Notre plan est prêt, demain nous suivrons le convoi qui doit parvenir à la forteresse naine en fin de journée.
Si une occasion se présente Lilith, Casper et Atalante chercherons à provoquer ou a avertir les esclaves mais aussi les scortcheurs qu'ils vont tous devenir esclave.
Il ne faut pas oublier notre cible, dans 3 jours "le gnome" va mourir.
Avec Haguebard, nous allons auparavant mettre les caisses de "rust monster" a l'abris proche de notre chariot et fouiller la villa de l'alchimiste.
Quelques heures de repos et il faudra se mette en route.
un cauchemar ?
J’entends le clapotis de l'eau, je me noie, mais c’est ma tête qui tambourine.
On a perdu Casper et Zaath, ou les flots ont emportés leurs cadavres.
Tout est flou, lueur dans une caverne.
Les pied nus d'Haguebard, son bras gribouillé d'avertissement.
Lilith a le flanc percé par une lame.
Atalante ne dit mot.
Toutes lueurs est un réconfort, mais nous met en danger
Brue hagard ouvre la voie avec Atalante
Ça pue la charogne dans ces couloirs, labyrinthe, cul de sac.
Le temps presse 30 heures au mieux.
Corp mutiler et de pierre, cela motive Haguebard
Il libère la voie des poulets de pierre,
La moitié de mon visage ne réagit plus, mais Atalante lave mon visage dans leurs sangs
Faim, fatigue et oublie, on ne peut plus profiter de notre magie, nous sommes vidés.
La lumière du jour fait bien plus mal que les ténèbres
Forteresse naine condamnée par la magie de Mitra
Un camp abandonné, un refuge.
Une voie se dessine des cordes pleines de hameçons et l'espoir qui renaît avec le chapeau de Casper
Je veux dormir, me reposer on a le temps
Il n’écoute rien, et je suis si fatigue,
La chanson d’Haguebard est différente, il entraîne notre sœur Atalante sans attendre en exploration de la forteresse
Le ranger nain du pont les a pris pour cible. Atalante a reçu des projectiles.
Lilith veille sur l'entrée de la grotte et me réveillera lorsqu'ils reviendront
On prendra les sentinelles en tenailles.
Ils sont allés trop loin, ils ont réveillé le forgeron,
Ma sœur m’a abandonnée dans la caverne
Je dois me reposer encore un peu.
Ce poème lancinant du barde Von Magloe Magloe Maglor ne me quitte pas. Je ne l’avais jamais compris. Était-il omniscient, tout est claire maintenant:
« Vous êtes maintenant une flamme claire qui brûle d'une couleur bleue dans un vide immense.
Après quelques temps vous apercevez vos frères et sœurs brûler également au loin, tout autour de vous, en une mer de point lumineux, en une constellation de souvenirs.
Chaque flamme brûle d'une lueur vive, puis vacille.
Deux autres prennent alors sa place mais ne durent pas, de peur que le vide ne s'emplisse totalement d'une lumière âcre qu’absorbe toute pensée.
Chaque esprit est en réalité le vide et le savoir correspond au point lumineux.
Sans leur lumière aveuglante, ma conscience aveuglante serait aussi vaste que le néant, ignorant si ce vide en tant que tel est conscient de lui-même.
Mais les flammes sont dangereuses, il faut y faire attention, les ramener à elles-mêmes et les diffuser à leurs semblables ».