lendemain du retour de l'expédition S2E25 Le Monastère de l'Hiver, à l'aube.]

La commandeure et sa troupe rentrent plusieurs heures après le retour de l'expédition vers les ruines proto-sidhes. Un tiers des soldats en moins. Avec eux est trainé par des cordes sur un reste de charrette le corps massif d'un être de métal. Filia Claudius, la jeune impériale mène le cortège. Elle porte sur son dos un corps inanimé. Sa posture est droite malgré le fait que son visage, son corps et son armure soient couvert de sang. Son regard est fixé vers l'horizon, résolu. Même en arrivant à la Traverse, elle continue d'avancer et de regarder droit devant elle, ignorant les curieux qui posent des questions ou qui tentent de lui parler. Son pas est décidé et le cortège se dirige en direction de la rotonde encore en construction.

En arrivant au centre, entourée par les alcôves vides qui contiendront les statues des différents dieux impériaux, elle dépose délicatement le corps qu'elle portait. Son visage est tourné vers le plafond et tout le monde voit qu'il s'agit d'Orientalis. Celle qui accompagne Filia depuis le début. Elle était née esclave et n'a toujours connu que l'obéissance. A l'âge de 14 ans, elle s'est retrouvée devant un tribunal. Elle avait volé un cheval de la famille Claudius pour tenter de s'échapper de l'emprise de son maître qui venait de marquer sa mère malade au fer rouge, la tuant au passage. Son sort aurait été sans doute différent si ce n'était pas une jeune femme plus jeune qu'elle encore nommée Filia qui devait choisir entre prononcer la peine capitale au maître ou à l'esclave...


Désormais, l'impériale est en train de récupérer du bois et de le poser au fur et à mesure juste à l'extérieur de la rotonde. Certains comprennent ce qu'elle fait et l'aide à monter ce bucher funéraire qui se monte progressivement. Une fois constitué, Filia revient dans la rotonde et s'agenouille près d'Orientalis. Elle fait de son mieux pour parler sans montrer son affect afin d'articuler aussi bien que possible.
- Tu disais que c'était en femme libre que tu avais refusé que je t'affranchisse de moi car que tu me devais la vie. Désormais tu l'as donnée. Tu es enfin libre, tout les champs Elyséens s'ouvrent à toi. Jamais ni neige ni grands froids ni averses non plus, on ne sent partout que zéphyrs dont les brises sifflantes montent de l'océan pour donner la fraîcheur aux hommes. Guette le son de ma voix, nous nous reverrons bientôt.

Elle lève la tête et son regard fait le tour des alcôves vides des dieux. Sa voix prend un air impérieux, avec une teinte de défi quand elle s'arrête devant le Trône Sombre, dieu de la mort et des héros.
- Elle mérite d'y accéder.

Elle porte alors son corps dans ses bras et l'amène sur le bucher funéraire, dépose quelques bricoles, dagues ou glaives sur le bucher par la même occasion.
L'instant d'après, elle prend une torche allumée et y met le feu.
Elle reste en silence un long moment jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que des braises.


Enfin elle prend la parole, ses larmes ont chassé le sang d'une partie de son visage. Sa gorge est serrée et désormais rattrapée par la fatigue, elle ne peut s'empêcher un gloussement quand elle dit :
- Elle ne voulait pas de cérémonie, je lui avais promis. Mais je ne pouvais pas faire moins que ça.