Arrivée au Coeur Vaillant. Enfin ! Nous sommes en vue du Coeur vaillant... Armand est toujours inconscient, mais il n'est pas mort de ses blessures et je lui prodigue les premiers soins dans la roulotte. Nous avons emmené avec nous le corps de L'homme sombre et avons fouillé ses affaires. Quel étrange grimoire, est ce un livre de sorts, ou un journal de bord ? Fod'r a écrit en Burrabak, et je ne sais pas le lire. Un étrange main semble avoir annoté ses écrits, dans une langue inconnue. Alors que nous arrivons au drakkar, nous reconnaissons à peine les lieux : Thorvald a disparu, et avec lui toute trace de son passage... Aurions-nous changé d'époque ?? Ah mais... qui voilà : Casper ! Tout ébouriffé, qui avait trouvé refuge dans les entrailles du navire. Ses blessures sont profondes, mais il ne se plaint pas. Je lui change ses pansements. Nous allons passer la nuit ici, mais avant cela...
Les Tourments de Zaath. Il nous faut des réponses... Qui a commandé la main de Fod'r ? Existe t'il un stock d'antidote ? Je me mets à l'ouvrage et me remémore les leçons d'Üte pour parler avec un mort : Poser le crâne sur un piquet, relier les 5 bougies dans l'ordre des 5 branches de l'étoile, respirer l'encens....mais... J'ai inversé les bougies... Ce pouvoir qui me traverse, ce n'est pas le mien ! Fod'r ! Il prend possession de mon âme, et éructe dans mes oreilles ! Jamais je ne pourrai dormir, il ne le veut pas...Oh, Mère, ma tête va exploser ! Je dois m'éloigner, la nuit va être terrible...
Meerloch, la belle. Au petit matin nous décidons de partir pour Meerloch tous les 4 à cheval, et laissons notre frère Hagbard s'occuper d'Armand Nous connaissons maintenant les ingrédients pour faire l'antidote à la mortelle Ferrite : Des jonquilles, de l'eau du Lac Tarik, et... de la pisse de chat ! Pour les jonquilles, c'est chose faite en chemin, et d'une ! Quelle agitation, les portes de la ville sont prises d'assaut par des myriades de pélerins et de migrants. De nouvelles menaces émergent et précipitent les voyageurs vers la sécurité des villes. Nous tentons notre chance, et parvenons à entrer, délestés de quelques pièces de cuivre. Vite, partageons nous les tâches...
Le Maître des chats. A ma grande stupeur, Casper semble commander aux félins : Alors que je m'apprétais à mettre en place des pièges pour attirer ces maudits matous afin de les mettre dans des sacs, il lui suffit de siffler et en voilà qui ronronnent à ses jambes... C'est de la sorcellerie ! Je m'occupe rapidement de remplir quelques fioles au Lac, pendant qu'Atalante et Markku se rendent au Comptoir d'Armand. La serrure en a été forcée ! Un garde les a repérés, il s'agit de ne pas traîner ici. Casper semble craindre les docks, c'est viscéral, mais il n'en dira pas plus...
Foyer, doux foyer. Nous voilà de retour dans notre grotte sombre, Üte nous attend. Les présentations avec Casper sont musclées, c'est sa nature...Celui-ci, toujours espiègle, a l'idée audacieuse de transformer le placard d'Hagbard en litière pour chats. Je crois qu'il a voulu lui rendre un chien de sa chienne ! Dormir, enfin dormir. Nous reprenons des forces. Maintenant il nous faut réfléchir...
La soupe de Marrku. "Ne me dérangez plus !" Vingt quatre heures, et nous saurons si notre recette est la bonne, et si l'antidote fonctionne. Notre frère Markku saupoudre, touille, goûte, et entretient le feu....L'alchimie est un art. Ou de la cuisine. Ou les deux.
En route vers le temple. Décidément notre soeur Atalante ne sait pas rester en place, à croire qu'une action vaudrait 4 pensées pour elle. Ni une, ni deux, elle marche vers le Temple de Mitra, affaiblie, certes, mais le pas est décidé ! Elle en revient avec une information de taille : Les prêtres ont l'antidote, elle en a même ramené un échantillon ! Markku confirme : c'est bien la bonne recette. Qui donc leur a donné ??
Tout aussi étonnant, Hroar la brute de l'orphelinat était de retour à la garde du temple, le visage indemne !
Passage par l'orphelinat. Nous retrouvons Constance qui reconnait Casper, qu'elle étreint chaleureusement. Sans difficulté elle accepte d'inviter Hroar à l'orphelinat. Ici nous pourrons facilement l'interroger. L'encre n'est pas encore sèche qu'Atalante et moi nous amenons la missive à la garnison. Nous pouvons approcher Hroar, c'est comme s'il n'avait pas été blessé. Il prétend ne pas nous connaitre, ni même l'orphelinat mais venir du village de pêcheur (à compléter) comme un de ses collègues. Il semble sincère et Hroar n'a jamais été un bon menteur. Que se passe-t-il ?