Cité dvaerge des Drakenbergen dirigée par le clan Unknown.

Située à la jonction de plusieurs filons, dont la fameuse mine d’or du clan Unknown , Norrastjär est un nœud routier souterrain et un grand centre de l’artisanat d’art dvaerg. La ville est nichée dans une immense caverne souterraine où affleurent les cristaux naturels, dont se servent les nains pour réfléchir la lumière et nimber la cité d’une aura bleutée qui contribue à sa réputation de lieu enchanté. Les différents quartiers de la ville alignent les boutiques d’artisans bijoutiers ou de tailleurs de pierres et les maisons troglodytes de mineurs gardiens. Depuis les faubourgs d’Agate, on peut joindre la mine d’or du clan Drakenklaed, plusieurs routes souterraines vers les mines proches, et quelques passages surveillés vers l’Inframonde .



Le tombeau de Thralüin

Véritable légende du clan Drakenklaed , l’ancêtre Thralüin est révéré partout à Norrastjär. Son buste en marbre précieux surplombe ainsi le Grand Cercle du clan, et mon guide dvaerg m’a informé qu’il avait eu l’honneur d’être enterré dans le mausolée des dragons  du clan, aux côtés du dragon d’argent Reyliiksuleik , frère défunt de la dragonne Vevir, considérée comme incarnation de Verndari le Défenseur . On dit les dragons incapables de mourir de vieillesse, et ceux-ci ont succombé au cours de combats épiques. L’entrée du mausolée est située dans la mine d’or sous la ville. Malheureusement, les combats contre le Chancre  de ces dernières années ont rendu l’accès à ces cavernes plus difficile et dangereux qu’auparavant, et les tombeaux des notables situés dans la mine – notamment l’accès au Mausolée Dragon et à la tombe de Thralüin  – ont été perdus. J’ai compris en creux que beaucoup de Stalfelt  comme de Drakenklaed  craignent que des pillards drows ne soient remontés de l’Inframonde  pour violer ces sépultures. J’imagine moi-même difficilement les trésors inestimables qui peuvent avoir été confiés à Tralhüin dans l’au-delà par son clan et les dragons reconnaissants… Au vu de la richesse de la ville en elle-même, j’imagine en tout cas que des convoitises ont dû être attisées. Quoiqu’il en soit, je ne m’y risquerais pas moi-même. L’absence de soleil me pèse vite dans ces profondeurs et l’endroit m’a l’air bien trop dangereux. J’imagine que les nains doivent couver des espoirs de reconquête, peut-être ont-ils déjà envoyé des éclaireurs ?
— Extrait du journal d’Antonin de Cyrillane