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  1. Journals

Journal de Flow (partie 1)

Journal de campagne

Journal anonyme appartenant à "Flow". Discret, il se démarque cependant par plusieurs détails : certaines parties sont composées de matériaux de la forêt, il y a également des motifs elfiques, une jolie plume peu commune permet d'écrire et de fermer le journal et le contenu est rédigé en elfique.


Légende :
En normal, le contenu écrit tel quel.
En normal surligné en gris, le contenu st écrit tel quel mais coder. Je demande aux joueurs de ne pas lire ce qui est caché. 
En bleu italique, des éléments présents, mais pas écrit tel quel ou à tel endroit.
[En jaune, des notes absentes du journal.]
[Des notes dans les marges griffonnées par la sorcière pyromane et démoniste la plus gentille de Elaviem Festina.]

Partie 0001 : dimanche 31 janvier 2022

Le Chat Botté

990 - 1 - 1
Soir, Temps Clair


Je suis actuellement dans la taverne Le Chat Botté et étant donné ce qui m'arrive après la rencontre d'un groupe improbable, l'idée de gravé sur le papier mes aventures m'amuse. Me voici donc.


Après avoir rencontré Yasen Berath, nous nous sommes engagés dans mon deuxième travail : escorter un marchand qui vend des vivres. À cette occasion, nous avons fait la rencontre de trois autres personnes : Reina De Ravel, une curieuse femme humaine sur laquelle j'ai du mal à statuer mon avis ; Jok Springels un noble humain et que j'évite en espérant qu'il ne me reconnaisse pas et Bel Fronte un humain qui a tendance à se faire remarquer, généralement pas pour les raisons les plus glorieuses, mais qui a une étonnante capacité d'adaptation et de retournement de veste. Moui, je pense que c'est l'expression qu'ils utilisent. Après avoir accompagné le marchand jusqu'à une ville voisine de Chênedor, puisque nous avons formé une plutôt bonne équipe, il a été décidé de continuer encore un peu la route ensemble. J'étais plutôt sceptique au départ, mais avec du recul, je ne pense pas regretter les aventures qui nous sont arrivées. Même si j'aurais préféré que lesdites aventures ne m'amènent pas aussi rapidement à rencontrer des aristocrates ou des elfes.


Jok Springels nous a proposé d'aller visiter la cité Chênedor pour la suite de notre voyage, car ce serait une grande ville florissante et intéressante. S'il a raison, j'aurais préféré éviter, mais je me suis engagée à protéger le prêtre Yasen Berath et je n'ai pas envie d'expliquer à des humains pourquoi l'idée de visiter des grandes villes ne me plait pas.

Finalement j'aurais presque préféré aller dans la cité que le noble humain nous décrivait quand j'ai vu l'état préoccupant de la nature autour de la ville. D'autant plus quand l'apprentie-sorcière Reina De Ravel nous a appris qu'elle a senti des traces de magie de la nature obscure. 

Dès notre entré dans la cité, nous avons croisé des humains agités et notamment un attroupement important. J'aurais préféré les laisser vivre leur vie, mais le groupe dont mon protégé étaient curieux. En s'approchant, nous avons vu deux humains en trains de se battre. Au même moment, une pièce d'or s'échappa de la mêlée et roula à nos pieds. Le noble s'approcha davantage des combattants pour profiter des spectacles. Mais le plus exaspérant, c'est queYasen Berath voulu s'approcher aussi. Je tentais de l'en empêcher en arguant le danger, sans parvenir à raisonner sa manie de se soucier des problèmes des autres. Puisque je ne parvenais pas à le raisonner, je n'avais plus qu'à le suivre pour le protéger. Alors que le fidèle de la Mère Tlalli commençait à raisonner les deux humains, Bel Fronte chu à l'arrière. Il était tombé alors qu'il tentait de ramasser la pièce d'or. Constatant que tout le monde le regardait, il se releva promptement et se dirigea vers les deux humains en tendant la pièce et en demandant ce qui se passait. En fait, les deux se disputaient pour la pièce et la violence de leur conflit était dû au désespoir face à la famine qui s'installait. L'apôtre de Diane manqua de relancer les hostilités en demandant l'heure et en offrant la pièce à la personne qui lui répondit calmement. J'ai cru que le combat allait redémarrer. Reina De Ravel fit remarquer à l'apôtre qui posait la question au mauvais endroit. En parallèle, grâce au calme de Yasen Berath et à l'idée du noble humain, la situation pu se résoudre. Une très bonne idée le partage, évidente après coup, mais non moins efficace. Mon regard sur Jok Springels changea.

Une fois la situation calmée, un des belligérant se présenta sous le nom de Bastien nous expliqua que la terre de la cité devenait de plus en plus infertile depuis deux ans, et que depuis quelques mois, la situation empirait. Précédemment agriculteur, il en était déduit à mendier à ce jour. À cette nouvelle, le groupe décida d'enquêter et d'aider. En particulier mon cher prêtre, que le noble humain modéra en lui disant de ne pas faire de promesse qu'il n'est pas certain de pouvoir tenir. Jok Springels qui était déjà venu avant, nous proposa de nous mener au centre commerçant. Mon regard sur lui changea à nouveau, et cette fois négativement, quand nous arrivâmes face à un quartier dédié à la luxure et Reina De Ravel exprima tout haut ce que je pensais.

En cherchant un peu, nous trouvâmes le temple dédié à la déesse du commerce Waukyne. Le groupe hésita entre aller se renseigner au temple, à la taverne ou directement chez le seigneur de la ville. Nous optâmes finalement pour la dernière option.


Alors que nous approchions de notre destination, nous vîmes au loin des gardes poursuivant apparemment un voleur. Étonnamment héroïque, l'apôtre de Diane s'élança pour l'arrêter, et se fit magistralement esquivé. De mon côté, j'avais préféré ne pas intervenir, et étonnamment mon protégé non plus. J'aurais pensé que Yasen Berath serait du côté des gardes, mais à ma surprise ce n'était pas le cas. La fugitive passa entre nous et nous nous mîmes de côté pour laisser les gardes passer. Un garde sorti alors une arbalète et toucha la voleuse, ce qui l'arrêta dans son élan. Je ne suivis initialement pas mes compagnons quand ils ont commencé à s'approcher de la scène pour en savoir plus. L'affaire éveilla mon intérêt quand le Garde dévoila que la fugitive était une elfe. Je m'approchai d'autant plus précipitamment du groupe quand je compris que même sans être certain d'avoir une raison d'en vouloir à l'elfe, rien que pour sa nature, ils étaient prêts à l'assassiner. J'arrêtai et attirai l'attention du Garde en me mettant juste devant lui. Me prenant pour une noble, il me conseilla de m'éloigner avant de proférer toute une série d'accusations injustifiées et haineuse envers les miens. Furieuse, je parvins à me contenir et profitai du fait qu'il me prenait pour une noble pour insister sur ma demande d'explication. Vers ce moment-là, il eut une énorme explosion de lumière. L'elfe repoussa le garde et s'enfuit. Juste avant de partir, je la sentis me remettre un objet avant. Objet que je serrais dans ma main que je gardais sous ma cape. Une fois que nous avons retrouvé la vue, le Armand, au Poste des gardes de Chênedor.

Après discussion, le groupe choisit de suivre cette proposition. Je les laissais à l'entrée du château. Je me mis dans un coin discret pour observer ce que j'avais dans la main. Je trouvais un Médaillon d'elfe. Ne parvenant pas à comprendre la signification de l'objet, je la rangeais. Puis je retournais sur la route principale pour méditer en attendant mes compagnons.


Dans le château, le groupe fut amené à une salle d'attente. Tandis que Bel Fronte proposait de discuter du nom du groupe, Yasen Berath s'installa sur un banc confortable pour faire une micro-sieste. Le Armand arrive un peu plus tard pour inviter le groupe à entrer dans son bureau. Il demanda au groupe s'ils étaient là pour exterminer les elfes. Rapidement, Reina De Ravel lui fit comprendre que non avant de commencer à se renseigner sur le conflit, appuyée par Bel Fronte et parfois Jok Springels.

La ville de Chênedor avait une mine d'or. Il y a deux ans, alors que la mine était quasiment épuisée, les mineurs ont découvert une immense pierre. C'est alors que les elfes ont lancé une attaque sur la cité dans l'intention de s'emparer de la découverte. Après cela, la nature commença à se dégrader progressivement et il y a quelques mois, la situation empira. Les habitants de la cité mirent cela sur le dos des elfes, leur donnant la réputation de sorciers malfaisants. L'image des elfes en pâtit d'autant plus quand ils se mirent à vouloir voler la pierre, gagnant au passage une image de voleurs. Et c'est ainsi que le magicien de la cour, seul elfe en qui la cité avait encore confiance, fut congédié. Plus modéré, le groupe soupçonna un effet magique. Ils voulurent alors se renseigner directement auprès du seigneur. Le groupe fut immédiatement rembarré par le Armand. Pour commencer, il n'aimait pas la magie et ne voulait pas en entendre parler, arguant ne croire qu'en la discipline et l'épée. Ensuite, il n'allait pas mettre de total inconnu en face du seigneur.

Bel Fronte proposa alors de s'occuper du souci des fermiers que le Armand avait évoqué plus tôt. Depuis deux semaines, des fermiers subissaient des attaques récurrentes extrêmement violentes. Le Armand ne pense pas que ce soit dû aux elfes, mais ceci mis à part, il n'avait ni les ressources d'aller protéger les fermiers, encore moins d'enquêter. Quand le groupe proposa de s'y intéresser pour prouver leur bonne foi, le Armand leur annonça que si le groupe réussi, il le récompensera de 20 pièces d'or, sinon, ce n'était pas la peine de revenir. Bel Fronte promis qu'il lui donnera satisfaction. Puis il voulut demander de l'équipement, mais Reina De Ravel le calma rapidement.

Sur ces mots, le groupe quitta l'enceinte du château rejoindre leur dernier compagnon.


Après quelques instants, les humains ressortirent du château, apparemment indemnes. Un des jeunes humains plaisanta sur le fait de devoir massacrer les elfes. Je lui jetai un regard noir avant de me tourner vers les autres pour savoir ce qu'ils avaient appris. Le groupe hésita alors entre continuer à enquêter en ville avant d'opter pour aller directement sur les lieux de l'incident.

En chemin, je leur montrais le Médaillon d'elfe. Sur une face, il y avait une licorne et sur l'autre, un arbre. Les deux symboles étaient repris sur le blason de la cité, mais sur une même figure. J'ai regarde le symbole en fouillant dans mes souvenirs. Je soupçonnais une histoire d'alliance qui explique que deux symboles séparés se retrouvent réuni sur un même blason, mais je me rappelais de rien. Et mes compagnons non plus. J'aurais espéré que ça évoque quelque chose au noble humain...
Un peu plus tard, je me souviendrais vaguement que les elfes de cette forêt préfère rester entre eux et sont assez véhéments.
En chemin, l'apôtre de Diane proposa un nouveau plan qui cette fois reçu un peu plus l'approbation du groupe : trouver le problème, le régler et rentrer glorieusement en ville.

Arrivé au village des fermiers, un spectable terrible nous attendait. Les batiments avaient l'air d'avoir été abbatut par des projectiles de type arbres, des cadavres d'humains étaient éparpillés un peu partout et le sol était parcouru de silons. Tandis que mes compagnons s'intéressait aux cadavres, je me tournais vers les silons pour les analyser. Les silons semblaient dessiner par des arbres mouvants et cela me rapella une légende : il existerait des gardiens de la nature très puissant qui se réveillent quand la nature est menacé. J'annonce alors de mon groupe quel que soit le responsable de ce ravache, il est hors de question de l'éliminer. De son côté, Reina De Ravel sent une puissance magie de la nature néfaste. La même que celle qu'elle a senti sur les arbres agonisant à notre arrivé. Cela tempère un peu mon avis, mais j'attends d'en savoir plus.

Malgré le manque d'information sur les elfes, nous décidons d'essayer d'aller les voir. Bon gré mal gré, en allant vers la forêt, nous nous retrouvons involontairement à suivre les silons. A l'orée de la forêt, je prends la tête du groupe à la fois pour guider mes compagnons, à la fois pour éviter qu'ils fassent n'importe quoi. Après un moment où je pus me rendre compte que la nature et Reina De Ravel ne s'entendaient pas vraiment, j'entendis des bruits. [Idem pour Reina, Yasen et Jok l'avaient en plus vu.] Avant même de pouvoir voir l'origine de ce son anormal, j'entendis l'apôtre de Diane tomber puis insulter une racine. C'est alors que je vis une étrange et inquiétante créature de bois (Leshen) nous approcher lentement. [Grâce à ses lectures, Reina sait que c'est un Leshen, qu'il ne se dévoile que quand la nature est en danger et part quand le problème est réglé, qu'il a de la magie démonique et qu'il renait quand il meurt. Yasen de son côté sait qu'il commande à la nature et qu'il peut invoquer des loups et des corbeaux.]
Alors que Bel Fronte changai de nouveau son attitude pour s'excuser et amadouer la racine qu'il insultait précédemment, Yasen Berath tandit calmement la main dans l'intention de communiquer avec la créature je suppose... Jok Springels était parti pour suivre son exemple, bien qu'il ne soit pas aussi à l'aise. Avec Reina De Ravel, j'étais plus d'avis d'écouter la peur et de s'enfuir, mais je ne peux pas partir sans le prêtre. J'espère juste qu'il n'attendra pas d'être aux portes de la mort avant de se rendre compte du danger...

S.

Partie 0002 : Dimanche 06 février 2022

Chênedor

990 - 1 - 2
Fin d'après-midi, Temps Clair


Me voilà à la fin de cette seconde aventure, bien plus agitée que la mission d'escorte, mais qui convainc d'autant mieux sur le bon fonctionnement de ce groupe.


La tentative de discussion avec Yasen va être avortée assez rapidement par manque d'interlocuteur, le Leshen étant ouvertement hostile. (en lettre griffonnée dans la marge, il semble que quelqu'un ait ajouté des commentaires.) [Le pacifisme de ce vieux finira par le tuer. Le mec a la chance de connaitre une démoniste sympas, mais noooon evidement faut qu'il suive pas mes conseils !] C'est dommage. [j'aurais dit bien fait.] Pas que très optimiste, j'ai suffisamment été témoin des fabuleuses capacités de conciliation du fidèle de la Mère Tlalli pour espérer. Pendant que Reina arrêtait l'attaque de la créature avec une boule de feu (et si j'en avais eu le temps j'aurais eu des sueurs froides), j'aidais mon protégé à se dégager. Une fois que le groupe décida de se ranger de l'avis de notre sorcière, nous détalâmes. Bel esquiva cette fois la racine et son compagnon volant sembla se moquer de son attention. En cours de fuite, je suggérai au groupe de ne pas aller vers la cité des humains, ni vers le foyer des elfes. Nous nous décidâmes alors de nous diriger vers la ferme détruite. Après avoir mis un peu de distance avec la forêt, nous nous arrêtâmes dans un champ avant de jeter un coup d'œil à l'arrière. La créature ne nous suivait plus. [encore heureux, je ne peux pas courir aussi longtemps moi !]


Je soufflais de soulagement tout comme mes compagnons. Yasen et Reina se sont même écroulés de fatigue et le premier sorti sa fidèle pipe. Profitant du répit, le duo, et surtout la sorcière, nous communiqua ce qu'il savait sur la créature. La description me fit penser aux légendes sur les gardiens de la nature. Si je m'attendais à ça... !
L'après-midi avançait, et n'ayant pas mangé, le groupe décida de trouver un coin tranquille pour discuter de la suite des événements en prenant une vraie pause. Tout en finissant nos rations, nous hésitâmes à retourner en ville voir le chef de la garde Armand, avant de rester sur l'idée de se renseigner auprès des elfes. En décidant toutefois de faire un détour pour esquiver la créature. Inquiétante ou pas, si c'est le gardien de la nature des légendes, je ne suis pas à l'aise avec l'idée d'être son ennemie. Pendant tout le repas, je surveillais les environs en jouant avec le médaillon. Alors que nous posons le plan, les rayons de lumières attirèrent mon attention sur le pourtour de l'objet. Les rainures qui l'ornaient formaient en fait une carte de la Forêt des Esprits ! [bien vu...] Je le signalais au groupe et cette information permis de peaufiner notre plan.

Par sécurité, nous avons fait un détour d'approximativement 1 km avant d'entrer dans la forêt par une voie un peu moins dense. Après un moment rythmé par les récriminations de notre sorcière envers la nature, nous débouchâmes sur une zone de la forêt particulièrement dense et remplie de vitalité. Je pris un moment pour m'imprégner de cette atmosphère qui me rendit un peu nostalgique. Après ça, nous arrivâmes dans une zone moins dense et très lumineuse alors que les rayons du soleil ne passaient pas. En sentant du mouvement, je m'arrêtais et levais le médaillon en disant "Nous venons en paix." Plusieurs silhouettes apparurent alors, dont une plus en avant avec une cape. En elfique, elle se présenta sous le nom de Lillyanna et me remercia pour mon aide plus tôt dans la journée. Je la saluais en retour avant de lui demander de parler en commun pour que tous mes compagnons puissent comprendre ce qui se dit. Elle me demanda alors si j'avais confiance en mes compagnons, alors qu'ils font partis d'une espèce si pleine de défauts. À côté, Reina laissa échapper un ricanement. [J'ai fait ça? zut.]
À ce moment, là, j'ai eu un aperçu frappant du gouffre qui peut séparer mon peuple de celui des humains, sauf que cette fois, mes parents n'étaient pas là pour arrondir les angles et amener les différents partis à établir le dialogue. Je regardais la gurrière et son mépris pour les humains, je repensais au garde si méprisant envers les elfes et je repensais à la créature qui erre toujours en attaquant à vue... Je compris un peu l'importance de la vocation de diplomate. Bien que je ne me sentais pas l'âme d'une intermédiaire, je décidai de tenter.
Après un temps de réflexion, je dis alors à la guerrière que je partageai son point de vue, mais je lui expliquai également mon avis sur la situation : même sans comprendre tout ce qui se passait, la nature de la région à un problème, et je doute fort que les deux côtés s'y prennent de la bonne manière pour la résoudre. Je lui expliquais que nous nous sommes intéressées à l'affaire, car personnellement, j'avais le bien-être de la nature à cœur et pour cela, je préconisais le dialogue et expliquer aux humains le problème pourrait permettre de le résoudre avec moins de complications. Bien que perplexe, Lillyanna entendit mes paroles et passa au commun pour nous expliquer la situation.
Les elfes appellent le joyau qui reposait au sein des mines de la cité le Cœur de la Terre. Cette pierre porte en elle à la fois une bénédiction de vie et une malédiction d'avarice. C'est elle qui est à l'origine de l'abondance de la région et de la ville, mais aussi de l'avidité pour cette même abondance. Tant que l'artéfact reposait dans la terre, la malédiction était légère. Après son extraction il y a deux ans, la tendance s'est inversée. La région ne bénéficiait plus de la bénédiction de la vie, mais en plus la malédiction de l'avarice devenait plus insatiable, d'autant plus chez une espèce sensible à ce vice. C'est ainsi que les habitants de la ville ont fini par se battre pour une simple pièce d'or. Sans parler du grand prêtre du culte de Waukyne qui est devenu fou de richesse au point d'exploiter ses ouailles ou de s'allier voire de créer la guilde locale des voleurs. De plus, l'extraction du Cœur de la Terre a provoqué le réveil du Leshen, une créature protectrice. Il tend irrésistiblement vers l'artéfact. Cependant, il peut difficilement quitter l'enceinte de la forêt, raison pour laquelle il n'a fait qu'attaquer les fermes, mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'il n'ait pas d'autre choix.
Afin de rétablir l'équilibre, les elfes avaient en fait déjà tenter de discuter, notamment par l'intermédiaire du magicien de la cour, qui était en fait envoyé pour surveiller l'exploitation de la mine, mais même lui n'a pas réussi. C'est ainsi qu'ils sont arrivés à la solution du vol. Ceci dit, la guerrière avait suffisamment visitée le palais du seigneur pour soupçonner que la pierre ne s'y trouve pas. En fait, à sa dernière visite, elle visait plutôt une relique que le Mage de la Cour avait mis dans un petit coffre quelque part dans son laboratoire au sous-sol et qui permettrait de retrouver le Cœur de la Terre.
Une fois ces éléments en main, nous avons discuté de la possibilité d'aller directement à l'Eglise, où nous soupconnons le Coeur de la Terre de s'y trouve. Ou alors de d'abord expliquer la situation au seigneur de la Cité. Bien qu'ayant entendu parler de lui en de plutôt bons termes, nous avons hésité face à la possibilité qu'ils soient trop affectés par la malédiction. Pas totalement confiant dans le jugement des humains malgré tout, j'ai également proposé d'essayer de retrouver le Mage elfe, mais sans savoir où il était, c'était compliqué. Finalement, nous avons décidé de retourner voir la garde pour espérer accéder au seigneur. 
En quittant la forêt, l'apôtre de Dianne a à nouveau prêcher sa foi. [Je ne sais pas si ce type aime choisir les mauvais moments, ou si j'ai trop de ressentiments envers les religions pour le supporter... Mais je n'ai pas envie de le découvrir après qu'il ait prêché une fois de trop, alors je vais continuer a me moquer. Sans rancune bel.] Par crainte de détruire cette bonne image naissance qu'ont les locaux pour les humains, j'ai précisé après son discours à Lillyanna de ne pas trop y faire attention. Heureusement, elle l'a bien pris en se disant que si sa foi lui donne du courage et mène Bel dans le bon sens, alors tout va pour le mieux.


De retour en ville, j'ai un instant hésité à accompagner le groupe voir le chef de la garde Armand. [note a moi même : il faut que j'en parle à Flow.] Même si je ne comprends pas l'aversion pour les elfes, je craignais que ma présence se retourne contre notre tentative de parlementer, mais je suivis quand même le groupe.
Je pus voir cette fois la salle de garde précédemment décrite par mes compagnons, et je dois avouer qu'elle a quelques points d'intérêt. J'ai surtout remarqué une arme d'apparat, décerné pour service rendu visiblement, des équipements bien entretenus et utilisables l'instant suivant si nécessaire. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de les entreposer à la portée du premier venu... Le plus remarquable est une paire de poignard. De si belle conception qu'elle ne peut pas être d'origine humaine. C'est certain. Ceci dit, malgré mon estime pour l'art de mon peuple, je dois avouer que si la participation d'un elfe est indéniable, l'expertise d'un nain est probablement intervenu. Ce qui rend cette arme magnifique d'autant plus intrigante. Tout comme cette ville. Elle avait déjà un lien avec les elfes. Mais je tiens peut-être la piste de rapports avec des nains, et pas lequel. Si je pouvais me permettre de rester plus longtemps, je dois avouer que je serais curieuse d'en apprendre plus.

Le chef de la garde Armand arriva vers ce moment-là pour nous inviter à aller dans son bureau. Notre stratégie était de laisser notre compagnon noble Jok Springels prétendre être là pour ouvrir une ligne commerciale avec la ville. [C'est la dernière fois que je lui fait confiance.] Je ne saurais dire s'il aurait pu convaincre l'homme ou pas. Conscient que l'humain n'aime ni les elfes ni la magie, le groupe voulait éviter de parler de ces deux sujets. Le problème est que ça excluait l'intégralité de l'affaire. Ceci dit, ce qui m'a convaincu d'intervenir malgré mon intention de rester discrète, c'est l'attitude du noble. À mon étonnement, cet idiot d'humain fit non seulement preuve d'une absence atterrante de diplomatie, mais également d'un dédain imcompréhensible. Même moi je ne jugeais pas aussi difficilement les facultés de raisonnement de son espèce. Quoique je doute trop souvent le bon sens de certains ceux qui s'annoncent comme mes futurs compagnons de voyage à mon gout. (Petite dédicace à Coeur de la Terre et le Leshen, en oubliant un peu nos retenus. Et en attirant l'attention sur moi...Ceci dit, cela, plus ma remarque à propos de la magie qui ne disparait pas parce qu'on ne l'aime pas, ont permi je pense de relancer la conversation et d'avancer un peu. Même si l'apotre de Dianne tenait visiblement à rester sur son discours par rapport au commerce. La discussion traina encore, jusqu'à ce que Jok fasse l'insulte de trop et soit chasser du bureau. [J'ai vraiment crus qu'on allais mourir... je l'aurais tuer avant.] A partir de là, Reina prit la tête de la discussion et parvint en parlant de quantité de choses dont certaine ne me disait rien, à visiblement obtenir la confiance de l'humain.
A partir de là, l'humain prit vraiment en considération nos paroles et se rendit compte que ça coroborait avec les éléments qu'il avait de son côté. Il proposa alors de discuter avec le seigneur et de nous donner des nouvelles le lendemain. Après cela, il nous congédia.


Nous retrouvâmes notre compagnon noble à une table avec trois autres humains : un voyageur qui escortait un marchant avec sa garde. Le quatuor avait apparemment commencé à bien faire connaissance et à notre arrivée, il lancait un jeu en pariant des doses d'alcool et nous invita à le rejoindre. Je pasais mon tour, mais mes autres compagnons acceptèrent, chacun pour leurs raisons. Aphelios et Bel prirent une chambre. Je dormis avec Reina et Jok prit l'autre lit. Yasen choisit de dormir dehors.
Dormir avec quelqu'un m'a rendu nostalgique. Depuis peu, peut-être quelques années, j'ai pris l'habitude de dormir avec mon petit frère. Jusqu'à ce que je parte. Ce soir là, j'ai été celle qui s'accrochait à quelqu'un. Je pensais me réveillé plus tôt le lendemain pour éviter que la sorcière le remarque. C'était sans compter la qualité de son sommeil. A moins que ce ne soit à cause de moi ? J'en doute. Je n'ai pas pu autant la gêner. [C'est pour ça que j'étoufais? il faudra que je vous en touche deux mots !]
[L'apotre a rêvé de sa déesse. Elle lui a dit que grâce à la conversion du petit aventurier, elle a pu naître, qu'il faudra que l'apôtre convertisse plus de personne pour la rendre plus puissante et qu'en retour, elle pourra lui apporter plus d'aide.
De son côté, le prêtre est parti se reposer sous un pont au bord d'une rivière. La nuit, il rêva de bruit de lutte. Malheureusement, ce n'était pas un rêve et il y a réellement une personne qui est morte sur le pont. Après l'arrivé des gardes, le fidèle de Tlalli leur expliqua ce qu'il savait avant de les suivre.]

Le lendemain matin, je me préparai tranquillement. Reina était levée depuis un bon moment et Yasen n'est pas revenu. Il nous attendait déjà devant le domaine du seigneur de la cité. Pendant un instant, j'ai eu quelques inquiétudes et je me suis dite que j'aurais dû le suivre.


La suite s'est passé sans que notre groupe ait à faire beaucoup de choses supplémentaire. Le chef des gardes nous apprit qu'après avoir été mis au courant de toute l'histoire, le seigneur nous a cru. Le chef de la garde a demandé confirmation à Reina concernant la suite des opérations, je suppose dans l'espoir de pouvoir garder leur précieux joyau. Sous l'impatience de notre jeune noble, la sorcière réexplica que le mieux à faire était de rendre à la terre son Coeur. Après avoir confirmer que le joyau était aux mains de l'Eglise, Armand rassembla avoir toute une troupe de soldat avant de s'y diriger, nous à leur suite.
Avec le minimum de violence, les soldats maîtrisèrent les opposants qui n'osèrent pas trop en faire. A l'exception du grand prêtre de la déesse du commerce qui ne pu pas faire grand chose à lui tout seul. Comme nous n'avions pas trouvé le joyeu sur lui, tout le monde commença à fouiller l'Eglise. Nous découvrîmes une porte dérobée menant vers des sous-sols. Ici, nous trouvâmes une prison avec des humains affamés et torturés. Sous l'exaspération grandissante de Jok, qui va préférer quitter la scène pour aller se calmer, le chef de la garde donna à nouveau l'impression de se rendre compte de ses doutes mal placées. Même si je peux concevoir son point de vue, je dois avouer que je partageais un peu l'avis du jeune noble. Mais au moins ils ne nous ont pas plus compliqué la tâche.
Un peu plus tard, dans une salle non loin, nous trouvâmes enfin le Coeur de la Terre. Le chef de la garde nous confia la tâche de conclure cette partie de l'affaire, non sans nous prévenir que nous n'avons pas intérêt à le trahir. Comme si c'était nous qui lui devons quoi que ce soit... Les humains sont définitivement exaspérant. Heureusement que le jeune noble n'a pas eu l'occasion de laisser exprimer sa colère. [Et heureusement pour lui que j'avais mieux a faire que d'exprimer la mienne !]

Nous retournâmes rapidement à la Forêt des Esprits. Comme je m'y attendais, nous n'eumes pas de mal à trouver le Leshen puisque la créature nous cherchait. Dès qu'il fut en vu, il se dirigea fermement vers Reina. Par prudence, je conseilla à la sorcière de poser le Coeur de la Terre au sol. Reina avança d'un pas, s'arrêta. Je crus un instant qu'elle voulu transmettre l'objet en main propre, mais elle le posa finalement au sol avant de reculer.
La créature prit la pierre sans se soucier de nous, son corps de bois d'ouvrit, jusqu'à présenter une cavité au niveau du coeur où plaça le joyau. Son corps se referma ensuite et il s'enfonça dans la terre. C'est alors qu'à une vitesse impressionnante, un arbre gigantesque et magnifique surgit alors du sol. Un spectacle majestueux.
Je me dis à ce moment là que si je n'avais pas été avec ce groupe, je ne me serais pas intéressée à cette histoire et qui sait si ce spectable aurait pu avoir lieux... Probablement. Mais toute une cité, bien qu'elle soit humaine, serait probablement partie en fumée avant.
Lillyanna apparut alors pour nous féliciter. Elle nous offrit une bourse de plantes qui pourrait permettre à des magiciens de fabriquer deux puissantes potions en remerciement. L'apôtre emmena ensuite son récent suivant souhaiter la bienvenue à l'arbre. Alors que je le contemplait moqueusement, l'elfe guerrière remarqua qu'il n'avait pas entièrement tort avec son histoire de cycle. Elle se tourna ensuite vers moi, en évoquant mon passé. Je l'arrêtais avant qu'elle n'en dise trop et détournait alors la conversation sur les deux symboles présente sur le médaillon. Lillyanna commença alors à nous raconter l'histoire de la région. A peine commencé, une Licorne apparut alors sous nos yeux ebahit. Par télépathie, la créature merveilleuse reprit le récit.


Il y a plusieur millénaire, quand aucun humain ne foulait encore la région, il y avait un chêne sur une colline. Sous la colline, reposait un joyau, protégé par une couche d'or maudite. Le chêne protégeait la nature et les animaux mythiques, dont la licorne et les siens, qui vivaient dans la région.
Un jour, un groupe d'humain arriva dans la région. Protifant de l'hospitalité de la région, le groupe décida de s'y poser un moment. L'un des leur trouva par hasard une pépite d'or dans la rivière. L'avarice s'empara alors des humains qui commencèrent à creuser la terre. C'est ainsi que naquit la mine.
Pour protéger la région, le chêne s'éveilla alors pour détruire les camps de mineur et en retour, inconscient des implications de leurs actes, les humains mirent le feu sur le chêne.
Plus tard, la cité de Chênedor naquit, profitant de l'abondance de la région et de la mine pour se développer. Jusqu'à ce que la mine s'épuise il y a deux ans.


Aujourd'hui, certaines choses ne peuvent plus être réparer, mais d'autres si. Pour commencer, nous avons contribué à rentre à la terre son coeur. Avec ça, la région devrait pouvoir retrouver sa fertilité, apportant fin à la famine. je conseillais également aux elfes d'essayer de garder un minimum de contact avec les humains, ne serait-ce que pour les amener à protéger l'arbre pour protéger leur propérité si chère à leur coeur.

Avant de partir, la licorne nous apprit que l'artéfact qui permettait de retrouver le joyau était la corne de son frère et qu'elle aurait voulu qu'il retourne à la forêt. Heureusement, maintenant que les choses s'arrangent, il suffit de laisser un mot au mage.

Après cela, je parvins à lui reparler un peu à l'écart et elle m'apprit qu'elle avait entendu parler d'un noble humain qui cherchait une elfe qui serait sa fiancée. Le noble serait apparemment pas loin de la ville. Pensant que j'étais cette elfe, la guerrière voulait me prévenir. Je parvins à faire preuve d'un manque de réaction qui la fit douter de son hypothèse. J'hésitais un instant à lui révéler la vérité, mais même si elle comprenait la réaction de l'elfe fugueuse, je me retins. Je la remerciais pour son attention.

Après cela, puisque nous n'avons plus grand chose à faire dans la forêt, Lillyanna nous congédia.
De retour en ville, Armand nous remit notre récompense. [Vous vous rendez compte que vous avez faillis l'oublier ? Heureusement que je suis la !] Il voulait nous offrir une plus grande récompense, mais malgré les richesses découverte dans l'église, la ville en avait besoin pour se reconstruire. A la place, il proposa de prendre en charge un séjour de trois jours dans la ville à ses frais. Jok se préparait déjà à en abuser, mais Reina déclina, préférant à la place une faveur. Ce que je trouvais plus intéressant également. D'autant plus que je ne peux pas trop m'attarder dans la ville vu ce que je viens d'apprendre.

Je dois cependant avouer que j'aurais apprécié rester un peu plus longtemps. Je suis curieuse de rencontrer le mage elfe. Ou encore de creuser plus l'histoire de la région. Nous savons peut-être des détails que la plupart des habitants n'ont aucune idée, ce qui n'est pas étonnant pour des humains ceci dit, mais il reste encore beaucoup de mystère. Et sans partir dans le passé, il y a chez le chef de la garde une paire de poignard des plus intriguantes. Malheureusement, j'ai une urgence, mais rien ne m'empêche de revenir plus tard...

S.

Partie 0003 : dimanche 13 février 2022

Chênedor

990 - 1 - 3
Temps Clair


Hier soir, après avoir fini de noter les événements, j'avais, comme précédemment proposé, laisser Reina regarder mon journal et laisser des commentaires. Elle avait un style assurément mordant.

Ce matin, alors que j'allais dans la grande salle de l'auberge attendre les autres, je vis Reina avec un message à la main. Quand j'arrivai à son niveau avec Yasen, elle nous annonça sans broncher que Jok s'est suicidé. Puis, deux secondes après, elle nous dit que c'était une blague. Le noble était parti de son côté pour une durée indéterminée, mais nous rejoindrais aussi vite que possible. La sorcière nous dit ensuite qu'elle avait l'intention de sortir. Je la retins car je voulais demander au groupe de s'en aller le plus vite possible. Finalement, comme Bel ne descendait pas, je ne le dit qu'aux deux autres matinaux du groupe. A cet instant, un garde arriva pour demander Yasen. J'étais méfiante dans un premier temps, mais le prêtre nous rassura en disant que c'était probablement à propos d'une affaire qui s'était apparemment passé la nuit dernière. Une fois qu'il est parti, je proposais à la sorcière de l'accompagner au marché pour racheter des provisions. Elle m'expliqua alors qu'elle voulait plutôt aller visiter les boutiques de magie et l'aubergiste nous conseilla d'aller visiter la boutique du mage elfe.

Ladite boutique, Magie et Remèdes, fut un peu plus difficile à trouver. La devanture, toute petite, était légèrement cachée entre deux bâtiments. En entrant, nous nous aperçûmes que la boutique était tout en longueur avec des objets divers et variées sur les côtés et des livres au milieu. Et à une dizaine de mètres, tout au fond de la boutique, un elfe aux longs cheveux ivoire prenait visiblement des notes. Je ne regardais que brièvement les articles tout en me dirigeant droit vers le mage. Après l'avoir respectueusement salué, je lui signalais à mots couverts que la licorne apprécierait que la corne de son frère retourne à la forêt. Il nous apprit alors qu'il avait déjà entendu parler de nous et qu'il avait justement reçu une invitation à retourner à la cour. Ayant dit ce que j'avais à lui transmettre, je laissai la place à la sorcière, curieuse de ce qui l'intéressait. Reina se renseigna sur des ouvrages traitant de pyromancie, mais l'elfe, étant un mage de la nature, n'avait pas d'ouvrages intéressants sur la magie du feu. Du moins, il n'avait en tout cas pas l'intention de vendre des objets dangereux. Je proposais alors à la sorcière de montrer le sachet de plantes offert par Lillyanna.

À ce moment-là, un verre se brisa à l'arrière. Le mage reposa alors le sachet avant de pour se précipiter vers l'arrière-boutique. Sans le suivre, je me décalais pour jeter un coup d'œil curieux à travers la porte. Apparemment, ce n'était qu'un flaçon vide qui était tombé, et je vis le mage le réparer aisément avec de la magie. Il en profita pour demander à la personne derrière s'il avait trouvé le livre sur les expériences magiques qu'il cherchait. Apparemment, le mage se souvient de l'avoir possédé, mais il n'était pas certain de sa localisation. La discussion dévia alors sur un vêtement que le mage était vraisemblablement en train de réparer. Curieuse de voir quel genre de personne un grand mage laisserait fouiner dans son arrière-boutique, je me décalais un peu plus. J'aperçus alors un humanoïde aux traits difformes. La vue m'effraya suffisamment pour que je recule inconsciemment d'un pas. Quand le mage revint, je repris ma place, encore secouée. Le mage ne manqua pas de le remarquer et s'enquit amusé. Sans délicatesse, je demandai alors qu'elle était la chose à l'arrière. Après une petite réprimande, le mage nous expliqua que la personne à l'arrière s'appellait Brân Faust. Auparavent humain, il a subbit des expériences magiques qui l'ont rendu ainsi. Il serait venu en ville en croyant qu'un mage noir était responsable de la situation et aurait voulu aider. Malheureusement, à peine arrivé, il aurait été emprisonné par l'Eglise. Il faisait d'ailleurs partie des personnes que nous avons contribué à libérer. Reina s'enquit avec un peu trop d'enthousiasme sur ce cas et les deux magiciens passer. Les deux magiciens passèrent ensuite un moment à s'observer.
L'elfe revint ensuite sur les plantes. Après un temps d'observation et un moment de réflexion, il nous apprit que la guerrière elfe nous avait fait un don très précieux. Les herbes, du nom de brūcāria quercus ou Bruyère de chênedor viennent de la Forêt des Esprits. Elles poussent de manière erratique et il faut beaucoup de temps pour en récolter. Elles peuvent servir à préparer une potion de soin si puissante qu'elles peuvent sauver une personne au seuil de la mort, ou même générer un membre récemment perdu. Impressionnée, je me tournais alors en direction de la forêt, même si je ne la voyais pas, pour adresser dans un murmure des remerciements pour ce précieux don. Le mage conclu sur le fait que si nous comptions marchander les plantes, il faudrait l'échanger contre un grand prix, comme celui d'un château par exemple. Reina reprit alors le sachet en disant qu'elle ne comptait pas les vendre.
Sur ces mots, la personne à l'arrière sorti pour réclamer son vêtement. [À noter que Brân connait déjà un peu ces herbes, s'étant auparavant renseigné sur un moyen de guérir.] L'elfe lui signala de patienter encore un peu. Reina s'incrusta alors dans la conversation pour demander sans préambule à examiner l'humain, ce que ce dernier accepta sans soucis à ma surprise. Ils se dirigèrent alors vers l'arrière-boutique.
[La sorcière va passer un examen aussi approfondit que possible, mais sans parvenir à obtenir d'informations par l'observation. De Brân, elle va apprendre si l'église de la déesse du commerce l'a effectivement torturé, ce n'était pas eux les responsables de ses sévices les plus importants. Cela, il les a eu ailleurs, suite à des expériences dont il ne se souvient en réalité de pas grand-chose. Il sait juste qu'il s'est réveillé dans cet état, parmi des cadavres dans une fosse commune.
Reina lui apprit en retour qu'elle avait un peu appris la magie au royaume de Krai, mais surtout et principalement en autodidacte.
En parallèle, la sorcière tenta de fureter autour, mais en cours d'examen, elle ne fit pas grand chose, et après, Brân l'en empêcha pas reconnaissance pour le mage.]

Restée à l'avant, j'examinais superficiellement les livres et les objets, mais mon regard déviait sans cesse vers le mage en train de faire de la couture. Au bout de quelques instants, je lui demandais comment il avait rencontré l'humain et pourquoi il faisait de la couture au lieu d'acheter de nouveau vêtement. Il me dit alors calmement qu'étant donné la situation de la cité, les habitants ne pouvaient pas se permettre d'acheter de nouveaux vêtements si légèrement et qu'il réutilisait donc aussi de vieux vêtements tant que c'était possible. Intérieurement, je me disais toujours que ce n'était pas à un elfe, et encore moins à un grand mage, de réparer à la main les vêtements du premier venu, mais je ne fis pas plus de remarques. Le duo à l'arrière-boutique ressorti alors et la sorcière n'avait pas l'air d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait et le mage tendit à l'humain son vêtement. 

Bel et Aphelios arrivèrent alors. Il nous salua pendant que je commençais à compter les secondes avant qu'il ne commence à prêcher auprès du nouveau. Mais il n'échangea que quelques paroles à propos de magie avec la sorcière avant de se diriger vers le mage. J'arrêtai tout juste de compter quand l'apôtre m'annonça que sa déesse lui avait parlé. Bien que ce soit en rêve et qu'il ne voulait de tout de façon pas partager avec moi leurs échanges. avec moi. Pendant qu'il échangeait des présentations avec le mage elfe, le mage se présenta sous le nom d'Ecosio en plaisantant sur le fait que l'apôtre était le premier à s'en enquérir. La sorcière ricana en disant qu'elle n'allait pas s'intéresser à la vie de tous les commerçants qu'elle croise, ce qui n'est pas faux. Mais je dois avouer que je n'avais juste pas remarqué que je ne connaissais pas son nom et que personne ne le nous avait dit.
L'apôtre demanda des livres pour apprendre la magie de l'illusion. Apparemment, il commençait à s'intéresser à cette magie, mais il débutait totalement. Ici, il eut un rapide débat entre d'un côté Reina qui rappelait que cette magie faisait partie des sorcelleries et que c'était sûrement pour une bonne raison ; et de l'autre Ecosio qui disait que malgré tout, c'était peut-être la plus inoffensive des sorcelleries. Je n'ai jamais eu à réfléchir à la question et je ne m'y connais pas, mais je suppose que je ne serais pas à l'aise si je devais avoir un ennemi qui maîtrise cette magie : ne pas pouvoir faire confiance à ses sens ou douter de la réalité... Rien que d'y penser je suis mal à l'aise. Mais il est vrai que devoir combattre un mage alors qu'il n'est pas immédiatement à porter, qu'importe sa spécialité je ne serais probablement pas à l'aise. Le mage elfe finit par fouiller sa boutique avant de vendre à l'apôtre un petit livre.

Nous nous dirigeâmes ensuite vers le marché. Les prix de la nourriture nous firent douter de la nécessité de se réapprovisionner tout de suite. Alors que nous discutions de la possibilité de chasser notamment, Brân et le suivant de l'apôtre nous révélèrent qu'il pourraient se débrouiller. Malgré tout, parce que je pense en avoir les moyens, je voulus quand même acheter des rations, malgré l'insistance de l'apôtre sur l'inutilité d'un tel acte. Décidée à acheter du coup quatre rations à mes frais, sans la part de l'apôtre qui était si confiant, je proposais qu'Aphelios, qui avait des compétences lié au commerce, de marchander avant quand j'ai appris le prix. C'est ainsi que nous nous retrouvâmes à convaincre un marchant d'échanger quatre rations contre trois pièces d'or. Au départ, ça ne se passait pas trop mal, le marchant n'était évidemment pas d'accord, mais avec l'argument des prix exorbitants et de nos actions, j'espérais qu'il cèderait. S'il ne voulait pas malgré tout, je pensais le menacer d'aller voir ailleurs. Cependant, quand il commença à nous traiter d'étranger et à accuser d'avoir participer à démanteler l'église, alors qu'elle était soit disant parce qu'elle était bénéfique, j'eus tout à coup assez de cette ville. Sans me soucier de l'apôtre qui tentait de le ramener à la raison à sa manière particulière, je lui assénais la vérité avant de tourner les talons. Je n'espérais certes pas des remerciements de la part d'humain, d'autant plus que je n'ai pas spécialement agit pour eux, mais nous accuser en retour... Déjà que j'étais pressée de partir, je n'en étais que plus impatiente.
Tout en maugréant sur l'ironie d'une ville xénophobe qui prospère par le commerce, je partis m'adresser à d'autres marchants, mais aucun ne m'accorda plus de crédit. Je vérifiais à un moment mon déguisement, mais oui j'avais bien caché mes oreilles. Je finis par rejoindre les autres et apprit qu'ils avaient réussi à obtenir les rations au prix demandé. En agaçant le marchant au point qu'il cède... Je dois avouer que je regrette d'avoir voulu du bien à cette cité pendant un instant. Et la suite n'arrangea pas mon état d'esprit.


Décidés à partir sans plus tarder, nous nous dirigeâmes vers l'auberge pour demander au tenancier de laisser un message à Jok dès son retour pour qu'il sache où nous retrouver. A peine arrivé l'aubergiste commença à nous accuser de l'avoir volé car tout son argent aurait disparut dès notre départ. Par chance pour lui, Reina exprima avec une verve irréprochable tout mon ressentiment. Mon seul regret est de ne pas avoir suffisemment de bonne mémoire pour immortaliser ces paroles. Sans elle, et accessoirement les deux gardes qui ont eu le bon sens de ne pas le prendre au mot en nous reconnaissant, son auberge ne tombera pas sous ma fureur. Non pas que j'ai manqué de prendre le plaisir d'imaginer son auberge s'écrouler. Excessif ? Sans aucun doute, mais son comportement mielleux et plaintif une fois qu'il s'est rendu compte de son erreur l'était tout autant. Note pour moi-même, ne plus revenir dans cette auberge, du moins pas tant que le tenancier reste le même. Sans compter les gardes qui tentaient "subtilement" de nous encourager à les aider... Je serais bien parti sans les aider, et ce sans aucun remord. Qu'est-ce que j'en avais à faire après tout que les gardes soient occupés et que l'aubergiste perdra son établissement dans deux jours ?
Sauf que Reina fit la remarque qu'elle pouvait éventuellement regarder la scène de vol et le trio sauta immédiatement sur l'occasion pour statuer que nous acception de les aider. Et malgré ni les avertissements de la sorcière, ni les miennes ne parut les ramener à la réalité. A savoir que rien ne nous empêchait de partir sur le champ. Enfin, rien sauf la tendance des gens à s'incruster dans des affaires qui ne les concernes en rien je suppose...

L'aubergiste nous emmena vers une porte qu'il déverouilla pour nous montrer un coffre ouvert qui devrait contenir ses précieuses trentes pièces d'or. La pièce n'avait apparement pas d'autres ouverture excepté une fenêtre pour aérer la cuisine. Après observation, nous découvrimes des morceaux de crochet dans le cadenat du coffre et dans la serrure de la porte par laquelle nous étions passé. Il semblerait que le voleur était entré par la porte et ressortie par la même porte qu'il a refermé. Cependant il n'a pas pu refermer le coffre. Dehors, nous décelâmes une piste intéressante qui devait dater de très tôt le matin. Je demandai à l'aubergiste s'il y avait des gens debout à ce moment-là. Il lui semble avoir entendu une porte claquer, mais lui-même n'était pas réveillé. Il parti ensuite dans des divagations, mais j'étais déjà partie.
Puisque Brân Faust avait parlé de compétences de chasseur, je lui demandais s'il était capable de suivre la piste. Il y répondit en nous menant vers une auberge dans les bidonvilles, non loin de la maison close où le petit noble humain nous avait emmené à notre arrivé. En voyant une troupe d'enfants mandiant, j'arborais une attitude ostensiblement hostile. J'ai eu en tête des livres ou les voleurs appréciait beaucoup utiliser des enfants pour amadouer les gens et les voler pendant qu'il était sous le charme de leur innocence. L'apôtre de son côté, parti alors demander de la monaie dans le bordel avant d'aller prêcher. Je notais qu'il utilisait la prière faire à l'auberge le jour passé, mais sans la lune moqueuse. Sont-elles de vraies prières ou des inventions de sa part ? En tout cas, les enfants étaient enthousiastes et après avoir pris des pièces d'argents, ils s'éparpillèrent. Pendant ce temps, l'autre humain est entré dans l'auberge.
Maky, nous conduisit à la cache. Ici, l'apôtre conseilla à l'enfant de garder l'argent pour lui, mais la sorcière répliqua que s'il se fait prendre, l'enfant allait se faire battre. Je frémis en entendant cela et la sorcière avait probablement raison vu la réaction de l'enfant. Ce dernier parti ensuite assez vite en nous révélant que quelqu'un passera probablement vers midi.

Je partis prévenir Brân, mais ne le trouvant pas, je retournai voir les autres. Nous nous décidâmes d'essayer de suivre la personne qui viendrait récupérer le butin et dans le cas échéant, de l'arrêter. Un humain, plus agé, vint effectivement récupérer l'argent avant de repartir. Chacun de notre côté, nous nous mîmes à le suivre. Je choisis de passer par les toits. A un moment, je fis craquer une tolle. Je me décalai en espérant ne pas avoir été remarqué. Au même moment j'entandis l'apôche qui chut, emportant apparement avec lui le voleur. L'apôtre s'empressa alors d'aider le jeune humain à ramasser son argent en s'excusant, prétendant ne passer par là par hasard et ne pas avoir un pas sûr. Fey, le compagnon corvidé de l'apôtre, commença alors à empiler des pièces devant Bel. Le voleur supposa alors que le corvidé était entrainé pour rapporter de l'argent et que l'apôtre était aussi un voleur. En parallèle, je captais le regard de la sorcière. Je lui montrais la direction du chateau du seigneur avant de faire un signe interrogatif. Elle ne parut pas me comprendre.
Sur ce, Reina sortie de sa cachette et alla dire de manière volontairement peu discrète à Bel qu'il était seulement censé voler le voleur, convaincant ce dernier qu'il avait raison. Ceci dit, j'aurais préféré qu'elle ne m'oblige pas à entrer dans le jeu. Même si ça s'est révélé utile. C'est plus par fierté qu'autre chose, mais je préfère ne pas être liée, même pour de faux, à des activités que je n'approuve pas... Je descendis cependant en enlevant mon masque. Il me servait pour mon rôle de chevalière. Ceci mis à part, je préférerai rester anonyme.
Par chance, après une remarque rapide sur l'entourage de l'apotre, le voleur, du nom de Tim, se focalisa surtout sur Fey en répétant que c'est très astucieux d'utiliser des animaux pour voler. Il nous mena droit vers la base des voleurs. C'est un endroit en sous-sols, remplit de voleurs plus ou moins hostile. Je notais autant que possible en essayant de ne pas trop me faire remarquer le plan et les personnes que je décelais. Nous retrouvâmes Bram à l'entrée d'une grande salle surveillé par des gardes de l'église de Waukyne. Dans la salle, on remarque facilement une naine qui trônait sur un siège en bois massif. Je remarquais des humains, des nains, mais également quelques elfes. Au moins, ils n'étaient pas xénophobe ici. Un bon point pour eux. 
Avant de nous laisser entrer, les gardes nous obligèrent à leur confier nos armes. Brân en était exempter puis qu'il était apparemment un voleur aussi. Bel n'eut pas de problème non plus, n'étant pas armé. De mon côté, mal à l'aise à l'idée de laisser mes armes sans savoir si nous aurions besoin de nous défendre, je refusais. Quand les gardes me demandait pourquoi je ne me sentais pas en sécurité, je désignais éloquamment le coupe-gorge derrière nous. Je demandais alors à rester à l'entrer, mais ils refusèrent et me demandèrent departir si je ne voulais pas me laisser désarmer. Soit.
Je jettai un coup d'oeil vers mes compagnons. Reina me dit brièvement que ma proposition plus tôt était intéressante. Avait-elle enfin comprit ? En tout cas, si on ne m'empêchait pas de partir, je comptais de tout de façon voir le chef de la garde pour lui dire ce que je pouvais, attendre que mes compagnons en resortent sain et sauf, et les convaincre de quitter cette ville sur le champ. Mais avant cela, je pris une bonne dizaine de minute pour tourner en ville dans le but de me débarrasser d'éventuels voleurs qui m'auraient suivit. Une fois ceci fait, je me dirigeai vers le poste de garde en remettant mon casque. J'envisageai en chemin de laisser mes oreilles à découvert une fois dans son bureau pour tester sa tolérance. Pas simple mesquinerie. Il faut avouer que ce jour là j'étais d'humeur très vindicative.

Une fois Flow partie, Reina dû remettre son baton après avoir tenter de le garder (prétendument ?) par esprit de contradiction. Brân, lourdement armé, proposa également de remettre une arme.
Suite à cela, le groupe parti à la rencontre de la naine.
On s'intéresse d'abord aux deux "nouvelles recrues" qui se présentent en tant que voleurs novices. Bel se prétend freelance et commence à parler de développement quand Reina le tempère et déclarent qu'ils débutent. La naine leur dit alors qu'avant de les recruter, le duo devra passer une épreuve.
Elle se tourne ensuite vers Brân qui se présente comme était un membre de la guilde de Valentia. La naine dit alors que la guilde lcale est jeune et qu'elle a peu de rapports avec celle de Valencia. Brân déclare rapidement qu'il est là non pas pour rejoindre la guilde, mais pour des renseignements à propos de deux personnes : Phineas Bracen et Tahradid Hude. Malheureusement pour lui, pas d'info, mais la naine propose comme épreuve au duo tout nouvellement recruté de faire de cette quête de renseignement leur épreuve. Elle ne demande pas d'argent à Brân, mais lui confie la tâche de former Reina et Bel. La naine confie alors deux pièces d'argents au duo.

Reina profite de l'occasion pour demander la localisation du marché noir pour y trouver des reliques de magie noire. Cependant, à cause des récents événement, ça fait un moment que les reliques interessantes de ce genre ont été détruits. Seul de petits objets circulent, avec notament un certain ancien mage de la cour qui tente de vendre des petits livres. Après un rire complice entre la naine et la sorcière, la voleuse congédie le trio, mais leur propose tout de même de manger avant de partir.
Il semblerait que qu'importe le traitement en vigueur au sein de la guilde, les voleurs ont de quoi manger à leur faim. A ce moment le groupe voit mieux garni avec de la nourriture de meilleur qualité que tout ce qu'ils ont eu l'occasion de voir en ville jusque là. Mais le groupe choisi de ne pas s'attarder et Reina n'attrape qu'une pomme au passage.

Partie 0003.5 : Vendredi 18 février 2022

Chênedor

Je profite d'un nouveau moment de calme pour noter quelques détails.

Pour commencer, j'espère ne pas avoir à revenir dans cette ville avant au moins quatre décennies. Je viens d'aller donner des informations au chef de la garde de cette cité après que ses subalternes nous ont confié leur travail, pour apprendre qu'ils avaient déjà la plupart des informations et qu'ils laissent exprès la situation en place...

Reprenons depuis le début.


Après avoir consigné mes frustrations du matin et chercher en vain une signature sur les dagues qui m'intriguent tant, j'avais brièvement pris des nouvelles de Yasen. Si j'avais bien compris, il devait passer rapporter des informations à propos d'une affaire de la nuit d'avant. J'aurais pensé qu'il serait déjà parti, mais comme nous ne l'avions pas croisé... À mon étonnement, j'avais appris que le seigneur était en train de discuter avec lui dans l'intention il me semble d'en faire le remplaçant du prêtre de Waukyne ! Apparemment, le prêtre était un des rares pratiquants de la ville. Le seul autre religieux de cette envergure-là était un moine errant dans les parages. Est-ce que les promotions sont toujours aussi rapides chez les humains ? En tout cas, si Yasen devient le guide spirituel de la Cité, je pourrais réviser mon jugement à propos du futur de Chênedor.

Un peu plus tard, le chef de la garde arriva. Sous une pulsion assez enfantine, une fois dans son bureau, je décidai d'enlever ma capuche, en gardant toutefois mon masque cette fois. Agacée, je voulais savoir si une personne qui avait l'air relativement raisonnable et qui me connaissait un minimum serait capable de ravaler ses préjugés. Je ne tirais à priori aucune réaction de l'humain. J'en serais presque déçue. Est-ce qu'il n'a simplement pas remarqué mon geste ?
Qu'importe. Après cela, je lui avais factuellement décrit l'enquête, en tâchant d'être exhaustive et de lui donner des informations pertinentes : configuration des lieux de ce que j'ai pu voir et signalement de ceux que j'avais repéré. Assez rapidement cependant, l'humain m'informa qu'en fait il savait déjà la plupart de tout cela. J'appris même que la guilde permettait la survie d'une partie de la population. C'était une des raisons pour lesquelles ils n'avaient rien entrepris jusque-là. L'autre étant le prêtre, mais cette justification n'était alors plus valide.  Après ces explications, le garde me demanda mon avis et je lui répondis sans hésitation que ce n'était pas mon problème et que nous avons seulement aidé par générosité et finalement pour rien. L'humain proposa de punir ses subalternes et je dois avouer que j'eus un petit éclair de satisfaction, mais que je cachai rapidement.
Après cela, ayant dit ce que j'avais à dire, je remis ma capuche pour partir. Le chef de la garde me retint le temps de me conseiller de ne pas montrer que j'étais une elfe dans la Cité. Pour un peu je commencerais à croire qu'il n'a rien vu.

Je retournais ensuite en ville chercher mes compagnons, en espérant qu'ils étaient sortis de la vase des voleurs sain et sauf.

Partie 0004 : dimanche 20 février 2022

Meutebois
Une fois sortie de l'enceinte du château, je m'étais dirigé à nouveau vers les bidonvilles. En chemin, je croisais un moine qui cherchait la plus haute instance religieuse de la cité. Incertaine de ses objectifs, je tentais lui expliquait la situation de manière à tenter de le décourager. Si le prêtre de Waukyne en prison ne l'intéressait plus, il souhaitait visiblement toujours rencontrer celui à venir. Inquiète pour la sécurité de Yasen, je lui demandais alors ce qu'il voulait. Le moine errant était un biku. Il voulait apparemment juste discuter avec tous les prêtres des villes qu'il croisait. Ne sentant pas d'animosité en lui, je le laissait passer. Le prêtre devrait être en sécurité dans le château alors que j'étais bien moins certaine du destin de mes autres compagnons. 

Par bon heur, je croisais mes compagnons, sains et saufs, tout juste sortis de la base des voleurs. La guilde des voleurs ne put apporter aucune information, que ce soit pour la quête de Brân ou pour le passe-temps de Reina. Ceci dit, la Cheffe des voleurs de Chênedor proposa à Bran de former de nouvelles recrues en échange de ce qu'elle pourra trouver. Les nouvelles reccrues en questions étant Reina, Bel et Aphelios qui devait dépouiller un noble. L'idée de leur proposer Jok comme victime me traversa l'esprit. De mon côté, je leur transmis le fait que la garde avait déjà beaucoup d'informations et que leur inaction était surtout dues à des inquiétudes pour le destin des plus démunies que la Guilde, quel que soit ses moyens, protège et aide. Je leur donnai également les nouvelles que j'eus à propos de Yasen

Reina nous dit alors qu'elle avait un plan. En se basant sur ses observations, et notamment le festin proposé par la guilde, elle l'estimait trop puissante. A ce rythme, selon elle, la cité ne tarderait pas à devenir un repère de malfrats. En conséquence, pour aider la ville sans perdre l'accès aux voleurs, elle proposa de demander à la garde d'intervenir pour donner un grand coup à l'organisation, mais de les prévenir tout juste avant pour garder suffisamment de personne en vie afin de s'occuper des enfants dont les parents seront en prison. Et après cela, nous repartons sur les routes. 

Vers ce moment-là, le jeune noble réapparut, l'esprit fort peu alerte. Il avait apparemment très bien profiter de sa soirée et mâtinée. Alors que Brân s'interrogeait sur la taille de notre groupe, Jok nous expliqua qu'il a avait joué avec une personne et lui a prit toute sa fortune. Je m'en inquiétais pas plus que ça jusqu'à ce qu'il parle d'un certain Arlequin... Après des questions supplémentaires il semblerait que le valet de mon poursuivant c'était renseigné sur nous. Je notais également que le noble avait une nouvelle bague, même si je ne comprendrais que plus tard la signification du symbole dessus. Dans tous les cas, les humains étaient beaucoup plus proche que prévus. Tout ceci n'arrange ait pas mon état d'esprit... 

Si de base j'étais moyennement motivée à continuer à aider cette cité, cela me découragea encore plus. Comme la sorcière, soutenue par l'apôtre, tenait à mener son plan jusqu'au bout, je ne perdis pas de temps à tenter de changer leur avis. Avec Brân très désireux de s'en aller et Jok, je partis immédiatement en direction de la sortie de la ville. Alors que je guettais et que je tournais en rond en attendant l'autre groupe, j'expliquais brievement les événements de la mâtiné au noble. 

Lors de la rencontre avec le chef de la garde, la sorcière exposa son plan, mais en retour, le garde avait l'air persuadé que la sorcière se méfiait trop et que les voleurs ne constituaient pas une si grande menace que ça : leur faste apparent s'expliquait par leur côté dépensier et non par leur puissance. Voyant le grde si confiant, la sorcière prit alors congés

Une fois réuni, nous parvinrent enfin à reprendre la route. Enfin non, il y avait une dernière épreuve, le sens de l'orientation de l'apôtre et surtout le manque de destination. Voyant cela, je proposais au groupe de se m'accompagner en direction des Monts Aubes, à l'est, juste après ma forêt. Le point problématique sera justement d'éviter mon beau foyer. Je serais très étonnée que personne ne me soutienne, comme mes amis, mais incertaine du danger, je préfère être prudente, aussi doulereux que ce sera. Mais il faudrait tôt ou tard que je reprenne contact avec certains, pourquoi pas dans un futur proche. Ne serait-ce que pour donner des nouvelles et les rassurer. 

Nous avons marché toute la nuit, jusqu'à ce que la pluie nous surprenne à l'orée d'un petit bois. Je dois avouer que le petit compagnon de Bel s'est révélé utile. Que ce soit dans la confection d'un abri, ou encore pour trouver de un petit déjeuner. La nuit aurait paru bien long sinon... 


Si à chaque escale nous devon nous intéresser aux quotidiens des autochtones, la route paraitra longue même à moi. Même si je n'avais pas encore souvent eut à utiliser la fausse identité que j'avais imaginé, notre ingénieuse sorcière à un esprit bien plus altruiste que la prétendue chevalière errante que j'étais. 

A peine arrivé au premier village que nous croisâmes après avoir quitté la cité du commerce, alors que l'apôtre partait perdre du temps, j'appercu une silhouette coloré à l'arrière. C'était Arlequin. Alors que je me trouvais rapidement une cachette, lui-même disparu dans une ruelle. Curieux. Pressée de partie, je trouvais rapidement un humain à qui troquer quelques produits agricoles pour compléter nos rations à deux repas chacun contre quelques pièces. À ce moment-là, nous croisâmes un petit humain qui criait en plein milieu du village. Malgré mon manque d'intérêt apparent, il m'interpella. Écoutant à peine son discours, je lui répondis rapidement avant de vouloir reprendre ma route. Malheureusement, d'autres personnes vinrent très vite nous entourer. Je n'avais pas assez de force pour me dégager, mais je ne pouvais pas non plus attaquer à vu, même si c'était des humains. Alors que je cherchais un moyen de m'en sortir autre que tirer mon épée, Brân, qui n'avait pas mes scrupules, attrapa le premier venu pour le menacer avec son arbalète. En y repensant, c'est assez triste que entre tous les facteurs, ce soit son apparence qui effraya le villageois. Je comprends mieux pourquoi il cherchait un groupe. Et je dois avouer que je ne suis pas certaine de beaucoup mieux réagir à la place de l'humain. Sur le moment, je n'hésita pas à profiter du passage ouvert par les bousculade du villageois. Toute cette agitation va finir par attirer Arlequin et si j'avais voulu le voir, la manière la plus simple après ça serait de l'avoir poursuivi un peu plus tôt. 

Malheureusement pour moi, mes autres compagnons étaient restés derrière. J'avais hésité à rebrousser chemin. Peut-être qu'ils n'avaient pas pu s'échapper malgré la divertion ? Mais ça m'embetait plus de rencontrer Arlequin. Je n'avais pas envie d'en arriver à devoir utiliser la force pour le neutraliser. Alors, avec Brân, je m'éloignais suffisamment pour avoir vu sur quiconque sortirait du village pas ce côté. J'échangeais également quelques mots avec le seul autre membre de mon groupe qui ne s'intéresse pas à la vie de tous ceux que nous rencontrions. Pour lui, c'était visiblement par rancune envers le monde. Pour ma part, c'était plus par manque de raisons. Malgré une faible durée de vie et l'intérêt qu'ils pouvaient parfois avoir, les humains arrivent à accumuler une quantité assez phénoménales de soucis. En comparaison, et même si j'en avais pas beaucoup rencontré, les petites-gens me semblaient déjà plus facile à vivre. Même avec la meilleure volonté du monde, et même si ça ne me dérange pas d'aider, je n'étais pas là seigneure de ce territoire et je n'avais pas envie d'accepter toutes les demandes des personnes qui croisaient ma route. D'autant plus quand je fuyais quelqu'un. 

Je demandais alors en retour les objectifs de Brân. J'appris qu'il avait oublié une majeure partie de son passé et qu'il ne lui restait que trois noms : Valentia, la capitale du royaume d'Egnosia qui se situait au sud-ouest de ma forêt, et deux personnes : Tahradid Hude et Unknown. Comme c'était sur la route vers les Monts Aubes, je proposais d'y passer pour enquêter sur le sujet. 


Des l'arrivée du groupe dans le village, l'apôtre parti dans son coin. Ayant traîner un peu, il rencontrait par hasard le valet des Vlazsy. Comme avec toutes les personnes qu'il avait croiser avant, l'apôtre de Diane s'empressa de lui parler de sa déesse. Quand il evoqua la perte et les retrouvailles, le valet lui parla de la bague confié par son maître qu'il avait perdu aux jeux et de sa mission première, retrouver la fiancée pas encore officialiser du même maître. Après quelques échanges supplémentaires (j'ai pas retenu cette partie donc s'il y a des faits notables je suis preuneuse), le valet fininpar décider de quitter son maître pour suivre l'apôtre et la nouvelle voie qu'il lui montrait. Le trio parti ensuite rejoindre le reste du groupe. 

Plus loin, sur le lieu de l'incident avec le jeune villageois. En voyant la réaction de du mutant, la sorcière voulait le reprimender, mais le mutant s'en allait déjà. Alors, avec le noble, la sorcière commença à aider les villageois. Arriva l'apôtre qui alla par hasard discuter avec le jeune Victor. L'apôtre montra un certain  intérêt pour la cause défendue, en raison d'un prentendu lien naturel entre la lune et les loups. Face à sa curiosité et à celui de la sorcière, le villageois expliqua alors la chasse au loup abusé des villageois qui allaient jusqu'à chercher les loups dans leurs tanières. A cause de cela, certains animaux, habituellement régule par les prédateurs, commençaient à pululer et à attaquer les cultures. C'était pour cela que le jeune villageois a formé avec une autre personne un comité du nom de Loup y es-tu, m'entends-tu mais ne me tue pas, abrégé en LYTMTMNMTP. Face à ça, la sorcière lui expliqua que premièrement, il devrait changer le nom du comité, mais qu'il devait surtout chercher du renfort auprès des villageois qui avaient des cultures qui risquerait de pâtir de la disparition des loups. L'apôtre quant à lui proposa à son premier disciple de rester dans le village pour aider le comité et au passage rependre le lunarisme. 

Une fois la solution amorce, le groupe retourna vers l'elfe et le mutant. 

Quand les retardataires finirent par sortir du village, je vis la silhouette coloré d'un de mes poursuivant avec eux. Je me cachai immédiatement dans l'espoir que, peu importe la raison pour laquelle il les avait suivi, le valet partira bientôt. A ma consternation, ce ne fut pas le cas. Il semblerait que me suivait en fait depuis le début et qu'il laissait des indications pour guider l'humain qui osait prétendre à ma main, mais qu'il avait décidé de changer de vie et d'embrasser le culte de l'apôtre de Diane. Quand j'avais demandé les raisons de son maître, il me dit que son maître rêvait d'une romance... Mais en quoi ça aurait intéressé mes parents ? J'étais dubitative et, quoiqu'il veuille faire, j'aurais préféré laisser Arlequin dans le village. Qu'il change de vie ou non il n'avait pas de raison de nous suivre n'est-ce pas ? Mais il faut croire que certaines personnes étaient particulierement sensibles aux paroles de Bel. J'étais sceptique sur beaucoup trop de points, mais je dois admettre que même s'ils viennent de se rencontrer, le jeune apôtre avait l'air d'avoir déjà une grande influence sur le valet. A moins que ce dernier soit trop habitué à recevoir des instructions ?

A noter que le précédent suivant de l'apotre est resté au village pour régler cette histoire de loup sur l'ordre de ce dernier. Je vois Bel comme un hypocrite ridicule, mais je dois avouer qu'une partie de ses intentions sont bonnes et tente parfois de contruire de bonnes choses par ses choix...

Pour que le valet puisse prendre congé de son service, il laissa un mot pour son seigneur au chef du village avec la bague que Jok lui avait prise en échange d'une dette. Le noble resta un peu arrière dans l'intention d'essayer de récupérer la bague. Il parvint à entrer dans la mairie, mais dû en ressortir pour éviter le risque de se faire repérer. Le groupe décidea ensuite de partir dans une direction autre que celle initialement prévu pour échapper à mon poursuivant.

A ce moment là, Reina vérifia le valet sur le plan magique et remarqua quelque chose. De la magie émanait d'Arlequin si j'ai compris. Il semblerait qu'il ait subit un rituel dans son enfance. Ca pourrait être simplement culturel, mais de ce que je savais, certains peuples humains pratiquent des cérémonies qui comdamnent une personne à vie au nom d'une Divinité de la Servitude. Et si la victime essayait de s'échapper à son destin... Je ne connaissais pas les conséquences, mais je ne souhaitais pour autant pas à qui que ce soit de les connaître. Bel et surtout Reina proposèrent de lui jeter une malédiction plus puissante pour prendre le pas sur cette "bénédiction", mais je proposai d'attendre et de voir. Nous n'étions pas certain qu'il se passerait chose après tout. Maudire si légèrement qui que ce soit... n'était pas vraiment de mon goût.

S.

Partie 0005 : dimanche 27 février 2022

Rivargue

La malédiction que la sorcière à choisi est une malédiction de puanteur...
Avant cela, je pensais que j'étais la seule qui ne voulait pas d'Arlequin dans le groupe. Mais Reina nous avait très rapidement fait comprendre qu'elle n'en voulait pas non plus. D'abord parce que le valet était un mouchard ambulant et qu'apparemment sa malédiction n'a pas suffi à défaire la "bénédiction" qu'il avait sur lui, ensuite parce qu'elle pensait qu'il vaudrait mieux pour lui de récupérer la bague et de retourner auprès de son maître, mais la raison décisive était apparemment le fait qu'elle n'aimait pas le valet parce qu'il nous suivait. Un rappel aussi cinglant que sa répartie de sa nature de sorcière. Aussi charitable qu'elle était à la cité de Chênedor la sorcière n'avait pas une âme aussi grande que ce que je commençais à le croire et sa rancune est non négligeable. 
De manière plutôt ironique, c'est la sorcière, à l'origine de l'odeur, et l'apôtre, qui nous a ramené le valet, qui étaient le plus indisposer par l'odeur. Eux et le valet. Les deux hommes ont même vomi. La dame s'est contenté de froncer les narines et de reculer. 

Après que Reina avait exprimé son envie de chasser Arlequin, ce dernier chercha de l'aide auprès de Bel. Ce dernier ne lui apporta cependant pas le soutient espéré, mais à sa manière disons particulière, il fit tout un discours où il demanda globalement à Arlequin de partir, sous prétexte d'aller prier la lune dans la mine de Chênedor. 

Même si d'après la sorcière, sa malédiction ne durera pas, je m'étais dite que cette odeur, manifestement moins supportable pour les humains, pourrait causer de grand tort au valet. Je tentais de demander à la sorcière de défaire le sort, mais apparemment Reina ne savait que tisser des malédictions... Je conseillai alors à Arlequin d'aller chercher le grand mage de Chênedor Ecosio. Il s'étonna de ma solicitude, pensant que je le détestais sans le connaître. Je ne l'appréciai effectivement pas pour la simple raison qu'il était lié à mon fiancé, mais ce n'était pas une raison suffisante pour lui souhaiter du mal. Je lui conseillai également d'oublier les bêtises de Bel mais il ne parut pas le prendre en compte. 

Après cela nous poursuivîmes notre route. Puisque nos deux possibilités étaient connues du valet, nous choisîmes de prendre la voie de la mer. A vrai dire, plus que mon poursuivant, c'étaient les réticences de Reina à passer par le royaume belliqueux de Krai qui nous décida. 

Nous avions alors continué la route, sans autre incident, mais avec quelques discussions. 

Reina disputa Brân sur le fait de se faire remarquer en menaçant de mort le premier venu, ce à quoi le mutant répondit que sinon on ne l'aurait pas écouté. Globalement, j'étais de l'avis de la sorcière, mais sur le moment, je me disais qu'elle était mal placée pour critiquer les actions impulsives alors qu'elle venait de maudire une personne si légèrement pour le chasser du groupe. Mais je devais admettre que leurs méthodes étaient parvenus à atteindre un objectif que je n'avais pas réussi à obtenir. 

Jok et Brân discuteront également de leur passé. Il semblerait que le noble soit parti à cause d'un couplé et pour ne pas embarrasser sa famille, mais il n'était pas entré dans les détails. Quant au mutant, quand je me renseignais sur ce qu'il savait de Valentia, car mes connaissances étaient surtout théoriques, il apparut qu'il lui manquait vraiment beaucoup de souvenirs (à redemander au joueur pour être certaine que j'ai bien compris ce qu'il a dit). 

De mon côté je confirmai que j'étais la personne recherchée par le maître d'Arlequin, en expliquant brièvement que je n'y étais pas enclin, car du jour au lendemain je m'étais retrouvée à devoir quitter ma chère forêt pour aller je ne savais où, passer potentiellement un siècle avec une personne que je ne connaissais pas. Ils auraient pu le faire remarquer qu'en choisissant de me cacher dans le monde, je me retrouvais quand même hors de chez moi... Le groupe m'interroge également sur mon statut exact, mais je ne développais pas. J'aurais tout simplement pu leur dire que pour eux je faisais partie de l'aristocratie. Après tout ma lignée possède le titre de comte depuis la jeunesse de mes arrières grands-parents. C'était un temps suffisamment long pour légitimer un titre chez les humains. C'était même assez long pour que quelques elfes trouvent mes parents aussi humains que des demi-elfes. Mais pour la plupart des elfes, ce titre n'avait pas une grande signification et avec une certaine Ironie, j'en faisais partie. Ça ne me posait pas de soucis de le prétendre lorsque mes parents me laissait les accompagner lors de leurs missions, mais au quotidien... 


Le soir, j'avais commencé à reprendre mes entraînements et Jok en profita pour me défier. J'avais pris une posture plutôt défensive pour l'observer. Le noble humain choisi une stratégie basé sur les feintes. Au début, il parvint à me toucher, mais une fois que je compris sa stratégie, je déjouai une attaque avant de basculer sur son côté dans le même mouvement et de diriger Mihr vers son bras. Je m'arrêtai juste avant de le toucher. Il avait perdu.

Quand je voulus lui rendre ses compliments, les autres personnes du groupe ricanèrent. Pourtant, j'avais félicité les compétences du noble tout en donnant des conseils. Et je devais avouer que les compétences de Jok étaient beaucoup plus proche des miennes que je le croyais, ce qui était d'ailleurs plutôt vexant.

Brân est parti en forêt faire des choses mystérieuses. Reina lit un livre mystérieux à son tour de garde. Bel a fait une prière particulière pour la nouvelle lune et la lune s'est moqué de lui. Apparemment, Diane n'était pas satisfaite du choix de convertir Arlequin

S.



Pour les jours suivants, Syalis de Király aurait noté quotidiennement les faits marquants des cinq jours suivants. En bref, le voyage vers la côte s'est bien passé. Les jours suivants passèrent sans incident particulier. 

Dans les détails, il y a des descriptions, avec une touche de poésie, de paysages nouvellement vus en vrai. Lors des pauses, il y a quelques insatisfactions à constater que son groupe n'apprécie que peu le plein air, mais surtout ses quelques lacunes en survie. Elle aura également profité de quelques occasions pour s'entrainer avec son espadon. Une fois ou deux, l'entrainement a fluctué vers quelques choses de plus artistiques. Peut-être un jour où elle était quelque peu contrariée par la journée.
Quelques remarques sont dédiées à ses compagnons sur la route
Reina : Sur la route, elle a besoin de beaucoup de pauses et se plaint souvent, des herbes, des arbres, du vent, de la pluie... Dans les villages, elle regarde mal les gens, surtout ceux qui la suivent un peu du regard. En fait, la sorcière a l'air d'être un oiseau de nuit solitaire. Les moments où elle a l'air le plus heureux sont les belles nuits hors des villages, dans une nature calme. Une tour bibliothèque isolée avec beaucoup de curiosité devrait être un bon foyer pour elle.
Jok : À quel point son prétexte était déterminant dans sa décision de prendre la route ? En tout cas il semble errer sans but avec la perspective de profiter des plaisirs de la vie. Il boit beaucoup, pourtant, quand on est passé près d'une rivière, il n'a pas particulièrement voulu se faire un grand stock d'eau.
Bel : Pourrait être un grand atout social, quoique pas le plus droit. Si j'avais droit à un vœu le concernant, j'hésiterais beaucoup entre lui faire oublier sa lune et sa déesse, ou arrêter de parler à tort et à travers et nous attirer des ennuis. Je me demande aussi s'il croit vraiment à ce qu'il raconte, ou si ce n'est qu'une énorme blague. Parfois, j'ai l'impression qu'il n'y croit pas vraiment, mais pour une raison incompréhensible, il veut pousser les autres à le croire.
Bran : Parfois, il me fait penser à des histoires d'enfants élevés dans la nature, mais avec une aigreur envers l'humanité en prime.


900 - 1 - 10
Temps Clair

Après plusieurs jours de voyages, nous étions enfin arrivés au port de Rivargue. C'était la première cité que nous croisons depuis Chênedor. Les deux se ressemblaient par le côté cosmopolite, mais aussi par les regards vaguement marqués que nous avions récoltés à notre arrivée. Ceci dit, Rivargue était beaucoup plus vivante et active. Nous nous étions rapidement séparés pour vaquer à nos préoccupations. Pour le noble tester une nouveauté des bains avant de probablement aller à une taverne. La sorcière et l'apôtre étaient partis voir les écoles de magies. Le mutant est parti cherche une petite mission pour gagner un peu d'argent. De mon côté, je m'étais proposée pour aller m'occuper de la question du transport.

En voyant les bateaux, les souvenirs concernant mon arrivée dans ce royaume remontèrent à ma mémoire. Après avoir quitté l'Unknown, je m'étais dirigée vers les côtes. Ayant le projet de d'aller voir mes amis à la Unknown, j'eus l'idée de passer par la voie maritime. Le chemin serait potentiellement plus long, mais j'espérai que ce serait plus inattendu. C'était ainsi que je rencontrais la route de La Girouette et le capitaine Jack Céparou. Je l'avais abordé à l'écart pour le voyage, en plus de sa discrétion sur le peu qu'il saurait de moi. Il me proposa le prix de deux pièces d'or. N'ayant pas une grande expérience des échanges, le montant ne me surprit pas sur le moment et j'acceptai. C'était ainsi que pour un temps, je revins un matelot de La Girouette. J'aurais préféré rester caché, d'autant que voir ma forêt petit à petit s'éloigner de mon champ de vision m'avait brisé le cœur, mais d'après le capitaine, c'était plus discret de faire semblant de faire partie de l'équipage. Si on me découvrait alors que j'étais cachée, on ne me remarquerait que davantage. C'était une fois à quai que je me rendis compte de mon erreur de jugement. Alors que je cherchais mon chemin, j'appris non seulement que je n'étais pas aux Monts Aubes, mais en plus mon trajet aurait dû me couter moins. Certes, le prix d'un secret est à l'appréciation de chacun, mais il encore faut-il que le capitaine réussisse cette demande après avoir échouer au reste...

Bref, je commençais alors à regarder les bateaux par curiosité, puisqu'il me semblait que le capitaine avait la volonté "de profiter du voyage pour découvrir les côtes des Monts Aubes". S'il ne s'était toujours pas rendu compte de son erreur, peut-être qu'il serait encore dans les parages. Je n'eus même pas à aller à la capitainerie pour m'en assurer, La Girouette était effectivement à quai. Autour du navire, je ne reconnus pas le capitaine, mais rencontrait Bob Robert, un humain que j'avais beaucoup rencontré lors de ce regrettable voyage. (Maudit capitaine humain incapable de lire une carte.) Je partis le saluer et lui demander des nouvelles. Apparemment, Jack Céparou était dans une taverne alentours pour une mission, mais il devrait être présent le lendemain. Je demandais alors au marin humain de dire au capitaine que j'étais passé et que je l'attends le lendemain matin à son bateau.

Bel est parti chercher un professeur de la voie animale à l'école de magie. Reina est parti au même endroit pour trouver un professeur des dons de l'air. Jok est parti tester le hamam, nouvellement importé d'Egnosia. Quant à Bran, il s'est intéressé aux missions dans l'objectif de gagner un peu d'argent. Il y avait plusieurs annonces :
- Une livraison pour Fedex, payé 3 po
- Retrouver une personne victime d'enlèvement pour 20 po
- Serveur dans un batiment en bordure du quai pour 2 pa
- Devenir mercenaire pour Kraï, pour des missions sur la côté est du royaume
Le mutant a choisi la deuxième mission.

Quand nous nous étions réunis, nous avions partagé rapidement nos projets. Il apparait rapidement que, ne serait que pour l'apprentissage de la sorcière et de l'apôtre, il faudrait rester quelques jours au port. Néanmoins, pour terminer la journée, nous avions décidé d'aider Brân Faust pour sa mission. 


Nous nous étions rendus plus présentables, car le commanditaire de la mission était de la haute société humaine, avant de se rendre sur le lieu indiqué sur l'affiche. Nous avions dû nous rendre un peu à l'écart du port pour trouver notre destination, un chateau. Mon premier réflexe était de vérifier les bannières, pour voir si c'était une famille qui risquerait de me reconnaître ou pas. Le nom de la famille Oxford ne m'évoquait rien en particulier ceci dit.
Avant d'entrer, je proposai à Brân de laisser Jok et moi parler, au moins pour les formalités.
La demeure était très faste. Il y avait d'abord un immense jardin, très belle. Quand nous étions passés, des tailleurs d'arbres étaient en train de sculpter. En regardant les espèces présentes, je vis notamment une tulipe inconnue, elle avait des pétales jaunes qui tirait sur le vert. Je me demande d'où est-ce qu'elle vient...
L'intérieur ne laissait pas non plus indifférent : tout était en marbre blanc, richement décoré de nombres tableau avec des cadres d'or, des trophées de chasses (triste destin pour ces nobles de la forêt), des armures...
Nous fûmes accueilli par un chambellant qui nous mena à un salon. Les propriétaires des lieux vinrent très vite à notre rencontre. Le duo arborait de très belles armures, très efficace en context social. Même si les armures n'alliaient pas l'efficacité à la beauté comme les oeuvres des elfes, j'étais tout de même impressionnée par leur apparition. Je commençais également à me demander si ma lignée n'avait vraiment jamais eu affaire à cette famille ou si c'était seulement moi qui ne m'en souvenait pas.
Concernant la mission, le couple nous expliqua promptement que leur petite fille a été enlévé à la sortie de l'école il y a peu et les ravisseurs leur avaient envoyé un message leur demandant de venir seul à 15h, dans le jardin d'un vieux quartier de pêcheur. 





Préparation : 

Discussion a propos de strat

Reina et Jok se déguisent, car les parents ne savent pas se battre, les armures sont surtout ornementale, et ils préfèrent. Jok s'entraîne pour prendre l'accent

Flow à regarde une carte pour faire du reperage

Bran se transforme en une nuée de rat, donc un Rémi, est resté avec Flow. 


Go. 

Vieu quartier tout cabossé, un parc laissé à l'abandon, mais un coin bien entretenu avec un panneau avec une flèche. 

Demande à voir la chambre de la petite. Remarque que, dans la maison ou dans la chambre de la petite, beaucoup de livres, sur toutes sorte de sujet. La fillette dessine et écrit bien alors que que 7 ans. Deux dessins en particulier, un avec une fille qui pleure et deux ombres derrière elle. Une autre lumineuse ou la fillette joue avec des silhouettes animales qui viennent visiblement d'un vieu mage avec un bâton serti d'une pierre bleu reconnaissable. 

La nuée de Brân se repend partout, Bel se met à l'écart, Flow et Rémi vont dans le dernier étage d'un bâtiment à l'écart. Reina et Jok se déguisent. Jok tente une approche très vite reprimendé. 

Après un peu d'attente, une voix spectrale demandé de poser l'argent sous la fleche. Le couple déguisée proteste en demandant à voir la fille. Une Illusion sort de l'arbre avec le panneau. Reina va pour la serrer dans ses bras et une autre voix spectrale s'indigne en disant que le couplé n'est pas le couplé Oxford. La commence une négociation. Reina, qui à la fois distingue la position du mage, à la fois devine le problème. Au début, il y a eu un grand vent qui a fait trébucher le faux couple. 

Pendant, Flow sort de son bâtiment et va essayer discrètement se rapprocher. 

Un Rat de Brân va vers la direction ou Reina regarde et entre dans une bulle de réalité ou y'a le druide et la petite fille, ensemble. 

La magicien va alors faire apparaître des soldats qui semblent sortir de cachettes. 

Flow, demande alors à Rémi s'il sait quelque chose et il indique une direction. Elle fonce alors en tenant devant Mirh dans son fourreau. Malheureusement elle ne touche rien. Le magicien l'avait vu venir et se decale. Flow peut néanmoins rejoindre Reina. A son approche, les illusion se décalent, mais restent proches et menaçant. 

Un rat de Brân va mordilliller un voleur et touche du vide. 

Finalement, les mots du groupe, malgré des divergences d'oignon, parviennent à convaincre le mage que ce n'est pas la bonne solution, et les illusions se dissipent. Le mage apparaît, tenant dans ses bras une fillette qui s'effondre en pleurs. Flow tente de la consoler et propose à la fois de discuter, de parler de ce que la fillette veut faire, à la fois de s'intéresser au travail des parents. Reina réplique en disant que c'est au parents de tourner leur regard vers l'enfant, surtout vu Alice qui est beaucoup trop mature pour son âge. Jok témoigne avec son point de vu d'enfant abandonné et quand Alice lui demande ce qu'il a fait, il parle de ses bêtises. 



Go.

Vieu quartier tout cabossé, un parc laissé à l'abandon, mais un coin bien entretenu avec un panneau avec une flèche.

Demande à voir la chambre de la petite. Remarque que, dans la maison ou dans la chambre de la petite, beaucoup de livres, sur toutes sorte de sujet. La fillette dessine et écrit bien alors que que 7 ans. Deux dessins en particulier, un avec une fille qui pleure et deux ombres derrière elle. Une autre lumineuse ou la fillette joue avec des silhouettes animales qui viennent visiblement d'un vieu mage avec un bâton serti d'une pierre bleu reconnaissable.

La nuée de Brân se repend partout, Bel se met à l'écart, Flow et Rémi vont dans le dernier étage d'un bâtiment à l'écart. Reina et Jok se déguisent. Jok tente une approche très vite reprimendé.

Après un peu d'attente, une voix spectrale demandé de poser l'argent sous la fleche. Le couple déguisée proteste en demandant à voir la fille. Une Illusion sort de l'arbre avec le panneau. Reina va pour la serrer dans ses bras et une autre voix spectrale s'indigne en disant que le couplé n'est pas le couplé Oxford. La commence une négociation. Reina, qui à la fois distingue la position du mage, à la fois devine le problème. Au début, il y a eu un grand vent qui a fait trébucher le faux couple.

Pendant, Flow sort de son bâtiment et va essayer discrètement se rapprocher.

Un Rat de Brân va vers la direction ou Reina regarde et entre dans une bulle de réalité ou y'a le druide et la petite fille, ensemble.

La magicien va alors faire apparaître des soldats qui semblent sortir de cachettes.

Flow, demande alors à Rémi s'il sait quelque chose et il indique une direction. Elle fonce alors en tenant devant Mirh dans son fourreau. Malheureusement elle ne touche rien. Le magicien l'avait vu venir et se decale. Flow peut néanmoins rejoindre Reina. A son approche, les illusion se décalent, mais restent proches et menaçant.

Un rat de Brân va mordilliller un voleur et touche du vide.

Finalement, les mots du groupe, malgré des divergences d'oignon, parviennent à convaincre le mage que ce n'est pas la bonne solution, et les illusions se dissipent. Le mage apparaît, tenant dans ses bras une fillette qui s'effondre en pleurs. Flow tente de la consoler et propose à la fois de discuter, de parler de ce que la fillette veut faire, à la fois de s'intéresser au travail des parents. Reina réplique en disant que c'est au parents de tourner leur regard vers l'enfant, surtout vu Alice qui est beaucoup trop mature pour son âge. Jok témoigne avec son point de vu d'enfant abandonné et quand Alice lui demande ce qu'il a fait, il parle de ses bêtises. 

Partie 0006 : Dimanche 6 mars 2022

La Girouette

Une fois la fille console, on commence à se décider de comment rendre la mission.
Comme le mage voulait ne pas être accusé, Flow propose de dire que le mage les avaient rejoint pour aider, que le groupe a réussi à récupérer la fille sans céder l'argent, mais que le groupe s'est enfuit. Reina réplique immédiatement que c'est une mauvaise idée, car en protégeant Alice, on risque de l'encourager à continuer sur cette voix.
Mieux vaut dire la vérité pour que les parents mettre en place les mesures nécessaire, mais il faudra aussi faire attention pour que les parents se rendent compte qu'ils ont une part de responsabilité sur l'incident. On garde cependant l'idée de dire que le mage était un alliés plutôt que l'antagonisme dans cet affaire.

Face au parent, en voyant leur fille, le père pousse un soupir de soulagement. La mère se montre un tout petit peu démonstratif en posant les mains sur les épaules de la fille et en posant sa tête sur sa poitrine. Surpris par cet accueil apparemment froid, Reina fait une remarque brusque. Heureusement, ce n'est pas mal pris. La mère explique qu'elle aime vraiment sa fille, mais ils ne sont probablement pas les plus démonstratifs.
Commence alors une discussion sur le fait de réserver un temps à Alice. D'un côté les parents sont des gens très occupé pour travailler à l'avenir de leur fille adore, mais qui fait que dans le présent ils n'ont pas beaucoup de temps à lui consacré, et ne peuvent que la préparer du mieux possible au futur. Flow est assez catégorique face au dillemme, c'est un choix entre le sacrifice d'une partie de leur travail pour la fille ou le sacrifice du présent de leur fille et propose de consacré un créneau à la fille. Reina pense plus qu'il faudrait non seulement prendre plus a cœur que ça, et ajoute qu'ils faudrait s'intéresser aux centres d'intérêt de la fille. De l'autre côté, elle répète plusieurs fois qu'Alice pourrait mal tourner si jamais elle n'a pas assez d'attention. À un moment, elle commence à dire que c'est déjà fait, mais Flow l'arrête en plein milieu pour laisser Alice s'exprimer un peu.
Au final, quand la conversation s'éternise sur le père qui maintient qu'il n'a pas assez de temps, en disant que s'il se consacre plus à sa fille et sacrifié son entreprise, c'est ses employé qui pourraient en pâtir, jok propose de déléguer.

Avant de partir, Flow demande si les Oxford ont un bateau qui va a Egnosia et fait aussi un câlin à Alice, imite par Jok. Cependant, ça n'a pas l'air d'inspirer les parents, plus de les dégouter.

Le soir, Bran va prendre un bain et racheter des vêtements neuf.

Manger à un resto (au calamar pourpre).
La bouffe est préparé dans la salle
Un chef vient parler de l'histoire de son restaurant et notamment de sa spacialite, les calamar rouge. Six semaines par ans, un banc de calamar pourpre passe dans le coin. A cet occasion, les gens vont en capturer et ceux dans les aquariums viennent de la. Quand ils grandissent, ils vont être accouplé avant d'être préparé pour être mangé.
Tout le monde goûté a la specialite
Trois goûtent a la bière pourpre jok adore. Reina non. Bran deteste et recreche. Une serveuse remplace alors la boisson par du vin.
A côté, quelqu'un parle d'un poulpe blanc géant apparu il y a quelques temps qui grosi d'année en année. Aujourd hui, très grand et protégé les poulpes.

Le lendemain, Flow va au port. D'abord la girouette où bob, qui va jeter les déchet Bio, me dit qu'il va chercher le cap. Je vais a la capitainerie ou je parle du bateau des Oxford (qui doit livrer des armes à Krai), et la personne la bas me dit qu'il va poser des questions, retourne à la girouette ou je rencontre ceparou
Début compliqué. Jack se réveille difficilement. Cheveux détaché mi-mong. Chemise bleu. Pantalon bleu et blanc. Uniforme un peu abîmé. J'attaque a propos de la meconduite, Jack me dit que toutes les mers mènent aux monts aubes. A un moment je demande le prix. 2po par personnes. Départ à revoir. Enfin, je parle de mon secret. Cap n'en a rien dit. Mais d'autres avent peut-être...
Lendemain, a la capitainerie, on me dit que le capitaine des Oxford, a été agressé il y a deux jours. Boulot confié à un autre bateau, la girouette
Flow se pose des questions.
Bob ne sait rien, mais depuis la veille, cap sobre. Cap travaille sur cartes. Je lui dit rapidement que on va prendre son bateau.

J1
Promène sur plage
J2
Esplo forêt, rencontre un temple dédié à la paix
Offrande
Un moine comme celui de Chênedor
Me parle de la paix, de la propager, de faire pareil.
Flow écoute, mais fini par lui expliquer que même si elle est pour, elle ne va pas prêcher, juste faire ce qu'elle peut.
Flow profite du bois avant d'aller à l'orée, en direction de la plage, pour s'entrainer
Soir parle du bateau
J3
Montre le temple à bran
Moine toujours la
Bran le rembarre
Après il veut bien admettre que l'endroit est bien
Flow fait pareil que la veille

A l'aube, va au bateau,
Jok reconnaît le capitaine
Un peu plus tard il nous raconte son histoire
Changelin, cousin lointain, fréquente pendant entraînement militaire, Jack veut servir vía la mer, Bon résultat, mais jour où il fini sa formation, sa capitaine meurt. Apparement il y avait une histoire entre eux. On propose a Jack de reprendre sa place, mais il refuse et part. On raconte alors qu'il aurait eu son propre bateau, qu'il garde toujours son uniforme, depuis ce jour il est devenu alcoolique et parfois il n'arrive pas à arriver là où il veut, mais il tombe toujours là où on à besoin de lui.

Au début du voyage, on rencontre le poulpe blanc de loin

J+1
Première escale, ça se passe bien. Reina se montre discrete

J+2
Dzuxieme escale

J+3
Tempete le matin, échoué sur une ile
Faut réparer,
Le groupe va faire le tour
Va à gauche, donc au nord. Au bout de deux km, Jok nous alerte, des gens nous tirent dessus.
Reina va alors faire un grand coup de vent
Les déstabilisé,
Flow y a, parvint a désarmer, mais se fait taper à main nu
Jok y va, réussi? Mais se prends des coup derriere
Bran en achevé un. Reina en brûlé un autre
Les deux autres pétrifié, Flow épargne, mais Jok achevé.
Racontent que sont envoya pour seuveilla bateau. Reste deux autres personnes.
Retourne au bateau, pense à achevé, mais pense à les remettre à Krai.
Va au camp.
Plan, Jok et Flow se décalent. Reina éteint feu et Bran tué le non chef. Début succès, Flow ordonné de se rendre car entouré, Jok sort pour appuyer, le mec de rend. Reina l'interroge pendant que Flow l'attache et le désarmé. Vu la réaction du chef, c'est une personne de Krai qui lui a demandé de surveiller. Dans les tentes, Flow trouve un ordre de mission.
En Krai, l'ancien empereur très belliqueux et ne pense qu'à s'étendre. Assassiné il y a quelques temps, et pas par son fils pour une fois. Son fils est placé au pouvoir en guise de marionette, mais le petit veut stabiliser. Un groupe pas d'accord et mission vient dudit groupe.
Reina a pu être en Krai grâce à l'actuel empereur qui a une empathie pour les démunis et l'affaire intéresse Reina. 

Partie 0007 : dimanche 13 mars 2022

Île d'Alakon

900 - 1 - 17
Le calme après la tempête.


Pendant qu'on fait nos trucs, Bel rate sa prêche, mais parait quand même être un gars sympa.


Le soir, trois feu proche. Le groupe se met avec Bob et Flow commence à poser des questions à propos du capitaine.

Il semblerait que Bob ait connu le capitaine à ses tout début, il y a 12/13 ans. Bob a 8 ans de moins que le cap. Il l'aurait trouvé dans une taverne complètement bourré et répétant le nom d'une femme.

Raconte aussi des anecdotes : Lors du dernier voyage, vers royaume du Sud, font un détour involontaire sur une île déserte très grande avec bcp d'oasis.Dans un, ya un palais. Un sultanat. Jour d'arrivé, la princesse s'est enfuit. Elle était promi à un royaume voisin pour éviter la guerre. L'équippage l'a rencontré alors qu'elle était aux prises avec un tigre et l'ont sauvé. Ramené au palais. plus de guerre. Paix et récompence.

Bob aussi s'est rendu compte qu'ils était en Sit chelou. A beaucoup chercher, mais n'a pas les moyens de demander à un magicien de regarder. A notament soupconner la Girouette en haut du mat.


Bel tente de parler à un poison en vain, puis il s'eclipse pour prêcher Diane auprès des orques.  Mais les orques ne croient qu'aux armes et au concret et n'ont que faire de sa lune.


Flow demande à Reina pourquoi intérêt pour l'affaire et ce qu'elle en sait. 

Semblerait que Reina se sent redevable envers l'Empereur. Grace à lui qu'elle a pu être bibliothécaire à Krai et gouter à la vie là-bas.

Korga est organisation belliciste. Préfère la politique de feu de l'ancien empereur.


Bran s'interesse à la Girouette. https://ateepique.fr/wp-content/files/2020/01/Ateepique-deco-maison-girouettesirene1-218.jpg

Il monte et touche, mais rien ne se passe. Reina monte aussi. Ne trouve pas de magie. Voit que l'artisan est Del Arte, de Borderive.


Bran va voir Jack et lui raconte sa vie pour encourager Jack à en faire de même;

Bran parle du fait qu'il n'a aucun souvenir, sait pas si a famille ou amis qui l'attendent, a aucune idée de ce qu'il faisait

Jack lui dit alors que parfois, oublier c'est pas si mal et que se souvenir fait mal au coeur. Or les douleurs du corps sont TRES tenaces. Mais lui a fait une promesse qu'il ne doit pas oublier (même s'il essaie) : il doit suivre la flech car elle indique toujours la bonne direction.

Ensuite Bran tombe dans le coma à cause de l'alcool.


Reina arrive peu après et voir Jack qui pleure.

Ils parlent d'abord de la girouette. Jack l'a gagné au pari avec le meilleur artisan. En fait ses cartes étaient truquées.

C'est censé être un kraken sur la girouette ???

Reina donne des conseils (chais plus lesquelles) et Jack s'énerve en lui disant de faire attention à ce qu'elle dit et de ne pas parler de ce qu'elle ne sait pas. Il lui dit aussi que la curiosité est un défaut.


Reina bouquine la nuit et entend soudain des chuchottement.

Elle commence ensuite à s'éloigner.

Bel la remarque, mais ne pousse pas loin à demander ce qui lui arrive.

Bran est partiellement réveillé et crie : "La flèche, il faut suivre la Flèche". Jack se réveille à moitié et pense rêver. Flow, qui dort la plus proche possible de la forêt, se lève et va voir Reina. elle tente de l'interoger, mais Reina ne dit rien. Reina à l'air à moitié absente et Flow s'en inquiète. Elle le laisse partir puisque Reina écoute à peine ce qu'elle dit, mais demande à quelqu'un de réveillé les autres.

Bran va se réveillé très sauvagement et tente d'étrangler quelqu'un (au moins deux qui font des rêves sombres et Bel qui rêve de Dianne. Quel groupe !)

Le groupe suit Reina sur plusieurs heures. Très vite, Flow lance une remarque type "Je vous avais bien dit que c'était pas normal".

Arrivent devant une grotte. Reina s'éclaire avec une petite flamme. Très vite elle voit que la grotte est une crypte. Ya des inscriptions chelou, en démonique. Reina regarde un peu. Très vite, elle rencontre un démon. Le démon lui dit que le fait de lire les livres et d'entrer dans la crypte est un défi. Ceci dit, il se transforme en un démon médian musculeux à la peau qui craquelle.

Le démon lève le bras pour frapper Reina, mais elle se protège en l'attaquant avec sa magie. Derrnière, Flow débarque alors, elle fonce, en passant devant reina, elle lui demande "c'est ça que t'appelle faire un petit truc ?" puis arrive sur le côté du démon pour lui donner un coup avec son espadon Mihr. Ca ne détourne cependant pas l'objectif de tuer Reina du démon et il la blesse. Bel vient aussi, mais trébuche et se cogne douleureusement. De l'autre côté, Jok arrive en chargeant et lui inflige une sévère blessure au sabre. Enfin, Derrière, Bran l'achèvent avec son arbalette.

Le démon disparait dans la fumée, ne laissant qu'une pierre noire. Avant que qui que ce soit n'agisse, Reina saute dessus. Flow et Bran attendent des explications de la part de Reina. Apparemment elle parle le démonique et s'intéresse a une série de livre chelou. Savoir dangereux, à lire ou pas ? Selon Reina à lire. Mais elle est visiblement plus poussé par la fascination, malgré que la lecture lui a causé sa cicatrice. Flow propose de bruler le livre et Reina manifestement un attachement fou.

Flow a intérêt à bien réussir son coup, un coup définitif, ou la vengeance de Reina risque de faire mal.

Chuchotement continue, les mène à une salle ou huit tombe en cercle entourent un autel. Tombe de la Communauté du Jour. sur l'autel "Je suis tj noir, mais blanche je peux l'être aussi." Bel et Jack sont à fond pour soutenir Reina et l'aident. Bran est contre, mais son impatience est plus forte et il dit de faire ça vite s'ils y tiennent. Flow est contre. D'autant plus quand ils découvrent qui sont dans les tombes et la légende lié à ces personnes. 

On raconte qu'il y a très longtemps, un danger venu de l'obscurité, appelé la Nuit. La communauté du jour est un groupe de personne ayant réussi à l'arrêter. Ils ont failli rater à cause de la traitrise de palpatine, mais sont quand même parvenu à scellé la Nuit. Ici, il y a la tombe de 6 elfes, un roi humain et un forgeron nain.

Flow rapporte cette légende en insistant que la Nuit scellé et ça ramène enfin un peu Reina à la raison.

Partie 0008 : Dimanche 20 mars 2022

Reina raconte que livre vient de foret de Midland

Conte, mais avec une grande intention

rien que lire c'est prturbant

et surement habité

Grande catastrophe de Krai : failli ravagé le pays, communiqué officiel : mage nouvelle qui a séduit empereur et s'est retrouver avec pv important et a failli rasé empire, a été banni et mystèrieuse disparition


Flow demande s'il y a une autre folle

C'est reina

a libéré sur le monde un truc dangereux. Heureusement empereur sait des trucs.

"Sorcière noire" porteuse de mauvaise

exil auto

trop influencé

veut trouver les autre tome et explorer

Bran bougonne.


PVP ?


Reina revient à la raison


Bran prie devant la tombe du diu humain

un symbole lumineux de Diane

Un trait de lumière traverse les tombe et au centre de l'autel , au sol, un sympa apparait encore

Une inscription "Ici repose la nuit, sous les yeux de Diane qui veille"

Bel tente de m'endormir, mais il dort

les gens finissent par sortir

Trajet de 3h à l'éllée, trajet plus peu plus lent


Flow surveille

Jok tente

Bel aide aux réparations

Reina remet les bandages


900 - 01 - 20

départ


900 - 01 - 22

Port torico

Port militaire

Trois gardes inspecte les marchandises, remarquent Reina mais on détourne l'attention.

Reina se déguise avec des guenilles de marins avant d'arriver au port.

Rouge noir violet, fonctionnel, minimum élégant, grosse capuche

gens se tiennent droit. Des femmes qui font preuve d'un peu plus d'excentricité. Pas austère, mais 80% tendu et 20% détendu


Bibliothèque : ile maudite depuis des siècles, l'a gardé par dépit, événement en lien avec dieu et magie qui a faillit ravaché tout le monde

Une trouve d'aventurier et de mage l'a contenu, plusieurs en serait mort, les autres avec l'aide d'un roi humain et un nain forgement a scellé le pouvoir sous le regard d'une déesse

Si on y met un jour un pied, on est maudit

Personne ne veut du coup y aller.

Appartient à Krai, mais on ne le met pas en avant

Bibliothécaire

Livre sur religion (volume 4), des personns ont voué un culte à la lune, ont récolté bcp info et ont fait un grimoige, religion disparu car néfaste, légende encore plus ancienne qu'à propos de l'île

Un prof travaille dessu prof Kycétoo

Bel demand aussi roi, mais le mc lui conseille la capitale


Capitaine de la caserne

connait Jack, rencontré alors qu'ils étaient à l'école, ntre sauvé a vie à la guerre alors que camp opposé

A chaque fois qu'il croise sa route, chose intéressante

anecdote : il est

Charles Torico

Bukura la Lame Ultime : elle me tape fort dans la tête, mais je gagne


Bel va défier un nouveau

Joli mouvement et touche pas le gars

Bel gagne en une initiative

Partie 0009 : Dimanche 27 mars 2022

Corvius

900-1-22 encore

Decide de partir à la capitale 

Emplette. Rations. Reina se prend un masque.

Après quelques jours de marche, on revoit Cash et Silen avec une caravane. Par hasard, ils se dirigent vers la capitale.

On s'installe sur la charrette près de Cash. Et Jok Springels prend un cheval avec Reina. Bel raconte les nouvelles d'Aphelios.

Reina s'informe sur Kycétoo. Femme charmante s'intéresse aux trucs isotériques.

Syalis "Flow" de Király s'informe sur le pays et notamment essaie de voir s'ils auraient plus de danger ou pas vis-à-vis de la situation. Beaucoup de gens armés. Cash

Reina s'informe sur la rémunération. Ok si


Arrêt dans une ville de taille moyenne à la fin de la journée (QUELS JOURS ?)

Bel tombe malade, il délire et voit Diane partout

Boite avec poudre qui vient d'un autochtone : "si un jour vous vous sentez déprimer ou besoin de se débarrasser de quelqu'un". Autochtone rencontré sur un bateau. Pousse à l'Ouest de la région.

Auberge au bord d'une ville moyenne, ambiance un peu intimiste

boite à disparue, juste la boite

Reina et Flow vont voir des voyageurs, un groupe de trois, qui viennent de la capitale. Elles sont inquiètes. Rumeur sur un groupe qui espère renverser le trône. Crédibilité de l'empereur qui prend en plus un coup à cause d'une certaine femme.

Reina tente de cacher son visage, mais Bel l'enlève.

Capitale riche et

Professeur de l'Académie. Jeu de pouvoir qui instaurent un peu de tension, mais aussi aubaine, car possibilité d'aller étudier là-bas. Doyen veut ouvrir d'autres académies et répandre le savoir puis échange culturel

deux hommes et une femme humaine et j'ai leur nom

Flow demande à Reina si le nom de Vlaszy lui parle

Bel prie le lendemain (le 23)



Lumière de l'aube

Arrivée le 5, la pleine lune

Couleur dominant : noir et rouge

Grande très grande et très impressionnantes

Plusieurs strates séparées par des murailles

Dans les premiers murs, bâtiments classiques. Vers le centre, architechture plus gothique, pierre plus sombre. Plus de style Kraiyenne. Ornement riche et distingué, raffinée et stricte, mais pas voyant. Système d'égout.

Pas forcément mal regardé car étranger.

Oscille entre militaire et ostentatoire bourgeois.

En plein milieu de la capitale, un cratère avec des travaux. Au niveau du mur entre la première et la seconde strate.

Arrivée à 16h

Douche et tout

Multiple académie dont une d'histoire et de religions, l'académie Jadis.

Va au guichet pour s'informer du professeur. Là elle est sur un site. Sur un sujet depuis quelques semaines. Nous montre le cratère. 

Kycétoo : Femme aux cheveux couleur du blé.

Cratère propre. 300 m de diamètre. Filin autour avec un garde à côté. Pancarte avec : interdit au public.

Deux personnes non loin. Kycétou avec une veste de médecin. Blouse noire et couture doré. Blacon et plume dans les cheveux. Dans ces cheveux, représentation une plume de corbeau noire. Et badge sur veste. Division appartenait à l'armée. 

Robe de mage couleur rouge et violette.

Kycétou est une petite-gens.


Le groupe sauf Flow y vont. Reina observe : peu de changement, magie s'évapore légèrement, mais encore beaucoup d'intensité magique.

Bran interpelle le prof qui ne réagit pas.

Kycétou : belle, carrure plus fine que son espèce, 50aine année, ultra concentrée

Sous l'effet de la magie du mage, caillou change de couleur

Reina s'approche vraiment. Kycétoo dit qu'elle est occupée. Reina propose son aide. K lui demande si elle sait ce qu'elle fait. Et R devine qu'elle cherche des traces de la personne qui l'accompagnait.

R la taunt en disant qu'elle l'a croisée.

Bel parle de Diane et K lui dit que Diane a disparut il y a des siècles. Bel parle et K est perplexe.

Kycétoo nous invite à son labo à l'académie. elle fait des exp sur les caillou. Dans un tube à essaie et caillou devient violet et noir. Solution imprégnée de magie blanche, met en évidence un type de magie noire. Possible que magie a un rapport avec la magie démoniaque très ancienne.

Krai concentre pouvoir. S'intéresse à tout tant que ça peut être utile.

Partie 0010 : Dimanche 2 avril 2022 avec MJ Lymi

Ya 6 mois...


RIP Viktor. TT

Partie 0011 : Dimanche 24 avril 2022

Corvius


Solution de magie blanche, devenue violet noir => puissante magie noire toujours imprégné dans la roche


Kycétoo évoque une magie puissante qui pourrait détruire le monde, mais aussi faire beaucoup de bien. responsable : Reiva ou Reida

Débat sur "bonne personne". A midland ya une communauté de gens qui savent ce qui est bien et nonbien.

Evoque la crypte sans dire le nom de l'île. Dévie sur le sujet de Diane. Culte lunaire, transformer le nonbien en bien ?! Bel évoque le roi Chandra et la prof est stupéfaite d'apprendre qu'on a découvert potentiellement la tombe du roi.

Elle va d'un coup dans sa bibliothèque, dans une salle adjacente, avec un loin lit et table de chevet. Prend une dizaine de livre. Nous montre une représentation de Diane.


Dernier roi de l'Empire du monde. Unification de toutes les cultures. Conquête par la diplomatie. Peu de démon dans le monde, pas de magie noire et de malédiction. Unification à la demande des divinités ? Chandra dernier membre de cette dynastie royal et dernier vrai croyant de Diane. Diplomate et paix. Modèle véhémence pour permettre la paix.

Malheureusement, démon apparut. Le roi à perdu en influence. Démon crée et cultivent le doute.

Le monde s'est fractionné. Au moment de rendre son dernier souffle, confie à qqcn un secret à propos des démons.


Flow parle du culte de la Nuit.

Image d'une éclipse de lune. Culte de fanatique de démon qui a combattu le culte de Diane. Contre nature de vouloir la paix au prix du libre arbitre. Peu de données. Potentiellement à l'origine de l'époque sombre (nom à retrouver dans les anciennes notes).

Histoire du culte de la nuit et des chroniques oubliées. Livre trouvé dans une ancienne crypte ya longtemps. Culte de la nuit a catalyse leur pouvoir dans des grimoires. Livre qui permettent de défaire un dieu. Parle de la fin de la dynastie de Chandra et fin du culte de Diane.

Bel dit qu'il est apôtre du nouveau cycle de Diane. Il fait sa prêche. La prof demande une preuve. Bel fait sa formule et tombe tandis que les yeux de Fey brillent d'une lumière lunaire.

On sort alors pour savoir si on raconte tout. Oui, mais on ne lui parle pas du sceau.

Avaliana. "nom" de Reina.

Vu qu'il y a un souci de confiance, Kycétoo propose de rencontrer l'empereur qui juge bien les gens.

Syalis dit que par devoir elle doit informer la forêt de Király et s'informe sur une ambassade de la jungle à Corvius. y'en as. Tenu par un elfe aux long cheveux noir jais. Flow reconnait la famille Sabasar.


Go ambassade. En chemin Flow révèle son vrai nom au groupe.

Rencontre Brimul Sabasar, un elfe noir de l'age de Syalis avec... Arlequin.

Sachant qu'on passerai potentiellement par là, Arlequin campait ici. Arlequin est retourné au service de Mileti, même s'il prie Diane. Mileti croit que je suis sous le coup d'un mauvais sort, il me cherche toujours et veut discuter.

Préssés, donc Syalis demande à Brimul de garder Arlequin à part. On en reparle plus tard. Lui explique rapidement la situation, et il accepte de venir au rendez-vous. Ellipse l'après-midi (où Syalis va donner de ses nouvelles à Brimul et en demander.

Infos : Syalis parce que fille d'une grande lignée d'ambassadeur reconnus. Mariage important car humain méfiant, notamment à Egnosia. Mais Syalis n'est pas la seule promise de Kiraly. Parent contraint.

Reste la nuit à l'ambassage. Jok trouve ça trop calme.

Ledemain, rencontre avec empereur. Demande sans préhembule nos motivations. Syalis et Bran sont mené sur des sujets perso. Jok ruse. Bel... n'a pas de soucis. Reina est reconnu.

Next, retour à Alakon.

Partie 0012 : Dimanche 01/05/2022

Île d'Alakon

Mois lumière de l'Aube - 6


Bateau prêt

Kycétoo avec un assistant.

Empereur prépare tout en asso avec Sabasar.

Syalis est la représentante elfique.

voyage tranquille

Arrivé le 15 Lumière de l'Aube


Fait le tour. Bran repère des traces. 6-7 personnes, de ya deux jours. Ont marché apparemment droit vers la crypte.

Go direct, même si de nuit.

à 500 m environ de la crypte, plus de trace de pas.

Reina invoque trois mini démon de racine et de boue qui repère 4 personnes. Trois humains devant dont un archez sur la coline. Une personne discrète derrière.

Démon distrait archer. Reina lui tire une boule de feu dessus. Archer brule, panique, tombe et bouge plus. Bel et Bran en immobilisent un. Jok assomme l'autre. Syalis neutralise l'elfe. 

Symbole de la guilde des voleurs.

Trois personnes sortent de la crypte. Donc un richement vêtu.

Menacent et ils abandonnent.

Reine demande ce qu'ils font. Papier avec un K. Ya plusieurs semaines, guilde attaquée par créature qui a mangé deux de leur camarade. Créature est un homme qu'ils cherchent. Trouve leur trace. L'homme cherche ce que contient la crypte askip. Commanditaire de Krai demande service contre identité. Voleur d'Egnosia.

Elfe est orphelin. Adopté par guilde des voleurs, malgré le racisme du royaume.

On entre dans la crypte.

Kycétoo regarde. Diane s'était sacrifiée ?! Fresque d'une dame qui a donné son cœur pour permettre au soleil de vivre. Diane à démon enfermé dans quelque chose. Ya 3000 ans.

Palpatine à créer d'autres êtres par des sacrifices pour étudier la magie démoniaque pour l'arrêter.

Solution : "nuit" en elfique

Tome 8 des Chroniques oubliées. Par rapport au nuage noir.

(Le sage des collines brunes. Celui qui marche entre les ombres.)

Murmure qui lui dit d'ouvrir le livre et de déverser les ténèbres sur le monde.

En dessous, un médaillon en argent avec de la fluorescence. Avec une lune dessus. Bel le prend. Symbole de protection. Héritage de Diane.

Syalis essaie d'empêcher Reina de lire des livres. La prof est curieuse, pensait qu'on devait absolument pas les ouvrir.

Partie 0013 : Dimanche 8 mai 2022

Tome 8 : Eclipse

5 prisonniers


16 de la Lumière de l'Aube

On laisse certaines personnes

Bateau marchand. Animaux rares qui viennent d'egnosia et parfois de la forêt. Quand Jok balance qu'on est la en inspection, il n'a pas l'air de bronché. Ya un scientifique, un biologiste qui s'occupe des animaux.

Ecurenard

En bas du mat, une partie aménagée où il y a des chimpanzés et un gorille dans une cage. Un singe à deux queues, fourrure dégradé vers, bout de la queue et des oreilles blanches en dessous du pelage.

Singe vient d'un bateau échoué, navire de Braconnage, de la guilde des voleurs ???

Syalis enchaine les questions pour chercher des failles. Jok fraude. Gagne un écurenard, un singe vert à deux queues et 50 po. J'ai le nom du bateau et du capitaine.

Interroge les voleurs. Savent rien du braconnage. Il nous parle de la créature qu'ils cherchent, est passé par Chenedor et Krai. Lettre de K de quelqu'un de masqué (par petits gens ou nain).

Suivent une piste de sang. Trouvent un refuge. Un lycanthrope. Une créature avec quelqu'un qui la contrôle ? Ça s'est reproduit à l'empire ou ya Chênedor. Ils ont été jusqu'à Chênedor où quelqu'un s'est présenté avec le symbole de la guilde des voleurs. Et manque un des symboles a disparu. Une toute petite sur les symboles marque la différence entre les cités.

Va partager l'info à Brân qui réagit pas plus que ça et demande du calme.

(La nuit, bran va assassiner les gens et le déguise en suicide.)

Le matin, bran dit qu'il leur a proposé un suicide pour ne pas avoir à subir pire chez les voleurs.

La scientifique lit par petit bout. Et je suis forcée de laisser Reina lire.

Test de pureté avec la solution. Bel brille ! Jok un peu aussi. Syalis normal. Le prof un nano chouia. Reina à peine plus ?! Bren, noir foncé.


Retour en ville le 27.

Politique par rapport aux animaux. Petite alliance pour le braconnage. Amande finance le service, animaux va à forêt et argent en plus à Krai. Communication à propos des animaux.

Bran : K sait des choses. Egnosia a peut-être un des tomes des chroniques oubliées étant donné les modifs fait sur Bran. Une ou deux fois évoqué expérience magique sur quoi ? , testé sur animaux et peut-être humain.

Décide de partir sur l'enquête sur K.

Get : ordre de mission de l'empereur, officiellement inspection des institutions de Krai.

Bren get info privé de la part de l'empereur à propos de ses gars.

Session 14 et 15 avec MJ Lyriel

Jungle de Király

Le 5 t le 26 juin ?