Le Credo de la Sagesse

Je serai calme.

Je serai prudent.

Je serai miséricordieux.

Je penserai avant d’agir et j’écouterai avant de penser.

 

LUDWIG STEPHAN DORN

Ludwig est un bel homme, plutôt avenant et généralement apprécié de tout le monde ; que ce soit des humains ou de ces congénères. Une vraie licorne, même aux yeux des plus belliqueux sont calme et son aplomb arrive la plupart du temps à apaiser les tensions.

Il est généralement fidèle aux Garous qu’il décide d’aider à combattre le ver mais sa soif de liberté l’a toujours poussé à voyager. Bien qu’il soit ancré dans ses gênes, le concept de la meute lui est difficile ce qui lui a value quelque fois de devoir se cacher du ver plutôt que de le combattre. Bien entendu, au grand désespoir de Wolfgang, feu son père, le fondateur du MC « Rising Fangs » l’une des meutes les plus active de la ville de Détroit maintenant dirigé par sa demi-sœur Hilda, une Griffe rouge Métis.

Par contre, ne vous y trompez pas, avec les humains il n’a aucun scrupule et se sert allègrement de son charme et de ces dons pour les manipuler ; c’est un véritable escroc. Pour lui, la société de consommation est le terreau du ver, plus l’humain est riche, plus il consomme, plus il pollue, plus il favorise le développement du ver. Bref plus ils sont riches plus il cherche à les plumer et à les rapprocher de Gaïa.

Sa soif de liberté ne l’a jamais conduit à vraiment intégrer une meute, c’est un loup solitaire qui passe de ville en ville et qui aime faire de nouvelles rencontrent. Mais, bien entendu, cette soif de liberté ne se résume pas à ses balades en motos, la véritable liberté et les meilleures rencontres c’est dans l’Umbra qu’on les fait. Quel que soit l’endroit où il pose ses valises cet toujours dans le royaume des esprits qu’il est le plus alaise et il n’hésite pas une seconde à prendre des produits stupéfiants si cela lui permet d’aller toujours plus profond dans ce royaume.

Ludwig combat à sa façon le ver, il glane des informations à droite, à gauche, chez les hommes, comme chez les esprits puis les communique à une meute qui en veut bien. Mais il le voit bien, l’apocalypse vient, il est temps pour lui d’intégrer une meute et de combattre le ver activement.

 

Introduction :

Une voiture noire tout à fait banale s’arrête devant un grand portail en métal richement ouvragé. Un homme et une femme habillés de costumes sombres sortent simultanément du véhicule et se dirige vers l’interphone. La femme presse le bouton et dit : « Nous voudrions nous entretenir avec Mr Ludwing Stephan Dorn » avant de tendre sa plaque du FBI devant la caméra du visiophone.

Un léger buzz se fait entendre et le portail s’ouvre lentement. Les deux agents du FBI remonte en voiture et pénètre dans la propriété en empruntant une voie d’accès qui même à une immense bâtisse de style colonial. Les agents du FBI sont dans un premier temps interpelés par l’aspect du jardin car ils découvrent un verger et un potager dans lequel une dizaine de personnes vêtus de vêtement en lin blanc s’affairent, là, où ils s’attendaient à voir un jardin décoratif. La voiture se gare au pied de la demeure non loin d’une moto custom.

Après avoir franchi un escalier en pierre de taille, les agents du FBI passent la porte d’entrée et découvre une déco vintage seventeen surprenante pour le standing du bâtiment. Dans ce qui devait être autrefois être la salle de réception, divers éléments de mobiliers ont été comme négligemment disposé un peu à la façon d’un loft ou plutôt même d’un club house de biker : des canapés, des tables basses ; un lit king size ; un billard et même un bar. Les agents remarquent tout de suite un homme, de dos, totalement nu qui est accoudé au comptoir du bar et sirote une orange fraichement pressée.

L’un des agents se racle la gorge puis dit : « Mr Dorn ? »

L’homme se retourne et répond : « Mr Dorn s’est mon père ; appelle moi Ludwig mec ! »

L’agent femme détourne le regard un instant et dit : « pourriez-vous enfiler un vêtement Mr Dorn ? ainsi nous pourrions en finir rapidement.

Ludwig le sourire au lèvre : « Ha ! pas de problème, je comprends que vous puissiez être impressionnée »

Ludwig se dirige vers le lit visiblement occupé par deux femmes et attrape une de leur nuisette trop petite pour lui et qu’il enfile à la va vite.

Ludwig en montrant les canapés : « je vous en prie messieurs dames, installez-vous. Bon que puis-je pour vous ? puis-je vous offrir une orange pressée ? »

L’agent femme un peu contrariée : « venons-en au fait si vous le voulez bien ! Nous pensons que vous êtes à la tête d’un groupe d’activistes écologique et que vous êtes impliqués dans l’accident dont a été victime Scott William le PDG de l’entreprise pétrochimique BBW. D’autre part, nous ne savons rien de vous, vous n’avez pas de numéro de sécurité sociale, ce bâtiment ne vous appartient pas mais vous êtes visiblement ici chez vous et de plus vous ne restez jamais plus de deux ans dans la même ville ; pardonnez mes soupçons mais tout porte à croire que vous êtes un escroc ; un espèce de gourou. Alors prouvez-moi le contraire ? dite m’en plus sur vous, quelle est votre histoire ? »

Ludwig : « Houu ! vous êtes directe, j’aime ça ! … voyons voir ; … mon histoire… Alors je suis issu d’une famille d’origine allemande réfugiée politique au début de la seconde guerre mondiale ; mon père lui est né à Chicago je crois, et après la guerre du Vietnam il est devenu mécano moto. Ma mère, elle, je ne l’ai pas connu est morte en 67 à Détroit sous les coups de vos collègues, vous savez l’émeute de la 12eme rue… enfin bref ; j’été nourrisson à l’époque mais d’après ce que l’on m’a dit mon père n’a plus jamais été le même après ça. Du coup, élevé par mon père et son club de biker dans la banlieue de Detroit ; la vie était rude et comme je n’aime pas particulièrement la violence, à 21ans je me suis tiré… Maintenant je propose mes services au grès de mes voyages, voyez-vous »

L’agent femme : « 32 ans ? Félicitation vous ne les faites pas, je vous aurai tout juste donné la vingtaine. »

Ludwig : « Mais vous n’êtes pas mal non plus vous savez, nous pourrions peut-être diner ensemble un de ces soirs ? »

L’agent femme rougit un instant puis reprend ces esprits : « …oui ; heu… enfin non je ne veux pas diner avec vous… heuuu… bon ! et donc quel est votre métier ? »

Ludwig désinvolte : « Faut toujours que ça rentre dans des petites cases avec vous hein ? lâchez prise un peu, vous verrez c’est bien des fois… ben, disons que je suis… un coach de vie, … un guide spirituel… éventuellement exorciste à mes heures perdues. Regardez par vous-même les gens ici dehors ne vous paraissent-ils pas heureux d’avoir retrouvé Gaia notre mère nature ? Vous me prenez pour un gourou ; mais les avez-vous interrogés ? Je vous assure qu’ils sont en pleine possession de leurs idées et de leur liberté de penser ; je leurs ai juste montrés la voie et les ai libérés des esprits qui les tourmentés. …Ce qui n’est visiblement pas votre cas, agent… ?»

L’agent femme : « Agent Denam… qu’est-ce que vous voulez dire par là ? »

Ludwig : « ho ! juste qu’un esprit nommé guignon vous suis aujourd’hui et je dois avouer qu’il me parait aussi malicieux qu’imprévisible ; j’ai parlé avec lui avant que vous n’arriviez. »

L’agent Denam : « ha oui ? vraiment ? un esprit vous aurait prévenu que nous arrivions et vous n’avez pas trouvé le temps de vous habillez ? »

Ludwig : « écoutez ma chère vous êtes visiblement ici la seule à avoir un problème avec la nudité. A moins que vous ne gardiez votre veste de tailleur fermée sous 38° parce qu’un petit esprit du malin vous ait à la bonne aujourd’hui ? Avouez ? tout va de travers depuis que vous êtes levée n’est-ce pas ? Une tache de café sur votre chemisier ; un crayon pour remplacer la pince à cheveux que vous avez cassé ; des chaussures de sport pour remplacer les talons que vous avez brisés en arrivant au QG et que dire des baleines de votre soutien-gorge qui se sont fait la malle ; si ce n’est que vous avez une magnifique poitrine. »

L’agent Denam : « mais je ne vous permets pas ! … enfin c’est flatteur j’imagine …en tout cas je dois bien avouer que vous êtes observateur. Du coup, que pouvez-vous nous dire sur Scott William ? Lui aussi était persécuté par un petit esprit pour finir déchiqueté par un ours devant des témoins qui tous semble souffrir d’amnésie? »

Ludwig : « un ours ? »

L’agent Denam : « … c’est du moins ce que notre vieil alcoolo de légiste prétend »

Ludwig : « Je vois ; …pour mourir dans telles circonstances il devait certainement s’agir d’un esprit du ver ! Vous devriez plutôt enquêter au seins même de cette société qui visiblement n’a aucun scrupule à polluer la nature pour faire du profit !»

L’agent Denam : « Un esprit du quoi ?... »

L’agent homme chuchote à l’agent Denam : « bon écoute ; laisse tomber… ça ne même à rien, tu vois bien que c’est un illuminé et qu’il est totalement inoffensif. On le voit sur les vidéos de surveillance à poil avec les autres manifestants comment aurait-il pu pénétrer dans cette immeuble sécurisé, droguer l’ensemble du conseil d’administration et éventrer à mains nues le pauvre Scott. Regarde-le, il est taillé comme une arbalète, il n’aurait même pas été capable de bousculer sa secrétaire. Je te le dis depuis le début, on perd notre temps ici. »

L’agent Denam après avoir marqué une petite pause : « Bon ! nous en avons fini ! nous n’allons pas vous déranger plus longtemps ! »

Ludwig : « ho mais vous ne me dérangez pas, vous ne voulez pas rester pour déjeuner ? Personnellement je préfère la viande mais Vanessa fait le meilleur chili végétarien de Miami et bien sûr uniquement avec des produits bio cultivés sur la propriété ! »

Les agents déclinent poliment pendant que Ludwig insiste, puis finissent par regagner leurs voitures et enfin par quitter le domaine.

Ludwig s’habille et attrape dans la poche de sa veste un téléphone pré-payé.

Ludwig : « Deacon ?... tu es toujours nomad ? … J’ai grave merdé mec ; faudrait que je quitte Miami quelques temps et j’aurai besoin de protection, ça te dit de faire un peu de route avec un vieux frère ? »

Deacon : « Putain encore ! Tu fais chier sérieux, j’ai beau être nomade tu sais bien que j’ai des obligations envers la meute!... je ne serais pas la éternellement mon frère ; faudra bien un jour que tu reviennes dans la Meute. »

Ludwing : « Tu sais bien sais bien que ce n’est pas possible ! »

Deacon : « Bon écoute ; il y a un Sept qui émerge à Oceanside visiblement les meutes intègrent même des Féraes ; ça pourrait peut-être te convenir, non ?... Sérieux, faut que tu te poses mec !

Ludwing : « Tu as probablement raison… »

Deacon : « Voilà le deal ; je t’accompagne jusqu’à Oceanside et je te présente à Carolina, l’Alpha du Sept et toi tu me promets au moins d’essayer de t’intégrer une Meute »

Ludwing : « c’est d’accord, je te promets d’essayer ! »