Les peuples cavaliers viennent de l’ouest lointain, chassés par d’autres peuples plus dangereux encore ou des horreurs dont ils ne veulent pas parler. Si on les appelle collectivement cavaliers, il existe en fait des dizaines de peuples aux coutumes différentes. Ils partagent presque tous le culte du cheval (quand ce n’est pas du bateau) et du voyage, de la violence nécessaire et de l’honneur orgueilleux. Éleveurs, cueilleurs et chasseurs, les cavaliers se sont partagé d’immenses territoires vides où ils rôdent en évitant les dangers des ruines et les ombres des forêts – dont d’anciennes légendes les tiennent aussi éloignés que possible. On les reconnaît à leur peau pâle et à leurs longs cheveux d’or et de feu, à leur taille plus réduite que celle des impériaux, à leur sauvagerie quand il faut combattre ou quand il faut se réjouir.

Les clans cavaliers vagabondent sur d’immenses espaces en fonction des besoins de leurs troupeaux, mais ce sont presque toujours des petites entités de quelques centaines d’individus au mieux, éparpillés en camps mobiles et difficiles à localiser. Néanmoins, la plupart des clans possèdent un comptoir, un lieu fixe où ils viennent acheter et vendre des marchandises et qui servent d’interface de commerce avec les communautés citadines proches. La nature du clan donnée dans le tableau suivant indique l’activité principale de celui-ci, mais il pratique généralement d’autres activités secondaires.